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EAN : 9782709636230
392 pages
J.-C. Lattès (01/02/2011)
3.47/5   74 notes
Résumé :
Fin mars 1886, en Belgique. Mineurs et verriers se révoltent dans le bassin de la Sambre, mettant le pays à feu et à sang, tandis que l'orchestre philarmonique de Berlin fait étape à Bruxelles pour un concert consacré à Mozart.
Le lendemain, Lena, une jeune harpiste, rencontre Lazare, un souffleur de verre. Leur passion et les événements les mèneront de Montréal à New York, toujours épris de musique et de lumière. Séparée de l'homme qu'elle aime, Lena va conn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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! Coup de coeur !
Avant la venue de cet écrivain dans le "Bar à lire" que je fréquente, j'ai trouvé de bon ton de lire un de ses romans. J'en avais justement un dans ma bibliothèque... pas le plus connu !
Bernard Tirtiaux a une très belle plume. Il n'est pas facile au départ d'entrer dans l'univers de l'auteur, artiste aux multiples facettes et notamment maître-verrier et musicien...
Mais il a le talent pour nous entraîner dans cette histoire qui se déroule en Belgique lors des mouvements sociaux aux alentours de 1885.
Le personnage principal, Léna, est une jeune bourgeoise allemande qui arrive en Belgique avec l'orchestre philharmonique de Berlin et sa harpe. C'est une jeune femme déterminée au caractère indépendant. Elle est très attachante. Elle s'éprend d'un verrier de la région de Charleroi. Mais les amoureux venant de deux mondes aussi éloignés, pourront-ils vivre cet amour ?
L'héroïne va rencontrer de nombreuses péripéties... L'intrigue est presqu'une intrigue policière au final... J'ai été entraînée dans cette lecture jusqu'à l'issue finale.
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Lena est une femme forte, qui malgré son amour perdu, ne se laisse pas aller.
Nous sommes en mars 1886. Musicienne, Lena rencontre un verrier du bassin de la Sambre afin qu'il répare un drôle d'instrument, un harmonica de verre. Et là, elle est prise tout entière par ce grand amour, même s'il semble condamné, car l'homme est marié et a des enfants. Elle quitte sa famille et part même s'exiler en Amérique pour échapper à la justice poursuivant son amoureux qui a tué quelqu'un lors des grandes grèves des ouvriers (voir « Germinal » !). Elle va rebâtir sa vie là-bas, en attendant ce Lazare qui est emprisonné en Belgique, puis qui curieusement, ne semble pas pressé de la revoir.
Oui, curieusement, car ce Lazare m'énerve. Je ne peux supporter cet homme qui est l'objet d'une passion intense, qui dit aimer Lena, mais qui me semble si ...fade par rapport au caractère entier de celle-ci. Finalement, c'est sa vie à elle qui est décrite.
Mais encore curieusement, cette vie ne me retient pas. le style m'a semblé si peu naturel, trop alambiqué, quoique poétique à maints endroits et même à un moment (un seul !) très comique : « Je ne peux pas dire que je raffole de me produire dans les cercles mondains. Ca rondouille dans le beau monde, ça grazouille, ça pipelette, ça pérore, ça charpie côté femelle. Ca parade, ça subit, ça fait le veau, ça plastronne côté mâle ». Et puis, moi qui aime tant le thème de la relation mère-fille, je ne suis pas emportée par la description de celui-ci (Lena a recueilli une petite orpheline) qui me semble si lointain, si peu ...naturel encore.
Oui, curieusement, Bernard Tirtiaux, auteur belge qui m'enthousiasme à chaque lecture (« le passeur de lumière », « Pitié pour le mal », « Aubertin d'Avalon »...) m'a déçue. Dommage, car quelques diamants brillent dans son roman, mais ils sont noyés dans un fatras de descriptions compliquées.
