AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,76

sur 112 notes
Neuf amis russes se retrouvent le temps d'une semaine dans un hôtel (très) isolé en montagne. Une semaine pour picoler comme des trous, retrouver leur amitié inébranlable et, accessoirement, tuer l'une d'entre eux. Oscar, le maître d'hôtel va, en compagnie du lecteur, être le témoin de leur descente aux enfers : car pour trouver l'assassin, rien de mieux que de conter chaque histoire individuelle.
La partition est tellement connue que l'on peut au premier abord se demander « à quoi bon ? »
Et bien d'abord pour l'atmosphère, particulièrement étouffante de cette maison de montagne, hôtel sensé accueillir les cohortes joyeuses et qui se transforme, par le meurtre, la nuit et l'inévitable tempête de neige, en grotte labyrinthique dont les parois ont la faculté de se resserrer sur les protagonistes. Pour l'écriture et surtout la traduction, qui rend cette galerie de personnages haïssables et attachants. Pour la manipulation du lecteur qui, assez vite, n'aura plus un grand intérêt pour l'identité du tueur ni même son motif, subjugué qu'il est à se demander comment, tous, ils vont s'en sortir. Pour l'oeil cinématographique de l'auteure qui nous fait passer, dans un long travelling de l'un à l'autre des personnages, entre passé et présent.
Des arguments valables qui ne font malheureusement pas oublier que ce roman est très, très long… Certes, ils sont dix (la référence à Agatha Christie est omniprésente) et il faut bien prendre le temps de les raconter, mais ils ne sont pas tous traités de façon équitable et le déséquilibre est agaçant. Des longueurs qui se situent également dans les redites, comme si l'auteure voulait bien enfoncer le clou des traumatismes ; or le lecteur est intelligent, il avait compris à la première lecture… Enfin Yana Vagner n'a pu échapper à un grand nombre de clichés, aussi bien dans les histoires personnelles que, malheureusement, dans le traitement final.
Un bilan mitigé donc. Mais il reste qu'il n'est pas trop fréquent de lire des auteurs russes et que leurs regards, orientés de façon différente de ceux des Européens, ne peuvent être qu'interessants : ses mots sur l'amitié et la place de l'alcool m'ont ainsi beaucoup interrogée.

Commenter  J’apprécie          60
Un synopsis intriguant, une maison d"édition dont j'aime beaucoup la ligne éditoriale et l'originalité, un prologue vraiment efficace et pourtant, dans un premier temps, la narration éclatée qui change de point de vue d'un paragraphe à l'autre, qui s'adresse au lecteur est très déstabilisante. Il faut un peu de temps pour s'habituer et finalement vraiment apprécier ce rythme très particulier.

9 russes, amis de longue date, se retrouvent dans un hôtel pour un petit séjour vacances avant le tournage d'un film dans lequel ils sont tous engagés à divers niveaux.
9 personnages très différents, aux caractères parfois bien trempés, particulièrement antipathiques, tapageurs, irrespectueux, portés sur la boisson. Ils se connaissent depuis plus de 20 ans, une amitié indéfectible semble les lier.
Oscar a la lourde mission de gérer le bien être de tout ce petit monde et la tâche n'est pas de tout repos surtout avec la charge d'antipathie qu'il porte contre le peuple russe qui puise sa source dans l'histoire entre les deux pays et la chute du communisme.

Le séjour ne va pas se dérouler comme prévu, un meurtre est commis, le grésil survient, routes bloquées, coupure de courant, ils se retrouvent totalement isolés autour de ce cadavre.

L'atmosphère devient vite pesante, l'hôtel semble se resserrer autour d'eux et favoriser les tensions. Il prend vie, devient personnage central avec ses portes qui s'ouvrent sur des vérité dérangeantes et la chaudière devient coeur de l'édifice, ronronne....
Peu à peu, ces personnages superficiels, dans le paraître et habitués au monde clinquant du cinéma prennent de la densité, relèvent les masques et la belle amitié, les faux-semblants, les connivences, les couples, tout se délite.... l'assassin est parmi eux, on s'observe, les rancoeurs jaillissent....

