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Nice House on the Lake tome 2 sur 2

Alvaro Martinez (Autre)
EAN : 9791026825029
192 pages
Urban Comics Editions (31/03/2023)
4.1/5   424 notes
Résumé :
Ils s'imaginaient passer un chouette week-end dans une somptueuse villa en bord de lac. Onze "élus", réunis par leur ami commun, Walter, à priori doux et sympathiques. Mais au terme de la première soirée, le scénario idyllique tourne au cauchemar éveillé lorsqu'ils assistent, impuissants, à la fin du monde... Depuis, chacun cherche à sa manière à déjouer les plans de leur ami-ravisseur, mais difficile de trouver un sens à l'impensable. Alliances, trahisons, pressio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Seconde partie d'un diptyque qui n'est en fait que la première saison d'une série. Espérons que le niveau du scénario va rester à un tel degré d'excellence et que les auteurs nous éviterons une fin décevante (comme dans la série tv Lost, par exemple !).
Parce que excellent, pour le moment c'est le bon mot. La première partie nous avait pris au tripes, surpris, angoissé et nous avait laissé sur un suspens et un rebondissement qui demandait une suite et des explications. Et bien, la suite, on l'a. Quant aux explications …
Résumons : Un énigmatique personnage, Walter, avait invité dans une superbe propriété au bord d'un lac (d'où le titre) une dizaine de personnes qu'il avait croisé au cours de sa vie et avec qui i avait sympathisé. Ces personnages, très différents les uns des autres se rendent compte que dans cette maison, ils échappent à la fin du monde orchestré par Walter lui-même ou des êtres comme lui, car Walter n'est pas humain.
Au début du deuxième tome, les personnages semblent avoir perdu la mémoire du premier épisode, mais pas tous. On ne peut pas trop en dire pour ne pas dévoiler l'intrigue de la première partie, que je vous conseille très fortement à lire.
Dans cette suite, Walter est plus présent, mais surtout on continue d'explorer les personnages les uns après les autres, leur psychologie, leur passé, leur réaction face à la fin du monde, dans une tension qui ne se relâche jamais.
Chaque chapitre nous apporte une révélation, percute nos certitudes, fait croître le malaise, le suspense. On est dans un véritable thriller psychologique et on nous délivre ça et là quelques maigres réponses sur le contexte, qui, en vérité, ne font que nous enfoncer un peu plus dans la perplexité. Mais c'est tellement bien construit, qu'on en redemande.
Et parfois, on se rend compte que les réponses étaient là depuis le début, dans des parties de dialogues, dans des dessins.
On est dans un récit clairement fantastique, mais il s'agit aussi d'une plongée dans les tréfonds de l'âme humaine, avec ses espoirs, ses peurs, ses horreurs.
Les dessins d'Alvaro Martinez Bueno sont toujours aussi parfaits pour illustrer ce style de récit. Un style très réaliste, poisseux, qui participent à la montée de la tension, avec des pleines pages superbes d'émotion, comme celle, page 134, où la détresse et la tristesse n'ont pas besoin de mot pour nous percuter tel un uppercut au visage.
Une oeuvre à part dans le bande dessinée actuelle. Cela ressemble fortement à ce que l'on pourrait classer dans la catégorie chef d'oeuvre du neuvième art.
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Voilà plus d'un mois qu'ils sont coincés dans cette villa somptueuse... Tandis que Reg, l'artiste, a fait son entrée en scène, Norah, elle, semble enfermée dans une pièce annexe et n'a plus de contact avec les autres. Walter, lui, déambule, parmi le groupe comme si de rien n'était. Et pour cause : il a effacé la mémoire de ses amis qui ont oublié que le monde a disparu, qu'ils sont enfermés ici par sa faute. Peu à peu, des événements inattendus vont le pousser à modifier son plan initial...

Toujours enfermés dans la somptueuse maison au bord du lac, les dorénavant onze invités tentent de s'organiser au mieux, essayent de comprendre pourquoi ils sont là et surtout pourquoi ils sont maintenant immortels. Dès les premières pages, l'on devine que Walter a rebattu toutes les cartes en effaçant partiellement la mémoire de ses invités. Aussi, de nombreux questionnements, suppositions ou spéculations émaillent ce tome. James Tynion IV nous plonge, une fois encore, dans une ambiance étouffante, quasi irrespirable, et oppressante. Il joue avec nos nerfs admirablement en nous offrant une suite intelligemment orchestrée et maîtrisée. Chaque chapitre commence, cette fois aussi, par une scène du futur qui laisse présager le pire, tandis que les flashbacks et les messages plus anciens échangés ajoutent une certaine tension. Ce second tome clôt le cycle un, autant dire que la suite est prometteuse, l'auteur nous engageant dans une toute nouvelle voie. Graphiquement, Álvaro Martínez Bueno, avec ses planches travaillées, inquiétantes parfois, et Jordie Bellaire, avec sa palette de couleurs sombres, s'accordent à merveille pour nous offrir des planches aussi belles, stupéfiantes qu'effrayantes.
Un premier cycle puissant...
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On se retrouve cette fois-ci pour le tome 2 de la saga « The Nice House on the Lake » car oui, je vous l'avais promis qu'on se retrouverait sous peu. Et comme dit l'adage, « chose promise, chose due ». J'y tiens. Bon pas besoin de replanter le décor on est d'accord ? Si je résume ma critique du premier tome, en gros, j'ai grave kiffé. Forcément, j'ai attaqué cette suite sous les meilleurs auspices. Mais d'un autre côté, j'avais de grosses attentes car, pour être franc, cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu un comics aussi abouti. Alors l'essai a-t-il été transformé une seconde fois ? Oh que oui, et haut la main.