Terminons par un extrait-diamant, parce que je ne veux pas accabler cet auteur que j'aime quand même... : « Nous avons conclu un pacte de vent entre nous et nos anges. Contrairement aux contrats de papier, tu sais mieux que personne, en ta qualité de souffleur de verre, que les forces du vent ne se déchirent pas. »
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Léna, jeune harpiste, accompagne l'orchestre philarmonique de Berlin pour un concert à Bruxelles. le concert a lieu le 20 mars 1886 dans la salle de la Monnaie, en présence du couple Royal. À l'issue du concert qui est un succès, le couple Royal invite le chef d'orchestre et Léna, dans leur loge. Léna, dans sa précipitation, renverse l'harmonica de verre, elle va tout faire pour sa remise en état. Pour cela, elle se rend à Charleroi à la recherche d'un verrier capable de restaurer l'instrument. Nous sommes fin mars 1886, les ouvriers du bassin minier et verrier se révoltent, c'est dans ce climat de violences que Léna fait la connaissance de Lazare, souffleur de verre, qui va remettre l'harmonica de verre en état. Au premier regard, c'est le « coup de foudre » ! Cette passion va bouleverser la vie de Léna et la mener au Canada puis aux Etats Unis, à la poursuite de son Amour.
Peut-être le livre le plus romancé de Bernard Tirtiaux.
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J'avais vraiment quelques réticences lorsque la bibliothécaire me l'a mis dans les mains. J'avais lu, du même auteur, il y a fort longtemps, "Aubertin d'Avalon" que je n'avais guère apprécié. Mais comment résister au sourire d'une femme ? Hein ... donc je me suis laissé tenter. Pauvre de moi ...
Eh bien j'en arrive presque au même constat : il y a dans cette écriture une distance qui ne me permet pas d'être envouté. L'histoire part un peu dans tous les sens et je m'y suis parfois, un peu perdu. Il y a tout de même une amélioration par rapport au précédent, celui-ci je l'ai terminé ... mais sans grand enthousiasme.
Tout ce roman tourne autour de l'héroïne, Léna, et, avec les descriptions qui nous en sont faites, je n'arrive pas à croire que cette femme ait vécu fin dix-neuvième siècle, je la sens plus proche de notre époque. Les personnages secondaires sont sans épaisseur, sans consistance ainsi que les relations entre tous ces gens. Heureusement l'écriture est agréable et il y a tout de même de bons passages, qui permettent de redonner un peu de peps à la lecture.
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Nous voilà dès le début du roman, transportés à la fin du XIXe siècle en Belgique, en 1886 exactement, où règne un contexte social particulier : le pays est en pleine crise économique, les mineurs et verriers se révoltent.

Lors d'une étape à Bruxelles, l'orchestre philharmonique de Berlin joue un morceau composé par Mozart. Lena, seule femme acceptée dans l'orchestre, y joue de la harpe.
A l'issue de la représentation, bousculée par la foule, elle heurte sans le vouloir le merveilleux glass harmonica, un des instruments de l'orchestre d'une extrême fragilité... Plusieurs coupelles sont brisées et l'instrument inutilisable pour la suite de la tournée.
Sans attendre que son amie Emma, qui lui sert de chaperon, l'accompagne, elle part dès le lendemain pour Charleroi pour tenter de faire réparer l'instrument.
Là-bas les ouvriers sont en grève. Leur mouvement donnera lieu au plus puissant soulèvement ouvrier de l'histoire de la Belgique, mais aussi au plus terrible des massacres...
C'est alors que malgré les événements qui enflamment la ville, Lena aidée par une belle chaîne humaine de passionnés, fait la connaissance de Lazare, un maître-verrier hors pair, dont elle va tomber immédiatement amoureuse. Malgré leurs différences de milieu social, et le fait qu'il soit déjà marié, il va devenir le grand amour de sa vie !
Mais Lazare fait partie des meneurs, et son rôle dans la révolte est de première importance. Il en assumera les conséquences et elle-aussi, parce qu'elle a été un temps proche de lui. Elle va devoir s'enfuir en Amérique et l'attendre là-bas, pendant de longues années...