Quelle justesse dans la précision quasi chirurgicale avec laquelle l'auteur décortique les sentiments humains ! Les tensions, la violence, les lâchetés, la peur et les éraflures de l'amitié.
Les couples se déchirent, on plonge dans le passé de chacun, un à un, et peu à peu ces personnages quasi sans consistance prennent corps, les âmes de dessinent dans toutes leur complexité.

La tension est exacerbée par une sorte de contre la montre, comprendre et gérer avant l'arrivée des secours, des forces de l'ordre... il y a une sorte de besoin vital à démêler cette histoire en vase clos, c'est leur propre histoire commune qui se noue, se rejoue et se dénoue.... Tout le monde avait quelque chose à reprocher à Sonia, tous sont potentiellement coupables.

L'atmosphère est vite saturée de violence verbale ou physique... le drame se déroule en plusieurs actes, dans un huis clôt étouffant parce que Oscar, l'intrus, est là au milieu d'eux et empêche toute facilité, toute compromission, ils ne peuvent s'arranger des faits et sentiments comme ils le font depuis 20 ans. Oscar est véritablement un personnage pivot du récit, sa seule présence silencieuse pèse sur tous et oblige chacun à regarder la réalité crue, chaque vérité à se révéler....

Minutie des comportements, des pensées, des émotions, justesse du propos, c'est criant de vérité, effroyable de cruauté et d'indécence parfois. le lecteur devient témoin de l'intime de chacun, de ses lâchetés, de ses peurs....une plongée directe sans filtre dans l'âme humaine...

La fin est passionnante, tout s'emballe et tient le lecteur en haleine jusqu'au bout....
Un véritable thriller d'atmosphère glaçant, captivant et une fin très réussie, surprenante, et terriblement réaliste.


Vivement le prochain Yana Vagner !

Un grand merci à Mirobole Editions pour la version numérique de ce roman, j'ai depuis la version papier sur mes étagères !

Lien : https://chezbookinette.blogs..
Commenter  J’apprécie          60
Tout commence avec 9 russes, très proches les uns des autres, qui se retrouvent en vacances dans un hôtel isolé de tout, en pleine montagne, avec un régisseur d'hôtel étranger. Mais l'un d'entre eux est tué le premier soir, et les éléments empêchent les résidents de l'hôtel de contacter qui que ce soit, ou simplement de le quitter. Un huis-clos qui n'est pas sans évoquer Agatha Christie, où chacun peut être coupable, tous ayant des raisons d'être passé à l'acte et des choses à cacher. le genre de situation qui détruit toutes les carapaces, qui bouleverse les relations et les certitudes. C'est dans ce climat inhospitalier que la talent de Yana Vagner dans le travail sur la psychologie des personnages prend toute son ampleur. D'une grande justesse quand à l'analyse des comportements humains, l'auteur nous propose de [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : http://yuyine.be/review/book..
Commenter  J’apprécie          60
Ça y est, enfin fini. Cette lecture n'a pas du tout été une réussite, je me suis ennuyée au possible.

Autant dans le livre que j'ai lu avant, le climat était très anxiogène, ici, c'est plutôt l'inverse, ce qui est étonnant dans un soi-disant huis clos psychologique. le côté huis clos OK, mais le côté psychologique…. alors, oui, si on considère que jouer les psys pour les personnages c'est ça le côté psychologique de ce thriller! En effet, c'est ce qui se passe ici. Après le meurtre de Sonia, les personnages restants se retrouvent cloisonnés dans l'hôtel à cause d'une tempête de neige, extrêmement rare en cette période de l'année (je tiens à le préciser…) et afin de découvrir qui d'entre eux a pu la tuer, grande introspection dans la vie des personnages jusqu'à leur enfance… inutile et très long, sans intérêt aucun même pour l'avancer du dénouement, ou alors, je suis passée complètement à côte. Alors oui, ils se mentent tous les uns aux autres depuis des années, entre amis, dans les couples..; mais bon, si au moins ça apportait quelque chose.

