Josette Elayi vous présente son ouvrage "
L'Empire babylonien : entre haine et fascination" aux éditions Perrin. Entretien avec
Jean Petaux.
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La conscience qu’ont les Assyriens d’être soutenus par les dieux aboutit à une conception binaire du monde, et à un conflit manichéen entre le bien et le mal. Tout ce qui est assyrien ou « assyrianisé » est bon, le reste est mauvais. Selon l’opposition traditionnelle entre le cosmos et le chaos, l’Assyrie s’oppose à la périphérie, non conquise, les Assyriens cultivés et civilisés sont confrontés aux étrangers, barbares par définition.
Contrairement à des idées reçues, les rois assyriens ne sont pas exclusivement des chefs de guerre. La guerre est un élément important, mais non exclusif, de leur modèle de gouvernement. Ils cherchent souvent à faire agir la diplomatie auprès de leurs adversaires au lieu de leur déclarer d’emblée la guerre. De toute manière, à la fin des opérations militaires, il faut tout de même réaliser la paix.
Il n’existe pas aujourd’hui de consensus pour expliquer le désastre assyrien. Toutefois, les explications modernes sont préfigurées par une réflexion de D. Burckhardt à la fin du XIXe siècle : En histoire, la fin est toujours préparée par une décadence interne, par un déclin de la manière de vivre. Un choc extérieur est alors suffisant pour mettre fin à tout.
Le langage royal est double, car il repose sur la punition et la récompense. La non-observation du traité, qui implique la trahison des serments jurés devant les dieux, entraîne de terribles représailles, alors que la docilité du vassal lui apporte de substantiels bénéfices.