Bilbo le Hobbit

Et dire qu'il ma fallut attendre de voir les films au cinéma pour me décider à faire le grand saut dans cet ouvrage! Dès les premières pages et la rencontre entre Gandalf et Bilbo le ton est donné, la magie opère. Bilbo est un petit être pantouflard qui n'aime pas que l'on vienne bousculer sa routine. le thé est à 16h et il n'en a jamais été autrement! Lorsque Gandalf sonne chez notre tendre hobbit, il ne se doute pas de l'aventure qu'il va vivre.
J'ai beaucoup aimé le message passé à travers les aventures de Bilbo qui, même s'il souffre, même s'il maudit cette aventure et qu'il tuerait pour retrouver son trou bien chaud, bien confortable (bien chiant?), il se rend finalement compte qu'il est vivant, qu'il se rappellera de cette aventure toute sa vie et sans doute changera sa manière de voir les choses à tout jamais.
Alors faisons comme Bilbo mes amis, voyageons, prenons des risques, osons l'aventure et quittons notre trou routinier car la meilleure façon de se sentir bien chez soi réside dans le fait de le quitter de temps en temps. Bon ni un sorcier ténébreux ni une bande de nains vont venir me bouger chez moi tant pis je vais me débrouiller seul!
A mettre dans les mains de tous les enfants, à lire au coin du feu. Bref une des meilleures passerelle vers le monde de fantasy selon moi.
(mention spéciale aux énigmes de Golum dans la montagne, un régal ;)

Eh voilà, ça y est, je l'ai lu! Depuis le temps qu'il était dans ma bibliothèque! C'est après avoir vu le film que je me suis décidée à le lire, pourtant il est rare, voire très rare, que je regarde le film avant de lire le livre!
J'ai d'abord été très surprise par les nombreuses différences entre la réalisation cinématographique et l'ouvrage de Tolkien. Un peu déçue, avouons-le aussi. le film m'avait bien plu et j'ai d'abord regretté de ne pas retrouver les Orcs, ou encore la belle Galadriel. Rien à faire, j'ai beau tourner les pages, ils ne sont pas là, nous cheminons avec les seuls nains, accompagnés de Bilbo...Baggins? J'ai toujours cru qu'il s'appelait Sacquet! Oui, bon d'accord, Baggins est le nom anglais...
Et puis petit à petit, je me suis laissée embarquer dans ce voyage vers la Montagne Solitaire. J'ai accompagné cette petite troupe que forment les 13 nains et le hobbit dans leurs aventures, leurs épreuves épiques.
J'appréhendais le face à face avec le dragon Smaug, craignant pour ces petits êtres une fin inéluctable (du moins pour les nains, car nous savons bien que Bilbo en revient, de cette aventure!). Et là, quelle surprise de constater que Smaug disparaît si vite! Je n'en dirai pas plus mais je trouve cependant sa fin trop rapide, trop simple. Mince quoi, le but de toute l'histoire c'est de récupérer le trésor des nains gardé par le terrible Smaug et donc de faire disparaître celui-ci, et il est hors-jeu si facilement!
J'avoue avoir relu le passage plusieurs fois pour vérifier que j'avais bien compris car j'avais entendu parler d'un terrible combat final et là je ne trouvais pas mon compte. Or il y a bien un combat, mais il n'est pas celui que je croyais. Une affreuse guerre, pour un final grandiose.
Voilà donc, je referme le livre, satisfaite de ma lecture et méfiante quant aux deux opus à venir au cinéma...

Pourquoi me suis-je lancé dans la lecture du Hobbit ? Je connaissais déjà les grandes lignes de l'intrigue, puisque j'avais déjà lu une adaptation en BD de ce récit. Je peux pas non plus dire que c'était le style qui m'intéressait, la psychologie des personnages, ou je ne sais quoi d'autre. En tout cas, toujours est-il que je m'y suis lancé. Ce fut une jolie découverte. Il y a dans le Hobbit un souffle épique, qui n'est pas désagréable. C'est ce souffle qui emporte tout ( à commencer par le lecteur ) qui fait peut-être l'intérêt du Hobbit.
Cependant, le Hobbit reste un oeuvre secondaire dans l'oeuvre de Tolkien. La grande oeuvre de Tolkien, ce n'est pas un livre, c'est un ensemble de livre, c'est ce sur quoi il a travaillé toute sa vie : la Terre du Milieu, dont le Hobbit ne fait pas vraiment partie ( il devait être au départ un récit isolé ).
Donc, le Hobbit est une belle oeuvre, mais dont la lecture n'est vraiment pas indispensable.

