Gotham vient juste de se sortir des griffes du Joker, panse ses blessures, tant psychologiques (les habitants sont traumatisés, les fans et hommes de mains du Joker sont toujours planqués en ville) que physiques (maisons brûlées, magasins pillés..), que déjà une autre menace se profile à l'horizon.
L'Épouvantail !!
Un toxine lâchée dans l'asile d'Arkham qui fait penser à celle du Joker, et la destruction de cet endroit mythique. Des épouvantails placés dans des lieux stratégiques. Tout cela déclenche un vent de panique dans une population aux nerfs à vif. La peur, l'arme favorite de ce vilain classique du batverse.
Le nouveau maire, ancien policier aux convictions anti-masques, doit trouver des solutions pour rassurer sa population et ça tombe bien, un chef d'entreprise, Simon Saint ça ne s'invente pas (une sorte de Jeff Bezos), lui propose un accord qu'il peut difficilement refuser.
Mais n'est-ce pas s'allier avec le diable ?
Si on ajoute à tout ça le Collectif Unsanity qui propose aux habitants de Gotham d'effacer leurs mémoires pour ensuite lutter contre le système et changer de paradigme, ben notre bonne vieille chauve souris à du taf sur la planche.
Donc beaucoup d'action dans ce tome.
Un Épouvantail plus effrayant que jamais. Je ne pensais pas que ce personnage avait autant de charisme. J'avais en tête un mec dérangé mais assez inoffensif au final, alors que là il est bien flippant, organisé et machiavélique.
Un duo Ghost Maker / Harley Quinn dont l'alchimie me plaît beaucoup.
Un Batman qui se pose des questions quand il a l'occasion de voir ce que propose le Collectif Unsanity. On le sent tenté par la proposition d'une remise à zéro et d'un nouveau départ.
Gros cliffhanger pour finir qui donne envie de se jeter dans la suite.
Au dessin toujours
Jorge Jimenez donc forcément du plaisir à l'état pur.
Bref un bon tome d'introduction à ce qui va se passer dans les deux suivants, il pose bien les bases.
A suivre.