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sur 112 notes
Au vu du résumé, j'avoue que je m'attendais à une intrigue un peu convenue mais à ma grande surprise, l'auteur a su m'emmener hors de ces sentiers battus, auxquels je m'attendais.
          Immédiatement, on est confronté à ce groupe de neuf russes, dont on s'aperçoit immédiatement que son meneur est aussi celui qui finance l'expédition en sa totalité, Ivan. Son aura est telle que chacun se laisse vivre sous son joug.  C'est un homme d'affaire, qui partant de rien a réussi dans la vie, et qui tient à en faire profiter son entourage. Leur venue dans cet hôtel s'explique aussi par le fait qu'il souhaite investir dans la production d'un film qui doit se tourner là-hau: film ayant pour actrice Sonia et pour réalisateur, Vadim, tout deux membres de ce groupe. Sonia est une séductrice, autoritaire, elle sait s'imposer. Vadim est soumis à son ami, il souffre d'alcoolisme. A coté d'eux, on retrouve Lora, la jeune épouse d'Ivan, qui a 27 ans, est la seule « pièce rapportée du groupe ».  Tania, écrivain un peu ratée, est mariée à Piotr, celui qui ne dit jamais rien, introverti, qui déteste la violence « Piotr le paisible, Piotr le taiseux« . Lisa, grande rousse, mère de famille parfaite, est quant à elle, la femme d'Egor, avocat. Enfin, Macha, journaliste solitaire.
          Tout ce petit monde hétéroclite s'est réuni pour cohabiter dans un hôtel improbable situé à 2000 km de Moscou. L'auteur prend soin de ne jamais clairement l'évoquer mais il semble bien qu'il s'agisse bien de l'ex-Yougoslavie, confinée entre la mer Adriatique et l'Allemagne. C'est donc neuf russes qui partent le temps d'une semaine dans une contrée étrangère, ancien territoire communiste. Accompagnés du régisseur de l'hôtel, natif du pays, Oscar « chétif et solitaire« , les relations entre le groupe et celui-ci vont être tendues, conflictuelles.
 

            le meurtre de l'un d'entre eux va déclencher comme un interlude dans leur vie: le lendemain de leur arrivée, l'électricité va être coupée, puis le corps va être retrouvé, et ainsi ce groupe d'amis, dont les relations vont complètement partir à vau l'eau, va se retrouvé complètement chamboulé, en perte de repères totale. Le lecteur découvre ce groupe, en premier lieu à travers les yeux de Lora, qui, bien qu'elle les fréquente tous depuis des mois, se trouve totalement exclue de ce clan uni qu'ils semblent former. Elle apparaît, dans un premier temps, comme une jeune écervelée, intéressée et superficielle, qui ne s'est accrochée à Ivan que par pur esprit pécuniaire. Elle observe les femmes, Tania, Lisa et Macha qui préparent le dîner et à mille lieux d'elles, elle observe avec envie cette complicité, dont elle s'avère être complètement exclue. Mais dès le lendemain, elle se rend compte que cette façade se craquelle, que leur amitié n'est pas si lisse que cela et possède ses côtés sombres. Ce meurtre révèle, qu'en réalité, quelqu'un parmi eux a ressenti assez de haine pour tuer un ami et mettre en péril leur amitié. Cette remise en question va tous les ébranler. C'est ainsi que le récit va s'attarder sur chacun d'entre eux, plus intimement, l'un après l'autre. Les rancoeurs, les envies, les colères, que chacun à pris soin de garder pour lui pendant des années, vont se mettre à jour et provoquer un bouleversement terrible entre eux sans retour en arrière possible. La dimension psychologique de ce roman est indéniablement efficace: l'auteur réussit à nous faire mettre de côté l'épisode du meurtre même pour procéder à une dissection minutieuse et méthodique de la psychologie de chaque individu, chaque couple présent et des relations entre chacun des amis. Dans ce huis-clôt Sartrien, l'enfer n'est plus l'assassinat cruel dont a été victime l'un des leurs, mais la divulgation de sentiments si longtemps enfouis qu'ils finissent par ressortir avec intensité et éclats.
          En effet, l'important, dans ce thriller, n'est pas tant le meurtre par lui-même mais plutôt les remous qu'il provoque et les sentiments qui ont contribué à ce meurtre. Car il n'est que l'aboutissement d'un épiphénomène, d'une situation qui s'est progressivement délabrée au fur et à mesure de ces vingt années d'amitié. L'onde de choc qu'il déclenche servira aux huit russes à revenir sur leur passé, ce qu'ils évitaient soigneusement de faire jusqu'à là, à redonner un nouveau départ à leur vie après avoir pris conscience de ce qu'ils voulaient vraiment. Les amitiés, les mariages, tout est remis en question.
 

