Est ce moi qui deviens difficile ou ce livre était il bien un vrai navet ? J'ai bien envie d'opter pour la seconde option.
Dans le cadre du challenge abc babélio 2012 2013, j'avais besoin d'un auteur dont le nom commençait par la lettre U. Je me rends à la bibliothèque, je flane et.... mon regard se porte sur ce roman.
Qu'est ce qui attire mon regard ? Essentiellement le titre :
La Vierge de pierre. La couverture est assez plaisante, une statue un peu abimée. Première ligne du 4ème de couverture : Dans la Venise du XVème siècle !
La, ça y est, c'est pour moi ! Je l'emprunte pour 1 mois.
Dès les premières pages, je trouve que ça se présente plutôt bien, il s'agit manifestement d'un prisonnier italien (Piémontais) qui écrit du fin fond de sa geôle à un de ses juges.
Ensuite, on passe à une autre partie de l'histoire, époque plus proche de nous, les aventures d'un restaurateur de sculpture anglais, on suit ce brave garçon jusqu'à pratiquement la moitié du livre. Par moment,, certes, on se laisse prendre au jeu, on recroise la statue dans tel ou tel jardins, on se pose des questions mais.... le suspens ne décolle pas, on est pas scotchés au roman, le style de l'auteur reste lourd et rempli de descriptions à n'en plus finir, il passe pllus de temps à décrire les lieux et les personnages qu'à nous parler de l'aventure elle même. Cette partie est assez "classique" du mauvais roman, une histoire de femme, on ne voit même pas très bien ou l'auteur nous emmène. Ensuite, une troisième époque vient s'imbriquer dans l'histoire, XVIII ème siècle, un vieux monsieur nous raconte ses aventures un peu lubrique avec sa maîtresse ainsi que la trahison de son "majordome", cette partie n'amène tjs pas grand chose au roman mais on prend son mal en patience et nous voici dans la dernière ligne droite de ce mauvais suspens... retour dans la vie de notre restaurateur de sculpture, un meurtre (classique) , il faut chercher très loin le lien entre ce meurtre-ci et les autres parties du livre, on ne voit donc tjs pas ce que l'auteur voulait nous dire et.... last but not least, enfin on en voit le bout, l'épilogue de cettte aventure, retour au Moyen Age ou le pauvre prisonnier comprend pourquoi il est en prison, raison qu'on a compris dès le début du roman.
Il est à mettre dans le même sac que la règle de 4 de Cadwell (il est même plus mauvais) et des romans de K.Neville ! J'imagine que
Barry Unsworth a essayé de surfer sur la vague du Da Vinci Code mais, il faut reconnaitre qu'il a du tomber de la planche de surf !
Même sur la plage ce roman est insipide, incolore, plat et super plat !