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Body language tome 1 sur 2
EAN : 9782253243885
448 pages
Le Livre de Poche (29/03/2023)
4.16/5   169 notes
Résumé :
Cassie Raven est technicienne à la morgue de Camden le jour, apprentie taxidermiste le soir. Son job, c’est préparer les corps et assister le médecin légiste. Elle coche toutes les cases du stéréotype de la fille bizarre : un peu gothique, piercée et tatouée de partout. Elle est persuadée que les cadavres peuvent vous donner des indices sur les causes de leur mort, à condition de les « écouter ». Un matin, elle trouve comme première cliente son ancienne prof, Mme E.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
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Voici le premier tome d'une série peu conventionnelle à ne surtout pas manquer si on est fan de romans policiers et d'enquêtes criminelles ! Et pour cause, notre héroïne, Cassie est une jeune technicienne à la morgue de Camden qui ne passe pas inaperçue de par son look et de par son don qui lui permet d'écouter les derniers mots prononcés par les défunts.

Alors que l'on peut s'attendre à une lecture qui peut s'avérer très glauque avec des touches fantastiques, il en est tout autre. Je me suis très facilement attachée à Cassie que j'ai trouvé très lumineuse malgré ses zones d'ombres et ses faux airs gothiques. Il en va de même pour les personnages que l'on découvre tout le long du récit que ce soit l'inspectrice Phyllida Flyte ou encore la grand-mère polonaise de Cassie.

J'ai adoré me plonger dans ce livre qui dormait depuis plusieurs mois dans ma bibliothèque que j'ai trouvé très original et unique. La plume très fluide et efficace de A.K. Turner nous offre une lecture prenante qui nous fait voyager dans un quartier emblématique de Londres.
J'ai maintenant hâte de me lancer dans sa suite pour retrouver Cassie et Phyllida Flyte travaillant ensemble pour résoudre une nouvelle enquête !
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C'est un polar sympa et divertissant avec quelques inventions intéressantes mais qui ne bouleversent pas le genre.
Cassandra Raven, ou Cassie, est technicienne sénior en anatomopathologie dans la morgue d'un hôpital londonien. Elle a la particularité d'avoir le look gothique, tatouée, piercée et d'être une ancienne squatteuse amatrice de joints. Mais elle a aussi le don de parler aux cadavres qu'elle autopsie et de percevoir parfois leurs réponses. Un jour, elle voit arriver sur sa table de dissection le corps de Géraldine Edwards, son ancienne professeure de science, celle qui l'a sortie de la rue. Cassie n'accepte pas les premières conclusions de l'enquête : « mort accidentelle par noyade dans sa baignoire » et décide de mener ses propres investigations...
Il y a quelques longueurs mais dans l'ensemble « Body Language » se lit d'une traite. On n'est pas saisi par la tension dramatique ni par l'intrigue, mais l'auteur sait retenir notre attention de bout en bout de cette histoire assez extraordinaire.
On passe un bon moment en compagnie de cette séduisante légiste.
Traduction de Claire Breton.
Editions Alibi, le Livre de Poche, 443 pages.
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Technicienne à la morgue de Camden (GB), la jeune Cassie cumule un look pour le moins iconoclaste, une impertinence ravageuse et la drôle de manie de « communiquer » avec les cadavres qu'elle prépare pour l'anatomopathologiste en charge des autopsies. le hasard lui adresse le corps de son ancienne professeure qui lui avait remis le pied à l'étrier alors qu'elle était au plus bas dans sa vie. Cassie refuse de croire à une mort naturelle et mène sa petite enquête dans le cercle familial de la défunte. Elle devra composer avec l'inspectrice Flyte qui ne la porte guère dans son coeur.
Tous les ingrédients d'un polar réjouissant sont concentrés dans cet ouvrage tour à tour facétieux, émouvant, hilarant et toujours percutant. Premier tome d'une trilogie originale qui s'annonce plutôt décapante !
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« Body language » est un polar tout à la fois original et prenant avec notamment un personnage central et principal assez détonnant : Cassie. Cette jeune femme au look gothique et arborant de nombreux tatouages travaille à la morgue, préparant les corps et assistant le médecin légiste lors de la réalisation d'autopsies.

Son rapport à la mort est assez singulier : ayant perdu assez jeune ses parents, elle collectionnait par ailleurs les cadavres d'animaux dans son enfance et depuis qu'elle travaille elle s'est découvert le don de « communiquer » avec les défunts.

« Asociale »dans certains aspects, elle va devoir se confronter à une jeune inspectrice plutôt retors à son encontre, alors qu'un cadavre a été dérobé à la morgue … puis devoir prendre sur elle lorsqu'une femme qui lui est chère personnellement lui est confiée et l'amène à enquêter sur les causes réelles de son décès.

