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Comme j'avais bien aimé le roman, j'étais assez curieuse de découvrir son adaptation en bande dessinée, aussi pour pouvoir mettre un visage - autre que celui que je me suis fait mentalement - sur les personnages de Franck Sharko et Lucie Hennebelle.

Deux enquêtes se croisent dans cette histoire, ce qui va amener à la première rencontre entre les deux protagonistes. Lucie Hennebelle fait face à un film avec des images subliminales, rendant aveugle la personne qui le regarde... Quant à Franck Sharko, il s'occupe d'une affaire de cinq cadavres mutilés.

C'est un thriller qui n'est pas rassurant et cette impression a été renforcée par le travail d'illustrations de Luc Brahy. Malheureusement, l'histoire était un peu trop dense et le fait de la retrouver condensée ainsi était un peu dommage, bien que le travail du scénariste Sylvain Runberg soit remarquable.

C'était une chouette lecture et j'ai aimé découvrir le travail de Franck Thilliez adapté en bande dessinée !
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Je ne pouvais pas passer à côté de cette BD qui reprend l'univers de Franck Thilliez avec Syndrome, première enquête du couple phare de cet auteur, Babelio, m'en a donné l'opportunité.

J'avais beaucoup aimé le livre et j'ai retrouvé ici l'atmosphère, les personnages que j'avais appréciés.

Sylvain Runberg et Luc Brahy donnent forme au triptyque de Franck Thilliez, en commençant par le syndrome [E], qui sera suivi de Gataca et Atomka.

Le fait que cela soit en BD est beaucoup plus visuel et je dois dire que la retranscription reste fidèle à l'oeuvre de Thilliez, avec un suspense bien présent et pesant. Ce qui est intéressant, c'est qu'un lecteur créé son propre univers et sa propre vision et voir l'aboutissement en BD est assez intriguant, surtout quand on connaît bien l'univers de l'auteur. Franck Thilliez n'a pas participé à cette BD, mais on sent son empreinte.

Les personnages sont bien représentés avec le caractère propre à chacun, les doutes, les travers, mais surtout leur manière d'être.

Sharko, le mec brut de décoffrage, face à ses démons, sa maladie, que l'on arrive à gommer dans le livre, sont ici prégnants, tout en le rendant sympathique. Même si dans mon esprit il est beaucoup plus cassé par la vie, que la BD ne le laisse entrevoir. En même temps, Thilliez brossait un personnage sur plus de 400 pages, alors que sous ce format, il faut aller à l'essentiel. Ce n'est pas un défaut, loin de là, mais cela s'explique.

Hennebelle n'est pas en reste, mais je l'ai trouvé bizarrement plus effacée, alors même que dans le livre ses doutes en tant que mère sont assez présent et son rôle moin minoré que dans la BD. Mais cela ne gâche rien, une partie est centré sur sa relation compliquée avec sa mère… Ah les mères, on les aime et les déteste à la fois, on a besoin d'elles, mais on aimerait ne pas être dépendantes en devenant adulte. La mère un brin toxique, qui n'a jamais compris le choix de sa fille, qui d'un côté la dénigre en tant que maman, mais la soutien en s'occupant de ses filles, sous couvert de bien faire, on sent que Luc Brahy veut montrer à quel point cela peut être envahissant. Pour autant, Hennebelle, reste droite dans ses bottes et son métier, même si ses filles sont sa priorité, prend le pas sur sa vie de famille.

L'enquête quant à elle, garde toute sa saveur, avec la traque et les différents croisements qui s'opèrent entre deux enquêtes parallèles qui n'en font au final qu'une seule. Rien ne destinait les deux personnages à se croiser, pourtant la rencontre se fait sur le terrain, face à l'abjection humaine.

Un bien beau rendu, pour un univers riche, un bel hommage qui rend accessible l'univers de Thilliez à ceux qui ne le connaîtraient pas.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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C'est une curieuse enquête policière qui va mener jusqu'au Canada pour de singulières et plutôt horribles expériences utilisant les enfants. le syndrome E est censé nous manipuler au niveau de la violence ce qui peut être utile pour certains services spéciaux ou l'armée surtout dans des époques de tensions.

L'auteur arrive à nous faire intéresser aux méandres de cette enquête au travers deux personnages différents bien campés à savoir Lucie et Sharko (non pas l'ex-président!). Il y aura du suspense et des rebondissements. On notera également une influence du film d'horreur «The Ring» pour ceux qui connaissent.

Je n'ai pas trop aimé cette fin ouverte qui laisse place artificiellement à une suite alors que le récit semblait terminé et les protagonistes étaient tous hors d'état de nuire à moins qu'il y avait encore une enfant cachée. Cela laisse place à une petite incompréhension et à la surenchère un peu gratuite. Visiblement, il y aura une suite annoncée en fin de volume à savoir Gataca.

Pour autant, c'est vrai qu'il s'agit d'un polar comme on les aime avec une histoire bien ficelée. Runberg maîtrise totalement le sujet d'après une oeuvre de Franck Thilliez. Les fans de cet auteur seront ravis. Cela se lit d'une traite.