Autre point qui ne m'a pas plu, la construction du roman en lui-même. le prologue est pourtant plein de promesse puisqu'on y vit le meurtre de Sonia. Cool! mais alors après… ça devient étrange. en fait, non, pas étrange, ennuyeux car il ne se passe plus rien. Nous sommes dans l'hôtel, ils boivent tous comme des trous, se battent éventuellement et ils mangent et vont se coucher… le décalage est trop grand par rapport aux romans que je lis habituellement et je suis désolée mais c'est quoi ça? Notre copine est tuée, forcement par l'un d'entre nous et on trinque autour d'un verre de cognac avant de se raconter notre véritable vie et aller se coucher en faisant un câlin d'amitié? WTF! Non, j'accroche pas, j'adhère pas du tout à ça.

Les personnages en eux mêmes ne rattrapent rien. Les russes sont grossiers, mal élevés et imbibés en permanence et le petit européen de l'est qui les accueille, renfermé sur lui même et plein d'aigreur… mouais, bof. Ils ne sont même pas sympathiques, aucun. En fait, on les déteste tous. en plus, ils sont décrits de façon à ce qu'on imagine les mecs gros avec de gros sourcils et de grosses lèvres et les nanas doivent être ou des bûcheronnes ou des soumises affamées. Ils sont tous méchants entre eux, même la petite fille (qui a en fait 26 ans ) au milieu des « vieux » quadras est détestable tellement elle est molle et oui, inutile, elle le dit elle même et c'est vrai.

Donc, vous l'aurez compris, l'histoire n'est pas franchement intéressantes dans ces conditions. le livre fait un peu plus de 600 pages mais il y en a facilement 400 de trop… tout du moins à mes yeux. Je dois dire aussi que je n'ai pas tout compris, voilà. Entre les références aux films ou livres russes ou d'Europe de l'est et la construction des phrases, je me suis parfois , même souvent, perdue en route (en plus quand on saute des pages pour aller plus vite, ça n'aide pas). On passe d'un dialogue, aux pensées de l'un ou de l'autre pour retourner à un narrateur extérieur, tout ça en un paragraphe… dur pour moi.

Je ne vous parle de la fin… plate, fade et insipide… ça ne sert pas à grand chose.

Pour conclure, ce n'est pas une grande réussite et ça sonne le glas de mes aventures littéraires russes, j'abandonne, je n'y comprend rien.
Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          54
Il n'a pas de nom, cet hôtel isolé en haut d'une montagne d'un pays non nommé d'Europe de l'Est. Un téléphérique y monte et en redescend, seul contact avec la vallée.

Il est inquiétant, Oscar le major d'homme seul chargé de l'hôtel qui accueille les 10 amis russes venu se reposer avant un tournage.

4 couples et deux célibataires, 5 hommes et 5 femmes.

Le roman commence en fanfare par le meurtre d'une des femmes, la nuit, avec Oscar à la fenêtre.

Vous pensez aux 10 petits nègres ? Moi aussi. C'était sans oublier que l'écrivain russe est fin psychologue.

Dans ce huit-clos, car personne ne sort, il fait trop froid et une tempête de neige sévit, chacun soupçonne les autre.

Un hôtel isolé en plein hiver et on pense à Shinning. Les références cinématographiques sont omniprésentes.

L'occasion pour l'auteure de nous décrire le passé des personnages, nés vers 1970 et ayant connu la chute du communisme et la crise économique qui suivie.

Un roman plein de tensions qui m'a mis les nerfs en pelote. Où il importe peu de découvrir le meurtrier, car la victime méritait peu de sympathie.

Un roman sur les russes actuels et leur propension à boire puis tout détruire sur leur passage (c'est le point de vue de l'auteur).

J'ai mis du temps à sortir de l'atmosphère créé par l'auteure.