J'ai aimé découvrir la plume à la fois poétique et réaliste de Bernard Tertiaux.

L'auteur que je ne connaissais pas, nous fait vivre les événements de l'époque alors que la révolte des mineurs et verriers enflamme la Belgique. C'est un épisode de l'histoire que j'avais oublié, décrit de l'intérieur, comme si nous faisions partie du groupe d'ouvriers.
Tous les faits historiques sont réels, et l'auteur s'est remarquablement documenté pour nous les décrire. Cohabitent dans l'histoire, des personnages fictifs qui auraient pu exister et réels, comme Tiffany le verrier américain qui apparaît à la fin du roman et Jules Destrée, un homme politique belge très engagé dans le Parti ouvrier... et sans doute d'autres que je n'ai pas forcément identifiés.
Je ne vais pas vous raconter tous les événements de la vie de Lena, car vous vous en doutez, ils font le sel de l'histoire, juste vous dire qu'elle va tout quitter pour rejoindre Montréal, puis New York et partir ensuite sur les routes avec une troupe de saltimbanques. Elle va vivre pendant des mois avec eux et ils l'accepteront comme si elle faisait partie de la famille. J'ai aimé leur générosité, l'entraide et les relations entre les différentes personnages de cette troupe...

Malgré quelques passages un peu long, j'ai eu du plaisir à lire ce roman, à la fois roman d'amour, d'aventure et roman historique. Un livre parfait pour se changer les idées en vacances !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
14 juin 2011
En dépit de quelques longueurs et d’un style parfois trop fleuri, on se laisse porter par l’aventure que raconte celle qui l’a vécue à celui qui est resté son soleil et sa boussole dans sa vie mouvementée.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Tu me manques, Lazare, ce qui m'invite à te débusquer partout où tes mains se sont attardées, dans les fleurs de tes vitraux, dans les échappées de musique où tu as guidé mes doigts, dans le visage de tes enfants, dans la profusion de nos souvenirs.
Tu me manques mais cette attente ne tient plus du déchirement que nous avons vécu loin l'un de l'autre des années durant.
Je vis avec toi une attente paisible, un doux échange sur cahier ligné, des confidences quotidiennes livrées à ton adresse aux courants d'air et aux nuages, des sourires à la lumière et aux plantations du jardin qui fleurent les retrouvailles et recèlent pour notre amour un parfum d'éternité.
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Aussi vrai que l'ongle est au doigt, tu es Mon homme, Lazare. Je connais ton visage depuis la nuit des temps. Je suis tienne comme le sont ton bras, tes épaules robustes, ta belle tête de guerrier antique.
Rappelle-toi ! J'ai fleuri dans tes branches quand tu étais amandier, j'ai fondu ta voix dans mon chant.
Je suis à toi de toute évidence, au-delà des contrats des hommes, des échanges d'anneaux dorés, des promesses solennelles consignées au bas des livres. Ni épouse, ni promise, ni ange, ni mère, ni veilleuse sur le qui-vive, je suis Ton âme soeur.
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Cette solitude, la nature l'avait consolée comme elle console toujours les solitudes ; la nature vient au secours de tous les abandons ; là où tout manque, elle se redonne tout entière ; elle a le lierre pour les pierres et l'amour pour les hommes. Générosité profonde de l'ombre.

Victor Hugo, L'homme qui rit.
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En un mot, je ne savais comment me dépêtrer de ce parti en or massif ainsi que de l'aigue-marine sertie de petits brillants que mon prétendant m'avait passée au doigt et qui me démangeait l'annulaire comme un corps étranger.
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D'emblée, j'aime cette dame que les épreuves n'ont pas dépourvue de la beauté digne des gens façonnés par le courage.
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Inauguration du vitrail de l'église de Ghlin, le 20 décembre 2015
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