Au final, malgré un topo sombre a priori, et des caractères diamétralement opposés, le duo constitué de Cassie et de l'inspectrice Phyllida Flyte est plaisant pour ce premier volet d'une saga dont on attend patiemment la suite !
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Les morts de Camden
Cassie Raven est technicienne en anatomopathologie, employée à la morgue de Camden, quartier populaire londonien. Elle adore son travail qui consiste à préparer les corps avant qu'ils soient autopsiés, elle en prend grand soin, leur parle même comme s'ils s'agissaient de personnes encore vivantes. Et quelque fois, les morts lui parlent aussi… Evidemment pas de grandes conversations mais Cassie capte quelques mots qui semblent flotter dans l'air et qui souvent, l'aide à mettre le légiste sur la « bonne voie »… Un jour ordinaire, Cassie réceptionne le cadavre d'une femme qui se serait noyée dans sa baignoire. Il s'agit de Mrs E, Geraldine Edwards, qui quelques années plus tôt a littéralement sauvée Cassie de la rue. En effet, a dix-sept ans, Cassie en échec scolaire avait quitté le petit appartement de sa grand-mère (qui l'élevait seule depuis que ses parents étaient morts) où elle étouffait et était partie vivre dans un squat avec son petit copain… de squat en squat, de drogue en drogue, Cassie s'était retrouvée à vendre le petit journal des sans-abris devant une supérette. Invisible aux yeux de tous… sauf de ceux de Mrs E, professeur de sciences qui peu à peu avait gagné sa confiance et sentant tout le potentiel de la jeune fille l'avait persuadée de reprendre ses études et de passer ses A-levels. Cassie lui doit beaucoup et en premier lieu, trouver ce qui lui est vraiment arrivé car Cassie ne croit pas à la thèse officielle : Mrs E éméchée qui aurait perdu connaissance dans son bain et s'y serait noyée… Encore plus lorsque Mrs E lui murmure « Cassandra. Ce n'est pas encore mon heure. »…
J'ai adoré ce polar atypique et le personnage de Cassie, jeune femme intelligente, intuitive, empathique (notamment avec les endeuillés, certains passages m'ont particulièrement touchée) mais qui manque cruellement de confiance en elle et souffre manifestement d'un syndrome de l'attachement. Bien qu'elle soit parvenue à se sortir de la rue, elle n'a pas oublié son passé de sans domicile fixe et certains de ses amis de galère, peu conventionnelle, elle a des tatouages, des percings, mais quand elle se retrouve chez sa Babcia elle redevient la petite fille de quatre ans qui apprend qu'en un instant, elle est devenue orpheline… Elle colle parfaitement au quartier de Camden, autre personnage du roman (d'ailleurs ça m'a fait penser qu'il y a longtemps que je ne suis pas allée à Londres… A programmer d'urgence bien que ma liste d'envie de voyages ressemble dangereusement à ma PAL !). Quant à l'inspectrice Phyllida Flyte dont la personnalité semble à mille lieues de celle de Cassie, elle gagne au fil des pages la sympathie du lecteur (et celle de Cassie). L'intrigue policière n'est pas en reste, elle est soignée et maline, le suspens va crescendo et l'intérêt ne faiblit pas.
Je vous recommande ce polar, très loin des tables d'autopsies de Kay Scarpetta ou de Temperance Brennan, beaucoup plus authentique et attachant.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle finit par sombrer dans le sommeil, seulement pour être réveillée par son bipeur au milieu de la nuit. La tonalité stridente aurait effrayé n'importe quel chat normal; Macavity, lui, se contenta d'observer sa maîtresse sans sourciller depuis l'oreiller voisin. Son regard sardonique semblait dire: Tu fais vraiment un boulot de con - un sentiment qu'à cet instant, Cassie ne pouvait certes pas contester.
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Dès son premier jour de travail à la morgue, cinq ans plus tôt, Cassie avait trouvé tout naturel de parler aux défunts dont elle avait la charge, de les traiter comme s’ils étaient toujours en vie, toujours des personnes.
Et de temps à autre, il leur arrivait de lui répondre.
Ce n’était pas comme quand un vivant parlait - déjà, leurs lèvres ne remuaient pas -, et l’instant était toujours si fugace qu’elle aurait presque pu se l’être imaginé. Presque. La plupart du temps, ils posaient une question du style Où est-ce que je suis ? Ou Qu’est-ce qui m’est arrivé ?, simple reflet de leur perplexité à se trouver dans ce lieu étrange. Mais parfois, Cassie était convaincue que leurs propos contenaient un indice sur la cause de leur décès.
La jeune femme n’avait jamais raconté à quiconque ces « conversations » : on la trouvait assez bizarre comme ça. Cependant, les autres ignoraient ce qu’elle avait au fond de ses tripes : les morts parlent - pourvu qu’on sache les écouter.
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Si le terme « condoléances » peut sem- bler compassé et vide de sens, Cassie se rappelait souvent qu'il dérivait du très beau verbe latin condolere: souffrir avec l'autre.
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Cassie lui dit tout ce qu'il fallait pour la rassurer, mais si son travail lui avait appris quelque chose, c'est qu'il n'existe aucune parole capable d'apaiser les regrets des vivants envers les morts.
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Il secoua la tête et se détourna, mais elle avait eu le temps de repérer un détail perturbant : l'éclat de larmes dans ses yeux.
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