Astérix, tome 31 : Astérix et Latraviata

Dès la parution du multi-défix 2021, je n'ai eu qu'une idéfix, me jeter abraracourcix sur la lecture d'un Astérix. Je n'en avais d'ailleurs plus lu depuis les calendes gréco-romaines et je me faisais une grande joie de me remémorer de délicieux moments de franches rigolades.

Quelle tragédix de constater que ma collection avait disparu lors de la Grande Traversée de la vie et c'est donc grâce à une amie Helvète aussi fraîche que Falbala tant elle a Bonnemine qui m'a prêté le sien que j'ai pu lire cet Astérix et Latraviata.

C'est dans ce contexte que j'ai débuté cet opus qui me permettra de valider mon itemus.

Est-ce à cause de mon agecanonix, est-ce par la faute de ma vue panoramix de l'ensemble de l'oeuvre des éditions AlbertRené, alors que j'aurais pris une assurancetourix que j'allais franchement me bidonner, qu'en fait je suis resté un peu sur ma faim ?

Pourquoi, l'histoire m'a paru aussi mince qu'Obélix est gros ?
- Non Môssieur, je ne suis pas gros, juste un peu enveloppé.
Pourquoi, les échanges m'ont-ils paru aussi plats que les limandes d'Ordralfabétix ?
-Il est plus frais mon poisson ?

Les effets de la potion magique ce seraient-ils atténués ?
Et pourtant, comme dirait César : « vous méritez un Moi d'or » pour l'ensemble de votre carrière… de menhirs.

Cet album m'a un peu moins plu que les autres aventures d'Astérix et Obélix. Il y a pourtant de bonnes idées, comme les parents d'Astérix et Obélix que nous rencontrons pour la première fois et qui sont le portrait craché de leurs rejetons. On croise aussi des personnages des précédents album, comme Falbala et Tragicomix ou Roméomontaigus, toujours égal à lui-même...
Bien qu'elle donne son nom à l'album, le personnage de Latraviata, actrice et sosie de Falbala, n'est pas autant exploité qu'il ne l'aurait mérité, si ce n'est pour faire tourner la tête à Astérix et Obélix au grand dam de leurs mamans qui voudraient les voir avec de gentilles épouses pour les dorloter.
L'intrigue m'a semblé moins fouillée, moins originales que dans d'autres albums, il n'y a pas autant d'humour, et les jeux de mots sont moins piquants.
Enfin bref, c'est une lecture amusante, mais pas autant qu'on peut attendre des aventures d'Astérix et Obélix...

Il y a de bonnes idées dans cet album : faire apparaître les parents d'Astérix et Obélix, introduire une comédienne qui joue le rôle de Falbala, traiter l'opposition entre César et Pompée.
Et pourtant ça ne fonctionne pas. L'intrigue sonne faux, les gags tombent à plat, et le côté déjanté (qui annonce le délire de "le ciel lui tombe sur la tête") ne colle pas du tout avec l'esprit de la BD.
Mes enfants ont beaucoup ri, pour ma part je me suis sentie en permanence à côté de la plaque. Et en lisant une aventure d'Astérix, héros de mon enfance, c'est une expérience des plus désagréables.

C'est l'anniversaire d'Astérix et Obélix, ils reçoivent en cadeau de leurs parents un glaive et un casque romains vendus par un légionnaire contre de la cervoise. Mais il s'avère qu'ils appartiennent à Pompée. Pour les récupérer, Roméomontaigus embauche une comédienne, Latraviata, qui va se faire passer pour Falbala et essayer de profiter du petit faible que nos deux héros ont pour cette dernière.
Bien sûr, cet album n'est pas au niveau des premiers de la série, et l'épisode d'Astérix chevauchant le dauphin tombe comme un cheveu sur la soupe voire semble carrément hors de propos, mais on sourit quand même souvent et l'histoire se tient à peu près. le principal intérêt, qui fait le ressort comique de cet album, réside sans doute dans l'apparition (certes tardive au 31ème album!) des parents d'Astérix et Obélix, avec des mères qui veulent les marier et des pères qui leur ressemblent comme deux gouttes d'eau!

Non, vous ne voyez pas double. Il y a bien deux Falbala !
Pompée a égaré ses armes. Vendues aux parents de nos deux héros par un homme qui préfère boire que s'enrichir et ses derniers vont les offrir à leurs fils pour leurs anniversaires. C'est Latraviata déguisée en Falbala qui va être chargée de les récupérer.
C'est une première, de voir enfin les parents d'Astérix et Obélix. Mais l'histoire est quand même un peu plate. Nos deux héros sont amoureux ou combattants. Les jeux de mot sont inexistants mais les dessins restent très beaux et c'est déjà ça.

Le canadadry n'a jamais dépassé le rôle de copie….
Voilà en résumé le sentiment après avoir tourné la dernière page de cet album d'Uderzo.

Certes il y a des pistes intéressantes : la rencontre avec les parents d'Astérix et Obélix. le stratagème imaginé par les romains pour récupérer un casque et un glaive n'est pas mal trouvé. L'apparition de Latraviata et son rôle sont une bonne base et les combats avec les romains bien présents (peut être même trop)….

Mais les jeux de mots, des scènes comme celle du dauphin pour sauver Astérix de la noyade sont tirés par les cheveux. le dénouement est rapidement traité alors que l'on a eu certaines longueurs au sein du village.

En bref, un album encore en deçà de ceux avec Goscinny même s'il reste le plaisir de retrouver nos irréductibles gaulois.

Un Astérix à la fois original mais qui met un peu de temps à se mettre en place. le point positif: on en apprend un peu plus sur les familles des héros (les parents d'Astérix et d'Obélix) et en parallèle j'ai trouvé le personnage de Falbala un brin agaçante... même si elle reste une sorte de pivot au sein de l'épisode pour ensuite introduire un peu tardivement Latraviata. Les deux personnages principaux me font toujours autant rire et cela reste l'essentiel dans les aventures d'Astérix!

Tout change, sauf peut-être dans le village de l'irréductible petit Gaulois.
Mais vraiment tout change, même les aventures de nos héros qui ne semblent plus être ce qu'elles étaient, et celle-ci ne m'a pas emballée plus que ça....
Je l'ai même trouvée un peu bâclée, je suis restée sur ma faim....
Dommage.

Sur cet album, comme depuis plusieurs déjà, Uderzo est seul aux commandes.
Les albums où il est seul étant jugé par la plupart comme étant moins bons, je ne suis pas toujours d'accord avec cet avis populaire. Et pourtant, ici, je suis bien obligé de l'avouer, c'est moins bon.

Je lis du Astérix et je passe quand même un bon moment, mais cet album n'est malheureusement pas au niveau de ce qui a pu se faire précédemment.
Et c'est bien dommage, l'idée de Latraviata qui prend la place de Falbala pour semer la zizanie au sein du village Gaulois est plutôt bonne, mais malheureusement mal exploitée.

Dans cet album, Astérix et Obélix [fêtent leur anniversaire. On apprend qu'ils sont nés le même jour. Leurs mamans leur font la surprise de venir et sont bien décidées à leur trouver une fiancée à chacun. /masquer] C'est là que Falbala entre en scène.
C'est toujours sympa de lire un album d'Astérix, j'ai passé un moment agréable et drôle. Bref, ça passe toujours bien.