Bref, au final, une BD qui mêle à la fois intrigue policière et réalité historique comme pour mieux souligner les dangers de notre temps.
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Le lecteur d'un roman se crée son propre imaginaire, sa propre vision mentale des personnages et des scènes. Il se construit son propre monde. Selon les personnes, il sera clair et net ou plus imprécis.

C'est donc une véritable expérience sensorielle lorsque des représentations lui sont proposées, surtout lorsqu'il s'agit de protagonistes d'un romancier fétiche qu'il suit depuis longtemps.

C'est mon cas avec Franck Thilliez et son couple de flics Lucie Henebelle et Franck Sharko. Avec son diptyque initial sur la violence, devenu ensuite triptyque, il a marqué durablement les esprits entre 2010 et 2012. le syndrome [E] fut suivi de Gataca et Atomka.

Sylvain Runberg au scénario et Luc Brahy au dessin ont décidé de donner forme et ombres à ces trois romans.

2020, le syndrome [E] est la première de ces traductions en bande dessinée. Une vision à la fois respectueuse du livre originel et personnelle, puisque Thilliez n'est pas impliqué dans cette adaptation.

La BD est un art qui laisse tout de même une grande part de ressenti au lecteur. Tout n'y est pas décrit, certaines choses restent suggérées et font appel aux sensations.

Soyons honnête, je n'y connais pas grand-chose dans le domaine, ma « culture » BD se résumant aux comics de mon adolescence. Mon sentiment reste donc au plus près du ressenti, n'ayant pas les compétences pour juger le dessin en soi.

Ces dessins, je les ai trouvés classiques, mais bien réalisés. Une mention toute particulière pour le travail de coloriste de Hugo S. Facio. Les couleurs sont changeantes selon les scènes et les ambiances, parfois brutes et vives, d'autres fois plus pastelles, et donnent une vraie atmosphère à l'histoire.

Dans un roman, on peut prendre le temps. Franck Thilliez avait pu poser ses bases sur 430 pages. Dans la BD, en 100 pages de dessins et de dialogues, il fallait aller directement à l'essentiel. Les auteurs le font bien, le rythme est constant, l'intrigue complexe est plutôt bien rendue.

Au final, voilà un bel hommage à l'un des meilleurs romans de Franck Thilliez, pour ceux qui sont fans, amateurs de bandes dessinées ou non. Et pour ceux qui aiment la BD et ne connaissent pas l'écrivain, c'est une intéressante porte d'entrée, avec Sylvain Runberg et Luc Brahy qui se sont approprié l'univers du syndrome [E] en y imprimant leurs pattes.