Mais commençons tout de suite par la partie la moins agréable et lançons un petit, tout petit octogone. Je ne vais pas casser des bras, promis, juste mettre quelques soufflets bien placés. Vous avez forcément vu passer des critiques de personnes déçu(e)s par ce second volet du fait que, à leur humble avis, l'histoire ne progressait pas assez, n'est-ce pas ? Eh bien ne les écoutez pas et jetez-les en pâture aux lions. Bon allez, je charrie, je peux comprendre leur point de vue – du coup pas de soufflets pour ce coup-ci mais restez sur vos gardes ça peut péter à tout moment - même si j'ai un tout autre regard sur la chose.

La trame scénaristique progresse lentement, on est tous d'accord là-dessus. Mais est-ce vraiment dérangeant ? Pour les amateurs (y a-t-il vraiment des amatrices des deux gus que je vais citer ? faites-le moi savoir dans l'espace commentaires je suis curieux) de Sylvester Stallone ou Vin Diesel peut-être, mais pour les autres ? A mon sens non, pour peu qu'on soit attaché(e) ou intrigué(e) par les personnages et leurs destins. Bien au contraire.

Car oui, dans cette suite nous basculons dans le thriller psychologique, avec des passages aux allures de drame bien noir comme il faut, là où le premier tome posait les bases de cet univers écorché et chaotique lové dans un écrin de velours (oui je touche ma bille en prose quand je le veux, je ne raconte pas que des conneries hein). Vous l'aurez donc compris, les personnages, avec leur passé, leurs états d'âme et leurs pensées en pagaille, seront le coeur de cet opus et toute l'histoire gravitera autour d'eux, et seulement d'eux.

Donc n'espérez pas en apprendre plus sur le mystérieux Walter ou encore l'origine de cette apocalypse. Il n'en sera rien et en même temps, a-t-on besoin de le savoir quand tout le reste à côté est passionnant ? Donc préparez-vous à savourer un huis-clos oppressant, où la tension est aussi palpable que celle de la ficelle du string de Kim Kardashian, et laissez-vous porter par ce tourbillon d'émotions sans chercher pas à en savoir plus… du moins pour l'instant. Car oui, une suite semble inévitable une fois la dernière page tournée. Ouf, celles et ceux qui ont convulsé à l'idée de ne pas en apprendre plus sur Walter dans ce volet vont peut-être se détendre. Mais jusqu'à quand ? Allez savoir.