          Rien de tout cela n'aurait pu se passer ailleurs que dans ce lieu presque vivant, énigmatique, isolé au milieu des massifs européens. Ce bâtiment est en réalité un ancien pensionnat construit sous l'ère soviétique et qui devint lieu de villégiature pour les membres du Parti.  L'hôtel, personnifié sous différents angles, devient peu à peu une figure monstrueuse comme si le mal de chacun et l'horreur du geste commis s'identifiait au caractère de la bâtisse. Cet endroit exhale comme une odeur de mort. Comme si ce lieu avait  exacerbé à un point tel les passions et les sentiments de chacun qui ne pouvaient qu'éclater à travers un drame nécessaire au dénouement des tensions et à travers la destruction de l'un d'entre eux. Car il semble que n'importe ou ailleurs, la situation aurait continué à être ce qu'elle était, les faux-semblants et les non-dits auraient certainement fait long feu pendant un moment encore. Enfin, le dénouement du roman marque ce retour à la vie de façon quelque peu spectaculaire, que je vous laisse découvrir par vous-même.
          J'ai beaucoup aimé ce roman, qui ne joue pas vraiment sur les codes habituels du roman policier en empruntant son traditionnel schéma: meurtre, enquête, suspect, fausse piste, résolution. Mais davantage sur la psychologie individuelle de huit personnes, qui font cohabiter leur amitié tant bien que mal depuis des mois. Il n'y a là aucun enquêteur, aucun inspecteur pour mener une quelconque enquête. Dans l'obscurité et le froid, les choses finissent par se révéler elles-mêmes, les gens se dévoilent peu à peu et les conflits éclatent de front. La lumière sur l'identité du meurtrier ne se fera qu'à travers la révélation de leur propre vérité.
          L'un des deux autres points fort de ce roman est cette confrontation entre ce groupe des russes et Oscar, l'intendant, issu de parents yougoslaves: on assiste en effet au réveil des vieilles rancunes d'un habitant du pays satellite de l'ex-URSS, qui voit ses hôtes presque comme de potentiels ennemis. En effet, cette rancoeur issue de l'explosion du bloc soviétique est loin d'être digérée et va compliquer les relations autant d'un côté comme de l'autre: les uns se méfient profondément d'Oscar, marqué par les convictions du père à l'égard de cette ancienne république soviétique qu'il chérissait, qu'ils considèrent pourtant comme profondément Européen. Lui, affiche son animosité pour tout ce qui est relatif à la Russie, ses habitants, sa culture. A tel point que plusieurs fois, ils ne seront pas loin d'en venir aux poings.
         Enfin, je tenais vraiment à souligner le style de l'auteur que j'ai trouvé particulièrement brillant, très imagé, très efficace. Yana Vagner n'a pas eu besoin d'avoir recours à une accumulation d'effets de suspens  pour rendre son histoire palpitante, son écriture a réussi à maintenir mon attention tout au long de ces cinq cents pages. C'est une belle découverte que j'ai faite là, je ne peux que vous inciter à lire ce roman!
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Au départ, Ivan invite ses amis à passer une semaine dans un hôtel à la montagne.

Dès leur arrivée, Sonia, une actrice est assassinée. Une vague de froid déferle. L'électricité est coupée.

L'auteur prend le temps de décortiquer, avec justesse et finesse, tous les personnages un à un, souvent depuis leur enfance et explique les corrélations entre eux.

Ce groupe, au départ, semble plutôt soudé.Mais, petit à petit, les critiques, les rancunes accumulées font surface et leur amitié commence à s'effriter.

S'ajoute la présence d'Oscar, responsable du lieu, qui regarde, écoute leurs discussions sans prendre partie.

Ce roman n'est pas une enquête policière à proprement dit. La lecture est exigeante mais en vaut la peine. Pour ma part, je recommande ce livre.
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Macha, Lora, Lisa, Sonia, Tania, Ivan, Vadim, Piotr, Egor ont loué l'« Hôtel » situé dans les montagnes d'Europe Orientale. D'origine russe, ils s'apprêtent à passer une semaine de fête dans ce chalet accessible uniquement par téléphérique. Accueillis à la gare par Oscar, l'intendant de l'hôtel, qui leur fait immédiatement mauvaise impression, ils se dirigent vers leur lieu de vacances.
Très vite se dégage une ambiance désagréable ; les lieux sont « lugubres ». La forêt est comparée aux ténèbres, la maison est « sombre », « terne », « froide » et « trouble ». L'Hôtel est constamment personnifié, à qui l'on semble prêter de mauvaises intentions. Il devient rapidement un personnage hostile contre lequel le groupe d'amis devra lutter. Une sensation de malaise s'installe progressivement, accentuée par la perte de repères temporels et par l'utilisation fréquente par l'autrice de termes relevant du champ lexical de l'angoisse et de l'isolement, annonciateur du huis clos : en raison d'une tempête, les personnages sont coincés seuls dans l'Hôtel. Personne ne peut le quitter, personne ne peut y accéder.
Alors qu'ils passent leur première soirée, une des amies est tuée. Très vite, les amis comprennent que le tueur est forcément parmi eux : « le problème c'est nous. L'un d'entre nous » dira Tania. Vadim comprend que « elle ne s'est pas faite ça toute seule. Et sur cette putain de montagne, à part nous, il n'y a personne. Que nous. C'est l'un d'entre nous »

