La légende des Nibelungen est née en Allemagne au XIIIe siècle. Ce poème narre les exploits, en haut et moyen allemand, de Siegfried, du Néerlande à la Burgondie, pour l'amour de la belle dame Kriemhilde. Et fatalement tout cela finit dans un bain de sang dont personne ne sort vivant!
Un "Que sais-je?" ne saurais contenir entièrement les aventures de notre héros, un résumé en prose est donc proposé en première partie, n'ayant pas lu l'original, je ne pourrais dire s'il le respecte convenablement. Je ne connais que la légende de Sigurdr dont le contenu est quelque peu différent.
Les sources de ce poème remonte au V ou VIe siècle, mais des débats s'animent autour de l'écriture de ce chant: certains affirment qu'il est l'oeuvre de plusieurs poètes à partir de plusieurs versions, d'autres affirment qu'un seul poète en est l'auteur.
Jean Amsler (traducteur du Chant des NIbelungen) est partisan de cette théorie après lecture des trois principaux manuscrits. Il s'agirait selon lui d'un ecclésiastique.
La chanson des NIbelungen est représentatif de son époque, l'amour courtois, l'honneur chevaleresque mettent en exergue la société féodale et les codes strictes qui la régissent et qui mènent nos personnages à la catastrophe.
Cela ne l'empêchera pas de se propager avec diverses versions à travers l'Europe et les siècles, connaissant un sursaut de popularité par l'intermédiaire de Wagner principalement mais celui-ci s'est particulièrement inspiré de la mythologie nordique et de la saga des volsungs plutôt que de la chanson des Nibelungen.
Cet essai a le mérite d'être concis si concis qu'en lui-même il ne contient que vingt pages en retirant le résumé et le répertoire alphabétique regroupant les notions autour du chant (qui font surtout référence à Wagner et à Sigurdr et non à Siegfried!). Ne vaut il pas mieux se contenter de la page Wikipedia et acheter une traduction de l'oeuvre?
Il y avait tant à dire sur le sujet qui n'a été qu'effleuré!
Il est vrai que j'avais lu l'essai de
Régis Boyer sur la légende de Sigurdr et que je m'attendais à un travail équivalent avec la même profondeur et les mêmes recherches.
Je ne sais pas si à ce niveau on peut appeler cela de la vulgarisation!