Dans ce livre, le narrateur retrace les étapes d'une histoire d'amour commencée sur un site de rencontre. Pour vous en parler davantage, il y a un mot qui me vient en tête, c'est un mot issu de ma langue maternelle mais dont je n'arrive pas à trouver d'équivalent en français ; ce mot, c'est fonnkér.
Le fonnkér, à la Réunion, c'est une manière de livrer ses états d'âmes, ses sentiments profonds, sous une forme artistique, je dirais souvent la poésie ou la nouvelle. Si je devais traduire mot à mot, ce serait « fond du coeur », mais c'est plus que cela. C'est partager un regard sensible sur ce qui nous entoure ou ce que l'on a vécu. Je pense que c'est ce que l'auteur a voulu faire dans ce livre, en retraçant ce chemin, avec des moments agréables et d'autres plus durs. le narrateur s'adresse tour à tour aux personnes qu'il a aimées, amis, membres de sa famille, et surtout à celle dont l'absence est devenue difficile à vivre. Ce chemin, comme annoncé dans le résumé, aboutit au deuil de cette histoire d'amour.
Commenter  J’apprécie         00
Le premier ou deuxième livre que tu m'as prêté, c'est celui qui m'a marqué le plus. Un roman d'Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l'autre. Un livre sur Adolf Hitler et ce qui aurait pu se passer si il n'avait pas été recalé à l'école des Beaux-Arts. Un livre magnifique sur ce qu'aurait pu être le cours d'une vie, mais aussi du monde si le jury l'avait accepté et non refusé. A quoi tient une vie !
Je serais curieux de savoir si un des membres du jury s'est un jour posé la question.
La pire des solitudes n'est pas de vivre seul, mais d'être avec quelqu'un qui nous donne l'impression d'être seul.