« 10 suspects et un cadavre. Un grand classique »
Si les personnages font référence au « Dix Petits Nègres », il n'y a ici point d'enquête policière.
Nous sommes plutôt plongés dans un tribunal : « huit russes et un Européen, huit suspects et un juge. Huit accusateurs indignés et un accusé » Qui accuse ? Qui est accusé ? Les rôles changeront au fur et mesure de l'exploration de l'intimité des personnages, de leur passé et de leurs relations. Yana Vagner révèle leurs blessures et leurs failles. La narration omnisciente, le changement de point de vue concernant les personnages et l'utilisation de la deuxième personne du pluriel incluent le lecteur et le placent le lecteur en position de juré.
Un huis clos prenant , accompagné d'une analyse très fine des personnages, d'une réflexion sur la société russe actuelle, servie par une écriture imagée et très précise qui sublime le propos.
Loin d'être un « polar merdique », Ivan…
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En lisant ce livre je me suis sentie flouée car sur la couverture il était noté une comparaison avec Shining. Il y avait dix personnages et je m'attendais à frissonner de terreur. Rien, nada. Certes le livre est bien écrit, on rentre dans la tête des protagonistes et de leurs traumatismes d'enfant qui les hantent encore à l'âge adulte et conditionnent leur comportement. Au début, je pensais voir un remake de Dix petits nègres, ils se retrouvent dans un endroit isolé sans échappatoire possible , le tempête les encercle, le froid est intense et plus d'électricité. La comparaison s'arrête là. Je ne recommande pas ce livre si vous avez les mêmes attentes que moi (voir une version modernisée et gore des 10 petits nègres mélangé à du Shining) .Par contre si vous aimez les personnages cabossés par la vie et que vous voulez connaitre les effets d'une mort violente sur un groupe d'amis . Allez y
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Un hôtel isolé, accessible uniquement par téléphérique et privatisé pour l'occasion, doit accueillir 9 amis russes. Tout a été prévu pour un séjour festif, sauf que, le lendemain de leur arrivée, le corps de l'une des participantes, sauvagement assassinée, est retrouvé. Tous comprennent que le meurtrier se trouve parmi eux et que chacun(e) avait une bonne raison d'en vouloir à la victime.
Commence alors, sous le regard de l'intendant de l'hôtel, un huis-clos angoissant dans ce lieu coupé du monde par une tempête de glace, sans électricité ni aucun moyen de communication. Quelques jours pour faire tomber les masques, trouver "qui" et comprendre "pourquoi"...
En plongeant dans leurs histoires respectives, Yana Vagner nous livre, grâce à une écriture intense, une brillante analyse psychologique de ses personnages, assortie d'une dimension sociale et politique.
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Ivan, en grand seigneur qu'il est, a réservé tout un hôtel en plein coeur des montagnes pour sa bande de potes, une semaine rien qu'à eux, alors pour seule aide extérieure, Oscar, l'homme à tout faire de l'hôtel.
Ivan, Macha, Vadim, Piotr et Tania, Égor et Lisa, et enfin Sonia sont amis depuis une bonne vingtaine d'années, ils font tous partie de ce que l'on peut appeler la classe aisée russe, que ce soit de part leur origine ou leur réussite professionnelle, la dernière de la bande, celle qui a du mal à s'intégrer est Lora, la toute jeune épouse de Ivan.
Cette semaine de vacances, sous le signe du ski et de la picole au coin du feu n'aura finalement rien d'idyllique : non seulement ils vont se retrouver coincés en pleine montagne, coupés du monde, dans leur hôtel mais sans électricité ni eau, à cause des conditions climatiques, mais l'un des membres du groupe manque à l'appel, son corps sera retrouvé, assassiné ...
Quand on sait qu'il n'y a personne d'autres dans le coin, pas besoin de s'appeler Holmes pour savoir que le meurtrier est forcément l'un d'eux ...
Les langues se délient, des secrets explosent au grand jour, de vieilles rancoeurs font surface, une vieille amitié se fissure, jusqu'à point de rupture ???