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Il est assez inutile de présenter "Le Hobbit".
Tout le monde connaît, au moins de titre, le prélude aux "Seigneur des Anneaux".
Il s'agit d'un prélude plutôt modeste pour l'oeuvre ambitieuse des "Seigneur des Anneaux", qui, d'ailleurs, à la base, n'était pas censé exister, un petit prélude distrayant aux accents parfois épiques.
C'est, comme "Le Seigneur des Anneaux", une oeuvre relativement mineure dans l'oeuvre de Tolkien, qui n'a de supériorité sur les autres que d'avoir été publié de son vivant.
Il n'y a évidemment pas là l'ampleur de la mythologie que l'on trouve dans "Le Silmarillion", le chef-d'oeuvre de Tolkien ; ni la puissance de ce texte, ni l'art du conte qu'il y déploie.
Dans ses textes qui font de Tolkien l'Homère moderne, on ne peut qu'être impressionné par la richesse de la mythologie, par l'art du conte, par la puissance de l'auteur, qui nous submerge.
Toutefois, quoique d'une évidente infériorité aux Grands Textes de l'univers de Tolkien, on aurait tort de négliger entièrement "Le Hobbit" et "Les Seigneur des Anneaux".
Dans le cas du "Hobbit", nous avons affaire un roman jeunesse sympathique, qui, certes, n'a rien des chefs-d'oeuvre de Tolkien, des oeuvres gigantesques qui font de Tolkien l'un des plus grands créateurs de mythes de tous les temps, mais est sympathique quand même ; c'est-à-dire qu'il est facile à lire, agréable à lire aussi malgré quelques lourdeurs ; et, si je ne suis pas surpris que certains aient été déçu par "Le Hobbit", je pense toutefois que cette oeuvre fait passer un agréable moment, à défaut de nous éblouir par l'ampleur de l'ambition, l'imagination puissante, l'art du conte de Tolkien.

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Hier, je suis allé voir la magnifique exposition, sur Tolkien, à la Bibilothèque François Mitterrand. Moi, qui, admirait Tolkien, déjà, sans vraiment le connaître ( je n'ai lu que six livres, de cet illustre auteur ), j'en ai pris, plein les yeux : Tolkien, était un dessinateur, philologue, universitaire, imaginant à tour de bras, l'inventeur d'un monde, d'une richesse encore inégalée, même par certains dieux de la fantasy, même pas George R.R. Martin, qu'au demeurant, j'aime tant ( je dis ça, je suis loin d'avoir lu tous les écrits de George R.R. Martin, dont le sujet est Westeros-je n'ai lu, que les différents tomes du "Trône de Fer",-et, encore, pas tous, il me manque, le quinzième... ).
"Bilbo le hobbit", est une oeuvre assez mineure, à la proportion de ce qu'est l'oeuvre de Tolkien ( c'est, du moins, mon impression ), mais, n'importe quelle oeuvre de Tolkien, même mineure, est déjà une oeuvre, d'une richesse extraordinaire. "Bilbo le hobbit", ce n'est pas simplement, un roman d'aventures trépidant et plein d'humour, c'est aussi un texte, sur un certain nombre de valeurs, telles, que la loyauté, un texte, qui aborde des thématiques telles que le bien ou le mal, avec plus de profondeur, qu'il ne semble, au premier abord. En témoigne, le comportement parfois ambigu, de certains personnages.
"Bilbo le hobbit", est aussi une introduction magistrale, au "Seigneur des anneaux", que j'admire beaucoup. Et Tolkien, écrit un roman extrêmement distrayant, souvent drôle, qui respire la bonne humeur.
De la très bonne littérature !

Deuxième et troisième critiques collées par un administrateur.

ça y est ! enfin j'ai osé sauté le pas et lire monsieur Tolkien...
c'est bizarre, mais j'avais peur de ne pas y arriver.
J'ai adoré les films de la trilogie du Seigneur des anneaux... et dernièrement Bilbo le hobbit.
j'avais envie, mais j'avais peur que ce soit trop compliqué... et on m'a offert Bilbo... et je viens de le terminer... j'ai beaucoup aimé et cela m'a "décontracté" par rapport à Tolkien.... et je vais me lancer dans la trilogie.
j'ai pris plaisir à découvrir M. Baggins, Bilbo... son côté Took, aventureux. Il est beaucoup plus intéressant, complexe que l'on peut croire à première vue ! il mérite d'être connu lol
J'ai juste trouvé le début un peu lent... mais le rythme se prend et j'ai beaucoup aimé la dernière partie du livre, avec beaucoup d'action et de suspens.
bref, je conseille la lecture de ce livre !

