Durango fait partie de mes chouchous en matière de western, au même titre que Blueberry ou Undertaker. Après 5 ans de diète, le retrouver dans une aventure procure une joie immense.
La couverture, très belle, très attirante, avec un Durango aux yeux plissés, chevauchant, l'air déterminé, en compagnie de bandits mexicains, m'avait fait monter la température dans la librairie.
Hélas, j'attendais trop de mon Durango et il n'a pas été à la hauteur, que ce soit au niveau du scénario, très basique ou des dessins de Iko, à la ramasse pour cet album, alors que je les avais appréciés dans le tome 17.
Les couleurs manquaient de chaleur, alors que nous sommes au Mexique et j'ai trouvé les traits des visages un peu brouillons, surtout celui de Durango. La couverture a été composée par son père de toujours,
Swolfs, mais les planches d'Iko n'ont pas été à la hauteur.
Le scénario est classique : des bandits mexicains, un trésor, un fils à papa enlevé et détenu en otage, le paiement d'une rançon et personne qui ne fait confiance à l'autre.
Ce qui me gêne le plus, ce n'est pas le côté conventionnel de l'histoire, mais la manière dont elle est racontée : sans piments, sans pep's, sans ce qui faisait le sel d'un Durango de la première heure.
À voir si la suite de cet album m'offrira plus de profondeur, des surprises et des dessins un peu plus agréables que ceux que le dessinateur nous livre dans ce nouveau tome.
Swolfs se concentre sur les scénarios, mais déléguer les dessins à d'autres n'est pas toujours une riche idée. Les albums étaient plus soignés lorsque l'auteur assurait la totale, nous offrant alors de beaux dessins et des bons scénarios.
Durango, reviens-moi !
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