PS : par contre s'il n'y a pas de suite avant 2025 je vais péter un câble, je vous aurai prévenu(e)s
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Suite de l'histoire et fin du premier cycle...
Les choses évoluent, les données se complexifient et les tensions sont de plus en plus palpables.
Une lecture intéressante et très prenante qui sort un peu des cadres habituels et qui, je pense, pourrait vraiment convenir à une adaptation en série tant il y a de matériel narratif à exploiter.
Le dessin est vraiment sympa, avec un trait nerveux et expressif et une mise en couleur assez particulière, très riche et complexe.
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« The Nice House on the Lake » tome 2, voit James Tynion IV pousser les manettes à fond au niveau de la paranoïa ambiante régnant dans la maison. Juché sur les hauteurs d'un lac, elle est absolument sublime, mais ne peut masquer le malaise et la folie entraînant tout dans son passage. Walter se fait démiurge et l'on apprendra au fil des pages ce qu'il est véritablement. le suspens est bien mené et monte crescendo. La violence du cataclysme ayant détruit l'humanité toute entière, n'est pas sans conséquence, bien évidemment, sur le devenir des élu(e)s habitant la propriété. La colère gronde au fur et à mesure des révélations. C'est beaucoup plus violent que dans le premier tome, l'histoire prend une ampleur certaine et l'on va comprendre les velléités des uns et des autres. le personnage au coeur de cette histoire kafkaïenne, c'est bien évidemment Walter. Un être voulant être aimé des élu(e)s mais dont la véritable nature cache une noirceur de sa mission toute autre. Je ne dévoile rien d'autre sur Walter pour ne pas vous ôter le plaisir de la découverte. le climat est anxiogène, digne d'un Stephen King dans sa folie. A la toute fin du Comics, il est noté « Fin du cycle un. » On peut donc légitimement espérer d'autres comics sur une série qui m'a beaucoup plu. Scénario et illustrations sont au diapason d'un récit secoué par des rebondissements amenant une lecture sans temps mort. le rythme est soutenu et sans manichéisme car, on arrive à ressentir de l'empathie, même pour Walter, prisonnier d'une mission supérieure. Je ne peux que vous recommandez ce second tome. Si vous avez aimé le premier, sachez que ce second tome est encore plus dense, violent et fou. Une folie qui saisit tous les élu(e)s de la maison au fur et à mesure des révélations émaillant l'histoire. J'ai beaucoup aimé.
Lien : https://thedude524.com/2024/..
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critiques presse (6)
BoDoi
14 juin 2023
Cette transition d’un thriller à clés à un drame de potes plus traditionnel type Peter’s Friends ou Les Copains d’abord, s’opère de manière assez organique et ce deuxième tome s’avère au moins aussi passionnant que le premier. Et bonne nouvelle : s’il apporte une conclusion satisfaisante à cette histoire, il ne la clôt pas et annonce au contraire un « deuxième cycle » qu’on attend avec impatience.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
25 avril 2023
Huis clos - ou presque - haletant, The nice house on the lake n’a pas encore révélé tous ses secrets…
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
17 avril 2023
Un huis-clos qui devient de plus en plus éprouvant avec un Walter qui tire les ficelles des sentiments de ses hôtes, les manipule mais pourquoi ? Contrairement à ce qui est souvent dit il n’y a rien de vraiment horrifique dans cette maison aux secrets.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
11 avril 2023
L'écriture de Tynion IV est d'une extrême subtilité, entrant dans les méandres des états d'âme de chacun, sur le regard qu'ils peuvent porter sur leur hôte, mais surtout sur les autres "prisonniers".
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
11 avril 2023
Second tome qui confirme tout le bien que l'on pensait de cette série après la lecture du premier, "The Nice House of the Lake" se permet non seulement de résoudre les mystères immédiats mais aussi d'ouvrir de nouvelles perspectives devant conduire à un second cycle.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LesComics
27 mars 2023
Alors que la fin du monde a lieu tout autour d’eux, Walter a réuni ses amis dans une splendide maison afin de les protéger. Walter est en réalité une créature non-humaine, dont les pairs sont à l’origine du désastre. Ses amis sont pourtant bien décidés à ne pas vivre dans la prison dorée qu’il leur a préparé.
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les gens ne supportent pas qu'on leur rappelle à quel point on les connaît. À quel point ils nous sont transparents. Ils n'aiment pas qu'on puisse voir leur part d'ombre. Leur part laide.
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Pas un seul d'entre eux n'acceptera de s'installer dans ton petit paradis bidon tant qu'il pensera pouvoir retrouver sa vie d'avant.
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 Et toi, comment tu l’imagines la fin du monde ? »

Derrière le décors carte postale et l'invitation se cache une autre réalité toute… la fin du monde c’est pour maintenant !

Impossible d'en dire plus sans dévoiler des infos réservées à celles et ceux qui seront titillé(e)s par l’idée de plonger dans ce récit que je vous conseille fortement!

Côte scénario, James Tynion IV en appelle à ses mentors (mais pas que) pour nous absorber dans son univers apocalyptique, rythmé par les petits secrets de protagonistes, leurs alliances et leurs trahisons.

On retrouve l’ambiance des meilleurs huis clos de Stephen King pour animer la cohabitation des élus de Walter, des visions d’horreur à la hauteur des scénaristes Clive Barker ou John Carpenter, et on ressent l’esprit de celui qui lui a donné envie de devenir scénariste, l’auteur Neil Gaiman, le père de la série mythique « Sandman », qu’il cite et qu’il fait dessiner dans son ouvrage.
Côté dessin justement, nous ne sommes pas en reste, car Alvaro Martinez Bueno parvient parfaitement à incarner ces influences avec un trait ciselé, invasif et marquant.

Récompensé par 4 Prix Prix Eisner, « Nice House in the lake » est donc une petite claque, intrigante, addictive et dérangeante.

Et le meilleur, c’est qu’il s’agit d’un premier cycle, dont le cliffhanger nous frustre mais nous tient déjà en haleine en attendant la suite ! 
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Je suis… Quelque chose d’autre. Votre langue ne dispose pas des mots adéquats pour me décrire.
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Rien n’est plus dur que de devoir trancher. On se met tout le monde à dos. Même quand on pense agir pour le mieux.
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Videos de James Tynion IV (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Tynion IV
1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de coeurs de Vincent et la librairie Sanzot à Paris. - Anne Bonny de Matteo Mastragostino et Alessandro Ranghiasci à la boîte à bulles - The Nice House On The Lake #2 Scénario: James Tynion IV ; Dessins: Martinez Alvaro Édité par: Urban Comics - Evol par KANEKO Atsushi, édité par Delcourt / Tonkam 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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