"Dans un trou vivait un hobbit."
Il est des incipit de roman destiné à entrer dans la postérité. Celui-ci en fait partie. Et va plus loin même. Car cette première phrase marque le seuil d'une légende.

L'histoire raconte la quête entreprise par une poignée de nains menées par Thorin Ecu-de-Chêne, descendant du dernier grand roi siégeant à Erebor, la Montagne solitaire. le but est de récupérer ce royaume mis à sac et férocement gardé par Smaug. Un dragon cracheur de feu dont l'appétence pour l'or fut attisée par l'immense trésor entassé par les nains, dans la montagne.
Gandalf, le magicien gris qu'on ne présente plus, les accompagne en pointillés. Et il adjoint à cette fière mais parfois peu efficace compagnie de douze nains, le personnage de Bilbon. Ledit Bilbon étant un hobbit, race dont la vie grosso modo se résume à bonne (et abondante) chair, confort et vie paisible. Pas vraiment l'étoffe d'un aventurier... Même si Bilbon est doté d'un peu plus de curiosité que ses congénères. Bon, il faut bien avouer que Gandalf le pousse "légèrement" sur la route.
Et voilà notre fine équipe en route pour la Montagne solitaire, par monts et par vaux. Ils traversent périples et dangers multiples et variés, cela va de soi. La compagnie va rencontrer foison de personnages dont certains ne sont vraiment mais vraiment pas sympathique. Heureusement en toute chose équilibre est bon et nos héros reçoivent également de l'aide, et pas seulement des horions.

Les prémices du Seigneur des Anneaux se lisent dans ces pages, dans les chemins obscurs de l'Est et dans la réunion du Conseil blanc. On y rencontre des noms qui sont devenus familiers aux lecteurs de Tolkien, Bilbon et Gandalf les premiers, et puis Galadriel, Elrond, Saroumane, et bien d'autres encore.

Malgré les créatures malfaisantes et monstrueuses (brrrrr la forêt Vertefeuilles à l'Est des Monts venteux!!!) qui s'en prennent à la compagnie, le récit de Bilbon le Hobbit demeure moins sombre et d'un ton plus léger que la trilogie de l'Anneau.
Comme dans tous les récits de quête héroïque, la route et les nombreuses épreuves endurées renvoient en parallèle à un cheminement intérieur d'où les personnages ressortent changés de façon définitive. Bilbon bien sûr qui va se découvrir plus courageux et malin que prévu. Mais ses compagnons également, à commencer par Thorin qui le long du chemin n'est pas toujours facile à supporter...

Grands ou petits, un livre qui se dévore avec plaisir pour son univers si formidable. Mieux vaut d'ailleurs en découvrir toute la magie, et de loin, via le roman plutôt que par son adaptation cinématographique par Peter Jackson. J'avais aimé sa trilogie précédente. Mais son Bilbon ne m'a pas du tout accrochée.

Bilbo le Hobbit a été adapté (en triple exemplaire) au cinéma, si bien que certains lecteurs pensent qu'il s'agit d'une trilogie, comme le Seigneur des anneaux. Grand bien leur fasse ! Les éditeurs, qui sortent une nouvelle édition du livre chauqe année (avec la couverture assortie ou presque à l'affiche du nouveau film) renforce cette conviction. Ce n'est pas mon cas, je vous rassure tout de suite, mais j'ai voulu relire Bilbo, parce que plus de dix ans s'étaient écoulés depuis ma première lecture.
En effet, avant le Seigneur des anneaux, il y a Bilbo, oncle de Froddon. Il était un hobbit tout ce qu'il y a de plus casanier, paisible. Il sera à la fin du roman un tout autre être, plus vraiment fréquentable aux yeux des autres hobbits. Je crois cependant qu'il n'en a cure.
Lui qui n'aimait rien tant que rester chez lui traversera des contrées dont il ignorait l'existence, affrontera des dangers qu'il n'avait pas imaginé même dans ses pires cauchemars. Non seulement il les affrontera, mais il les dépassera. Ce ne sont pas les nains qui le sauveront, mais lui, le plus souvent, qui devra faire preuve d'ingéniosité et de courage pour se tirer de ces mauvais pas. Il faut savoir se mouiller dans la vie.
Un roman à lire absolument.

Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l'entrainent dans un voyage périlleux...

Je ne suis pourtant pas fan de ce genre d'univers mais j'ai adoré cette histoire comme j'avais adoré la trilogie du "Seigneur des anneaux" du même auteur. de plus, j'ai une vraie passion pour les voyages initiatiques d'où le héros ressort souvent grandi à la fin de son périple. C'est d'ailleurs le cas de Bilbo qui va parcourir un long voyage pour arriver à la montagne solitaire afin de braver le dragon Smaug qui s'est emparré de la fortune des nains. Contrairement à ses 13 compagnons, Bilbo s'averre être un personnage plein de courage et d'audace face aux différentes épreuves qui viennent entraver leur parcourt. J'ai beaucoup aimé son état d'esprit, toujours très juste, plein de bon sens et peu cupide surtout dans la partie finale ou il n'hésite pas à donner sa part du trésor pour rétablir la paix. Une belle histoire pleine d'aventures et de magie que j'ai fini rapidement afin de voir le film qui sort actellement en salles.

C'est à l'âge de 9 ans que j'ai découvert "Bilbo le Hobbit", lecture imposée à l'école primaire, dont je ne gardais pas un souvenir mémorable, loin de là (la faute, à mon avis, à un vocabulaire trop soutenu pour un enfant de cet âge, qui m'a empêchée de vraiment rentrer dans l'histoire).
A peine une paire d'années plus tard, je me suis toutefois lancée dans la lecture de la trilogie du "Seigneur des Anneaux" dont la richesse de l'univers m'a réellement subjuguée. Fervente admiratrice de Tolkien, j'ai pourtant continué à refuser de me replonger dans l'histoire de "Bilbo le Hobbit", jusqu'à cette année et la sortie imminente du film (presque) éponyme. Et quelle redécouverte...

Nous suivons Bilbo Baggins, hobbit à la petite vie bien tranquille, qui va pourtant être bien vite perturbée par l'arrivée chez lui d'un magicien, Gandalf, et de toute une tripotée de nains. Bilbo a en effet été présenté par le magicien comme un cambrioleur, exactement ce que recherchent les nains pour subtiliser leurs trésors perdus des griffes du dragon Smaug. Bilbo se retrouve donc entraîné bien malgré lui dans un voyage extraordinaire, qui le mènera à la rencontre, entre autres, de trolls, d'elfes de la forêt, mais aussi d'une étrange créature à qui il dérobera un étrange anneau de pouvoir...

Récit aux créatures fantastiques et personnages hauts en couleur, Bilbo le Hobbit est toutefois bien loin d'être un simple livre pour enfants. Dépourvu de toute mièvrerie, le roman nous fait voyager dans un univers déjà extrêmement riche, souvent gorgé de magie et d'onirisme, mais parfois aussi bien plus sombre, voire même presque empreint de cynisme par moments! L'aventure de Bilbo est captivante et l'on suit avec plaisir son parcours, où il prouve à chaque fois un peu plus qu'un petit être peut apporter beaucoup plus que ce que l'on pourrait penser. Et bien sûr, tout cela est conté avec tout le talent de Tolkien.

Une lecture donc très agréable, pleine de rebondissements et d'humour, qui plaira à petits (mais pas trop!) et grands.

Bilbo, jeune hobbit peureux et raisonnable est engagé par subterfuge par Gandalf, le magicien, pour cambrioler un trésor ancestral gardé par un redoutable et terrible dragon. Cette aventure périlleuse se fait en compagnie d'une bande de treize nains, avares et cupides.

Les événements et péripéties seront nombreux avant d'atteindre l'antre du Dragon. Magie, métamorphose, poison, courses poursuites, créatures merveilleuses ou damnées seront du voyage. Mais ensuite, comment trouver la porte secrète qui mène au trésor ? Et comment se débarrasser du dragon ? Enfin, en cas de victoire, quel partage opérer de toutes ces richesses ?

Un récit en forme de conte initiatique où nous voyons notre anti-héros se transformer peu à peu en vaillant et courageux aventurier. L'humour omniprésent tout le long du livre apporte une réel plaisir à la lecture.

A lire et à relire !