Encore un excellent roman chez Mirobole Editions.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'absence d'électricité et de chauffage (car le gel a entraîné une coupure), Oscar étant obligé de s'absenter pour mettre du charbon dans la chaudière.
Lien : http://alexmotamots.fr/lhote..
Commenter  J’apprécie          50
Un groupe « d'amis » russes se retrouvent dans un chalet isolé dans les Alpes pour passer une semaine avant un tournage. Mais à peine arrivés, les galère s'enchaînent : tempête de neige, panne de réseau, coupure d'électricité et surtout le meurtre d'un des leurs. le séjour ne va pas tout à fait se passer comme prévu.
L'hôtel est en effet un huis-clos éprouvant en montagne mais il n'a malheureusement rien d'un Shining version russe ! car s'il y a bien crime, il ne s'agit ni d'un policier (pas d'enquête), ni d'un thriller (rien n'y est effrayant, ni angoissant). Cet événement est plutôt l'occasion pour l'auteure de revenir sur l'enfance ou la jeunesse des protagonistes et de raconter par le menu détail des événements passés. Ce qui pourrait être intéressant en soi, mais force est de constater que c'est plutôt l'ennui ! les phrases sont longues, ampoulées, avec beaucoup (beaucoup) trop de comparaisons/métaphores et un style très pompeux qui m'a totalement exclu du récit. Je ne me suis attachée à aucun personnage, c'est facile ils se haïssent tous (y compris au sein des couples) mais font tous semblant de s'adorer et d'être amis. de plus, ils rencontrent Oscar une sorte de guide/majordome/homme à tout faire et immédiatement, sans aucune raison, ils le détestent. Cette haine d'ailleurs m'a semblé gratuite et incompréhensible (il n'y a aucun élément dans le récit qui peut l'expliquer, ils ne le connaissent pas). Cette haine permanente fait que l'ambiance est finalement assez triste pour ces personnages. Au vu des autres avis, ma lecture de L'hôtel n'est qu'une demi-déception.
Commenter  J’apprécie          40
About de 264 pages, j'ai dit stop, j'abandonne.
Autant le prologue est génial avec l'entrée directe en matière avec le meurtre, autant j'ai été envahie par une terrible lenteur pour le reste.
J'ai eu le sentiment que ce livre analyse les russes et leurs comportements suite à un contexte historique difficile, au lieu d'être un polar. Pour vous donner une idée, j'ai lu presque la moitié du livre. Et a ce stade, on m'a expliqué le passé de 3 personnages (lien avec la famille, première histoire d'amour, mort du père, ascension professionnelle...) mais niveau histoire, on n'est que le lendemain du meurtre. La structure du roman est faite pour que chaque personnage présente son passé et nous décrit une part de la culture russe. J'imagine donc qu'il y aura une fin géniale ou chaque passé d'un personnage va aider à aboutir à la révélation.
Ça a l'air cool comme ça. Mais les personnages qui sont censés être des amis depuis 20 ans sont tous terriblement méchants ou déprimés. D'une certaine façon, ce rapport tordu à l'amitié m'a énormément surpris et je l'ai trouvé totalement illogique. On dit souvent qu'on hait plus les gens qu'on aime, mais quand même. Pourquoi partir en weekend avec des gens qu'on hait? Ça me dépasse un peu.
Je suis clairement passée à côté de ce livre.

.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
C'est avec joie que j'avais reçu ce livre une des box Colibris. En effet, je l'avais mis sur ma wishlist. Pourquoi? le speech m'avait paru très prometteur, me projetant dans un huis-clos angoissant.
En effet, un groupe d'amis décide de s'offrir un séjour au coeur de la montagne. L'établissement est isolé, on ne peut y accéder qu'à l'aide d'un téléphérique. Peu après la découverte de l'un des membres du groupe assassiné survient une tempête de neige ainsi que des gelées provoquant l'impossibilité d'utiliser le téléphérique. Qui plus est, sur cette montagne le réseau téléphonique est inexistant. Une vérité s'impose donc, le coupable est au sein du groupe.
Le récit est composé de nombreux retours dans le passé. Cela est à double tranchant. D'un côté j'ai trouvé que cela apportait des longueurs au récit (qui fait tout de même plus de 600 pages!!!) Certains passages ne m'ont pas paru apporter un bénéfice à l'histoire. D'un autre côté ce retour dans le passé permet de faire davantage connaissance avec les différents protagonistes. Cela ne m'a toute fois pas permis de deviner identité du meurtrier.
Le huis clos, en plus du contexte de l'homicide, est à la fois propice aux tensions, aux révélations et paradoxalement au rapprochement.
Même si L'hôtel est loin du coup de coeur et est un peu long à mon goût, il a tout de même été une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre est pénible, long, épuisant et sans aucun intérêt.
Tous les personnages sont tellement antipathiques que pour apprécier ce roman il m'aurait fallu une tournure à la "10 petits nègres", mais ce n'est jamais arrivé.
Tous grossiers, imbibés d'alcool du matin au soir si bien qu'on perd autant qu'eux la notion du temps, violents, hypocrites, menteurs, et arrivistes.