Du coup, vous imaginiez Sharko et Henebelle de la sorte ? :-)
Lien : https://gruznamur.com/2020/1..
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Dans le Nord, Ludo Sénéchal est féru de films anciens et vient d'acquérir une bobine suite au décès de Wlad Sziplman. En regardant ce film, il devient aveugle et appelle son ex, l'inspectrice de police Lucie Hennebelle. Lucie regarde le film et s'il ne lui arrive rien, elle découvre des images horribles, un oeil découpé au scalpel, des fillettes qui massacrent des lapins,etc. Un spécialiste vidéo analyse la bobine et y trouve des images subliminales. Pourtant le film date d'avant leur invention en 1957.
Au même moment en banlieue parisienne, l'inspecteur Franck Sharko est placé sur une affaire sordide : cinq squelettes humains ont été retrouvés sur un chantier. Sur ces squelettes, les crânes sont coupés en deux et il manque les mains, les dents et les yeux. Sharko apprend qu'une affaire de ce genre s'est déjà produite en Algérie.
Ces deux intrigues vont, évidemment n'en former qu'une seule.
Il s'agit ici de l'adaptation en BD du roman de Franck Thilliez, celui où ses deux héros récurrents, Hennebelle et Sharko se rencontrent.
L'adaptation de Runberg est réussie. L'intrigue est plutôt prenante, mais elle reste tout de même, à mon avis, assez superficielle. le déroulement de l'histoire semble se faire de façon fluide mais, justement trop fluide. Pas De fausses pistes, les témoins et les découvertes s'enchaînent de façon linéaire, sans véritable surprise. Les enquêteurs passent d'un témoin à l'autre et à chaque fois le témoin est fiable (!?). Cela reste toutefois un bon polar, mais il manque quelques ingrédients pour le rendre excellent.
Les dessins de Brahy sont réalistes et apportent de la crédibilité à cette BD policière de bonne facture.
A noter toutefois, que si l'intrigue principale est résolue dans cet album, un cliffhanger de dernière minute nous plonge dans l'intrigue du tome suivant (Gattaca).
Une bonne BD au final, mais pas d'enthousiasme non plus.
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Adaptation du roman du même nom de Franck Thilliez, cette BD est proche de l'essentiel du récit.
On y retrouve Sharko et sa schizophrénie dès le départ alors que dans le roman, ses problèmes psychologiques se révèlent plus lentement....
Le tiraillement de Lucie Hennebelle entre son rôle de maman et son métier est moins apparent dans la BD.
Mais difficile de faire passer 400 pages dans une BD. D'où les choix de raccourci pour ceux qui connaissent le roman.
Ceci dit, comme je le disais plus haut, l'essentiel de l'intrigue est présent. Les scènes les plus importantes de l'enquête sont là. Et les caractéristiques des personnages sont bien respectées
Quelqu'un qui ne connaît pas Thilliez peut facilement apprécier l'intrigue de cette BD Thriller.
Lien : https://www.facebook.com/108..
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Plutôt mitigé par le roman , j'étais fortement intriguée et pressée de voir comme ce dernier allait être transposer en BD . Malheureusement , les point m'ayants dérangés dans le roman , notamment le changement très fréquent de personnage ressort encore plus dans la bande dessinée.On a l'impression que le récit est décousus. Il faut dire que le roman est assez conséquent et difficile a condenser dans une bande dessinée : à mon sens on perd un peu de l'intérêt de l'intrigue . Je ne comprend par ailleurs pas vraiment le choix du changement de pays.En revanche j'ai appréciée les graphiques notamment la représentation de Sharko et Annabelle . Je suis plus dubitative pour Eugénie que a plus les traits pour moi d'une ado que d'une petite fille.
Belle bande dessinée qui essaye de retranscrire le roman , mais qui ne fait qu'un bref résumé de l"intrigue
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Marcq -en-Bareuil , banlieu de Lille : Ludo Sénéchal perd la vue suite à un choc psychologique en visionnant un film ayant appartenu à Wlad Sziplman qui , lui-même trouva la mort en chutant d'une échelle alors qu'il allait le regarder. Ludo appelle son ex-amie, Lucie Henebelle , à la rescousse . Ce film va semer une mort violente parmi tous ceux qui l'ont possédé.
En parallèle, Rouen : Cinq squelettes énucléés, la boîte crânienne sciée et dont les mains ont été coupées sont retrouvés sur un chantier de creusement d'un pipeline. Sharko y est envoyé pour enquêter.
Les deux enquêtes vont se trouver liées. Sharko et Henebelle vont se rencontrer et partager leurs recherches avant que Sharko ne s'envole pour Alger où trois jeunes filles furent assassinées avec le même mode opératoire trente ans plus tôt. de retour en France, son enquête l'oriente vers la légion étrangère tandis que Lucie Henebelle part pour le Québec enquêter dans un orphelinat sur des faits qui remontent aux années1930/1940. Tout laisse à penser que ces meurtres servent à étouffer des expérimentations faites sur le syndrome E , un gène de la violence à partir duquel il serait possible de manipuler le cerveau humain.
Voici une parfaite adaptation graphique du thriller éponyme de Franck Thilliez.
Les dessins de Luc Brahy sont soignés et extrêmement détaillés.
Il est intéressant de voir comment sont représentés les personnages de Sharko et Henebelle que tout lecteur, fidèle aux polars de Franck Thilliez , a pu imaginer au fil de ses lectures. Me concernant , je ne suis absolument pas déçue, même si je ne les imaginais pas exactement ainsi. Chaque lecteur se composant ses propres images mentales .

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Je n'ai pas lu le roman de Franck Thilliez, je découvre donc une BD mêlant policier - thriller - horreur qui a de bonnes idées.
Le récit avance sur un rythme assez intense, peut-être un peu trop pour pouvoir vraiment suivre l'enquête et s'attacher aux personnages. J'aurai aimé connaître un peu mieux les deux policiers qui ont chacun une face cachée intéressante à développer.
Il manque aussi clairement de suspense dans le scénario, c'est presque trop linéaire et cela manque d'émotion.
Le scénario est plutôt bien trouvé en mélangeant différents genres, mais malheureusement les auteurs n'arrivent pas à accrocher le lecteur à une ligne directrice : plutôt policier, plutôt thriller, plutôt horreur ; bref, chacun des genres est présent mais s'articulent mal les uns aux autres.
Ce n'est pas vraiment une déception mais cette adoption aurait mérité un traitement plus approfondi de son récit pour obtenir une histoire qui tient plus la route. Finalement une série avec les deux policiers aurait été plus judicieuse en adaptant cette histoire sur trois albums qui aurait pu ainsi être plus approfondie.
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Ravie de retrouver une seconde adaptation de Franck Thilliez en bande-dessinée et pourtant une première avant Gataka avec au scénario sylvain Runberg et aux dessins Luc Brahy
Mais alors que nous raconte Syndrôme E :
Lieutenante de police à Lille, Lucie Hennebelle est confrontée à une affaire étrange : l'un de ses ex-petits amis perd la vue en visionnant un court métrage. Commissaire à Nanterre, Franck Sharko accepte de s'occuper de la découverte de cinq corps d'hommes impossibles à identifier. Ces deux affaires vont se révéler n'être qu'une, liée au syndrome E, un mal inconnu, mais d'une réalité effrayante.
J'y ai retrouvé les points principaux de l'enquête menée pas à pas. Enfin un visage est mis sur Lucie Hennebelle et Franck Sharko. Une suite est à prévoir et cela est annoté à la fin de la bd. Logique, la fin étant plus que terrible, Runberg et Brahy ne peuvent que continuer...

Lien : https://collectifpolar.com/
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