Lien : http://0z.fr/yNKBV

Le Hobbit... Ou le bouquin que j'ai en tas d'exemplaire, nan mais franchement !

Pitch :
Dans un trou vivait un hobbit... un hobbit tranquille, ce qui est la normalité pour un hobbit, nommé Bilbo Baggins/Sacquet/Bessac (ça, ça dépend des éditions).. Et V'l'a ti pas qu'un jour y a un drôle de zig louche, habillé tout en gris, avec un grand chapeau pointu et un bâton... il est louche, il lui bave deux trois trucs, alors que lui il fume sa pipe en faisant des ronds de fumée, et pi hop il se barre. Tant mieux se dit le petit hobbit, tant mieux...

Seulement faut faire attention avec les gars louches qu'ont des bâtons... ils font des inscriptions sur les portes, et après vous êtes envahie de nains... Des nains, des tas de nains qui pillent son garde-manger, chantent des chansons, et l'embarquent pour une aventure.. un cambriolage rien que ça ! Cambrioler un dragon.. Nan mais franchement dans le genre idée pourrie ça se pose bien là !
Pauvre petit hobbit...

Alors pour cette édition nous avons droit à Bessac... mais bien sûr... Et c'est le seul aspect négatif de cette édition, les noms et leur traduction, genre Fondcombe se transforme en Fendeval ( Rivendell en vo) et la Foret Noire en Grand'Peur (Mirkwood à la base)... et ça je dois dire mouais bof. Après je sais pas qu'elle fût la première traduction, mais vu que j'ai également lu le Seigneur des anneaux en anglais, j'ai toujours du mal avec les adaptations de nom.

Mais il faut dire que les panouilles niveau traduction ne datent pas d'hier avec Tolkien, d'ailleurs pour la première édition du Hobbit, le gars ( mais qui donc?) avait écrit « dans un trou vivait un lapin » Hobbit=> rabbit (lapin en vo) vous voyez le topo.. J'aimerais bien me le procurer d'ailleurs celui-là, mais ma route ne l'a jamais croisé. Est-ce une légende urbaine ?

Un livre avec les magnifiques illustrations d'Alan Lee, mais là je suis pas super objective, j'adore le travail d'Alan Lee.

J'aime également les romans illustrés, pour plusieurs choses, d'abord on retrouve notre âme d'enfant, ensuite y a des beaux dessins, et enfin c'est écrit gros... Et c'est pas à négliger quand les caractère des livres de poche se transforment en pattes de mouche et que tu mets quinze ans à les lire, alors que normalement non, genre max trois jours...

Après c'est une relecture, et je suis habituée au style de Tolkien, et sa façon de faire. le côté mou du genou. Et en même temps, tout au long de ma lecture j'avais l'impression d'entendre sa voix raconter à ses enfants le soir cette histoire merveilleuse qu'il avait inventé pour eux.
Un sacré papa, rien que pour ça, y en a pas tant qui invente des histoires à leur loupiots. Et j'imaginais les rires, les gloussements des pitchounes, leurs yeux écarquillés, leur méninges qui carburent à l'écoute des énigmes, le soupçon de peur délicieuse, et d'inquiétude pour cette bande de bras cassés !

Parce que faut dire ce qu'y est mais qu'elle bande de bras cassés, nan mais je vous jure ! C'est tranquilou bilou quand même, t'as pas l'impression qu'ils vont se faire un dragon, non... quand même un dragon !... et là j'ai ♫ Un dragon ! Un dragon ! Je vous jure j'ai vu un dragon ! ♫ dédicace à Peter et Elliot, même si Elliot est bien plus cool que Smaug !

Après le côté bras cassés avec en plus perso qui chouine, ça va être de famille... donc je suis super habituée.
Je suis aussi (même si c'est pas ma tasse de thé) super habituée aux chansons qui s'insèrent dans le texte, et je me demande si papa Tolkien les chantait avec l'air ?

Oui pour moi Tolkien y a à prendre et à laisser... Prendre un monde, et les créatures qui le peuplent, les lieux enchanteurs ou effroyables, les dangers ou les amitiés... je laisse les chansons, les héros chouineurs, et je vais me balader ailleurs parce qu'il ouvre mon imaginaire en grand.

Je ne parlerais pas de l'adaptation de Jackson tellement je la trouve catastrophique, chose étrange j'aime beaucoup ce qu'il a fait de la trilogie du Seigneur des anneaux, comme quoi comprenne qui pourra ( même moi chais pas bien).