Un bel établissement perdu au sommet d'une montagne, en plein hiver, offrait pourtant un cadre idéal à ce huis-clos dont le résumé était prometteur.
Les premières pages qui relatent le meurtre de Sonia étaient également engageantes.
Mais l'attrait s'arrête malheureusement là. le livre traîne en longueur, détaillant les vies des personnages jusqu'à leur enfance, au lieu de se concentrer uniquement sur les liens qui les unissent.

Les trop nombreux passages en italique relatant les pensées ennuyeuses des protagonistes ont au moins eu le mérite d'être facilement sautés, car oui j'ai fini par lire en diagonale afin d'identifier le tueur au plus vite et de laisser ce roman détestable loin derrière moi.

J'ai perdu un temps précieux et je le regrette amèrement. Il est très rare que je fasse une critique aussi acerbe car je garde toujours à l'esprit qu'écrire un livre n'est pas à la portée de tout le monde, mais le manuscrit de cette bûche aurait dû atterrir dans l'âtre brûlant d'une cheminée.
Commenter  J’apprécie          30
L'hôtel est un roman qui m'a immédiatement tapé dans l'oeil pour son coté huit clos et l'ambiance enneigée. A mes yeux, il s'annonçait vraiment très prometteur. Malheureusement j'ai été assez déçue, j'ai même passé la plupart du temps à sérieusement m'ennuyer. Mais alors, qu'est-ce qu'il s'est passé?

le soucis que je rencontre avec l'oeuvre de Yana Vagner,pour vous en parler, c'est que son roman n'est pas mauvais. Loin de là même! L'écriture est soignée, travaillée et riche. L'auteure sait exactement la doser et maîtrise à la perfection chacun de ses personnages. Elle sait où elle va et ça se ressent énormément dans son écrit.
Yana Vagner nous raconte l'histoire d'un groupe d'ami qui ont loué un luxueux Hôtel pour la semaine, perché sur une montagne. Mais très rapidement leur séjour va tourner à l'horreur: une des leurs est retrouvée morte. Ils se rendent rapidement à l'évidence, le tueur est parmi eux.

La première chose qui m'a déstabilisée avec cette histoire, c'est que le roman ne se présente absolument pas comme je l'avais imaginé. Je m'attendais clairement à une enquête dynamique avec des rebondissements. Au lieu de ça, l'auteure nous propose une plongée dans la vie privé de chacun des protagonistes. Au final, c'est plutôt logique vu le contexte du meurtre. La victime s'est faite tuer par l'un de ses amis. L'auteure s'avise donc de mettre en avant la vie privé de ses protagonistes : leurs joies, leurs peines et leur vision de la vie. Elle nous présente aussi le lien qu'ils entretiennent entre eux et avec la victime. C'est très intéressant la façon dont elle choisit de nous présenter son histoire.
le point négatif pour moi c'est que tout se met en place dans une lenteur extrême. Je n'arrivais pas à voir la fin de ce roman, c'était assez éprouvant. En ajout à cette lenteur, l'auteure coupe parfois le récit qui se déroule à l'hôtel pour intégrer des moments de vies, passés, des personnages. Parfois j'avais vraiment du mal à m'y retrouver. Ces flashback qui arrivaient à tout moment ainsi que parvenir à me situer au milieu de tous ces personnages n'ont pas vraiment facilités ma lecture.

Au final, le rythme de l'auteure et la façon dont elle intègre les nombreuses tranches de vies des personnages ont rendue ma lecture périlleuse. Je me suis ennuyée, clairement. Et c'est bien dommage car le roman avait tout pour me plaire! Si le rythme avait été différent je pense que je me serais plongée avec plaisir au milieu de ce groupe de Russe. Là j'avais plus l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Je n'ai pas vécu cette histoire. Je n'étais pas coincée en altitude avec eux dans ce grand hôtel vide. Pour moi c'est mon plus grand regret.
Lien : http://ly-lit.blogspot.fr/20..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (316) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2908 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}