Mon quatre-vingt-unième livre de l'année et mon premier Yana Vagner, et quel livre ?! 😍
Bienvenue dans cet Hôtel perdu au milieu de nulle part, pour une semaine sous le signe de la bouffe, la picole et la neige, où l'ambiance est un poil refroidie par un meurtre sordide, meurtre qui va mettre à mal une amitié vieille de vingt ans !
Un huis clos psychologique, où l'action est quasi inexistante, on pourrait même parler d'ambiance feutrée, on a vraiment l'impression d'être coincé dans cet hôtel, cerné par la neige qui étouffe tous les sons, où le temps semble se figer, cette neige qui oppresse les sens est, au même titre que l'hôtel, un personnage à part entière.
Un huis clos inquiétant et prenant, qui se joue de nous, de nos nerfs, qui nous fait détester puis aimer par compassion chacun des protagonistes, qui pourrait être le meurtrier, à aucun moment on ne peut se douter du pourquoi du comment, et quand la lumière se fait, on se rend compte qu'on était loin du compte.
Certes, ce roman de presque six cents pages comporte des longueurs, mais avec le nombre de protagonistes, ça se comprend aisément, perso, ça ne m'a pas dérangé plus sur ça.
Un roman qui me donne encore plus envie de découvrir les autres écrits de Yana Vagner, et qui me conforte encore plus dans l'admiration, pour ne pas dire l'amour, que j'éprouve pour cette maison d'édition qu'est Mirobole Editions 😍😍😍
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Dans le froid, dans l'obscurité d'une nuit enneigée, dans des montagnes loin de tout, une femme perd son dernier combat. Son nom ? Nous ne le connaissons pas, pas encore. Pas plus que le nom de celui ou celle qui la réduit à néant, lui perfore l'estomac avec un bâton de ski, là, devant cette bâtisse où ils sont réunis toutes les neuf. Vadim. Egor. Ivan. Lora. Sonia. Macha. Piotr. Lisa. Tania. Neuf Russes. Et Oscar, l'Européen, le maître de l'Hôtel.

Étrange roman que celui-ci. Sa densité, sa froideur, le nombre de ses personnages – avec lesquels les premières rencontres peuvent être un peu confuses – font qu'il est parfois un peu délicat de s'y (re)plonger. Je ne peux que vous conseiller – si vous le pouvez – de vous lancer dans de grandes plages de lecture. C'est comme ça que l'on y entre le mieux, qu'on se laisse emporter dans l'air glacé de cette montagne loin de tout. La forme et le fond se confondent si bien qu'il suffirait presque de tendre la langue, pour sentir un flocon se perdre et y fondre. Ce roman est glacial, et cela s'avère être une difficulté, autant qu'une qualité.

Ne vous attendez pas à un thriller aux multiples rebondissements, à un roman angoissant où viendraient se multiplier ces petits meurtres entre amis. Non. Il s'agit d'un whodunit, certes, mais aussi et avant tout d'un roman d'ambiance, mettant un accent fort sur la psychologie de ses personnages.
Lien : http://www.quandjeseraipetit..
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Dans ce roman, que l'on nous présente à tort comme un nouveau Dix petits nègres, on va suivre un groupe de vacanciers russes coincés dans un hôtel. Un meurtre a lieu et le groupe comprend bien vite que le meurtrier ne peut être que l'un d'entre eux. C'est en effet moins un thriller qu'un roman de moeurs qui nous offre le portrait des nouveaux riches de la Russie après l'effondrement de l'URSS. L'action est lente, l'auteure revenant sans cesse sur le parcours de ses personnages, éclaire leur passé et pointe leurs failles. Je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement sympathiques non plus, humains par leurs désillusions et leur amertume, mais coincés dans leurs faux-semblants destructeurs.
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Voyage au centre des pensées des protagonistes très bien vu. Je regrette le déséquilibre que j'ai ressenti entre le foisonnement des ces pensées et réflexions au détriment de l'intrigue. Je suis restée tout à côté de ce joli livre sans réellement y plonger.
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Macha, Lora, Lisa, Sonia, Tania, Ivan, Vadim, Piotr, Egor ont loué l'« Hôtel » situé dans les montagnes d'Europe Orientale. D'origine russe, ils s'apprêtent à passer une semaine de fête dans ce chalet accessible uniquement par téléphérique. Accueillis à la gare par Oscar, l'intendant de l'hôtel, qui leur fait immédiatement mauvaise impression, ils se dirigent vers leur lieu de vacances.
Alors qu'ils passent leur première soirée, une des amies est tuée. Très vite, les amis comprennent que le tueur est forcément parmi eux : « le problème c'est nous. L'un d'entre nous » dira Tania. Vadim comprend que « elle ne s'est pas faite ça toute seule. Et sur cette putain de montagne, à part nous, il n'y a personne. Que nous. C'est l'un d'entre nous ».10 suspects et un cadavre. Un grand classique sous mode alcool , russe oblige
Si les personnages font référence aux « Dix Petits Nègres », il n'y a ici point d'enquête policière. C'est lourd et long, peu novateur...
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