Après le succès aussi phénoménal qu'inattendu de l'album de fantasy 'Le sentier des ombres' dont il est co-auteur, Vincent peine à se remettre au travail pour le deuxième tome. Pas moyen de se lancer, zéro, journées de déprime ponctuées de footings qui sont une des rares occasions pour lui de croiser des êtres vivants... Les lecteurs l'attendent, pourtant, et son éditeur, au bord de la faillite, le tanne.
Encore une histoire de panne d'inspiration d'un artiste, côté dessinateur de BD cette fois. Je suis suffisamment néophyte sur le sujet pour m'interroger : comment un dessinateur peut-il être à ce point incapable de démarrer, alors que le scénario est prêt ?
L'album m'a fait penser à Davodeau par le graphisme (trait et couleur), mais aussi parce que l'intrigue autour de l'angoisse de la page/case blanche se double d'une histoire sociale avec des magouilles politiques. Elle est également prétexte, bien sûr, à montrer l'univers de la BD (et celui de l'édition en général) - festivals, prix, concurrence entre artistes, contraintes des éditeurs pour survivre...
Un bon moment de lecture, sans plus - sans surprise.
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Cet album raconte le quotidien d'un auteur de bandes dessinées qui semble avoir perdu l'inspiration... Son entourage (professionnel ou non) attend avec impatience qu'il avance sur le deuxième tome d'une série dont le premier opus a remporté un vif succès, mais Vincent Marbier est en proie à la "case blanche"... Nous passons ainsi de l'autre côté du "rideau" : l'envers du décor de la création artistique et du circuit éditorial de la BD.
Les illustrations sont traditionnelles, plutôt simples mais expressives. La plupart des vignettes et planches sont bi ou tricolores, ce qui peut paraître un peu fade, mais cela colle bien avec le rythme (assez lent) et l'ambiance (un peu flottante) de l'album. La narration est bien menée et le sujet m'a intéressée, mon avis reste cependant mitigé, ce qui explique ma note "à la moyenne".
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C'est une BD intéressante, c'est même plutôt une bonne idée : une sorte de mise en abime d'un dessinateur qui, en mal de motivation, n'arrive pas à travailler sur un second tome très attendu de la bédésphère.
Il est sans cesse relancé pour ne pas dire harcelé mais rien n'y fait, le coeur n'y est pas.
Sur base de cette idée de départ, cette BD est surtout l'occasion d'une incursion dans l'envers du décor du monde de la BD qui nous est dès lors détaillé : festival, dédicaces, pressions, difficulté du milieu, nombre (trop) important de sorties, concurrence, situations difficiles ect ect…
Je comprends le principe et le désir de l'auteur de faire comprendre les difficultés liées à la profession mais, au final, l'impression qui en ressort, pour moi, c'est une sorte de catalogue.
De plus, l'auteur salue au passage ses copains auteurs / illustrateurs et leurs BD en les insérant dans sa narration tout en faisant du placement de produit : « Tiens, Emmanuel Lepage, quelle bonne surprise de te croiser ici, as-tu lu le dernier Sang-de –Dragon, trop fort ce Guy Michel ! ».
Bon, oui j'exagère (à peine) mais ça m'a un peu dérangée d'autant que, dans le même ordre d'idée (envers du décor du monde de la BD), Davodeau avait fait quelque chose de beaucoup plus subtil et authentique dans Les ignorants. Là, Davodeau s'assumait et ne se dissimulait pas derrière un personnage de fiction.
Pour ce qui est du dessin, c'est assez bon, bien maitrisé, avec des camaïeux d'aquarelles plutôt réussis.
J'aurais mis 3,5 étoiles mais je ne mets que 3 parce que je suis un peu fâchée sur un point de détail du scénario : l'auteur essaye de combattre les clichés liés à son métier mais nous sort un gros cliché sur les archéologues qui passent leur temps à regarder passer les vélos, fumer des joints et manger des champignons hallucinogènes.
Bref, à quand la suite?
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J'ai bien aimé cette B.D. tout en couleur sépia qui dégage une grande mélancolie. L'histoire dépeint les affres de la création, alors qu'un dessinateur de B.D. ne parvient pas à trouver l'inspiration pour un deuxième volume après le succès retentissant de son premier tome. En parallèle, on découvre les dessous pas toujours roses du monde de l'édition : les pressions des éditeurs pour remplir leur caisse, la rivalité entre dessinateurs et scénaristes qui ne travaillent pas toujours au même rythme ou n'ont pas les mêmes ambitions, la nécessité pour les artistes de "vendre" leur travail en faisant des signatures dans les salons ou les librairies, la difficulté de se détacher des dizaines et des dizaines d'autres sorties, etc.
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En parfaite adéquation avec l'histoire, le dessin d'Olivier Martin utilise peu de couleurs - essentiellement du marron et du gris -, donnant corps à l'atonie qui touche Vincent Marbier, voire la renforçant.
Lire la critique sur le site : BDSelection
C'est à la fois le processus de création, ses aléas, et les contraintes du marché de l'édition, ses rituels aussi, qu'ausculte avec finesse ce récit qui sent le vécu. Une tonalité bien servie par le graphisme réaliste, sans prétention, à dominante sépia.
Lire la critique sur le site : Lexpress
L’allégorie du marché qui broie le créateur parle aussi pour les sentiments que peuvent vivre tous les travailleurs soumis à une pression exacerbée. Malgré tout, Cases blanches est un récit résolument optimiste, qui émeut autant qu’il passionne. Une réussite !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Le dessinateur nous assure d’un travail tout en douceur particulièrement prégnant. Usant d’un réalisme graphique chaleureux, ancré dans une colorisation pastel sans excès, Olivier Martin porte un message clair qui parvient à toucher notre sensibilité. Une sympathique immersion dans l’univers de la bande dessinée et de la créativité artistique via une histoire intimiste complète des plus convaincantes
Lire la critique sur le site : Sceneario
Le scénariste nous emmène ainsi dans le monde de la bande dessinée en prenant la vue du côté des gens de ce milieu, les auteurs, les éditeurs, les libraires... C'est intéressant quand on veut connaître ce qui se passe de l'autre côté du miroir. Un côté parfois un peu sombre...
Lire la critique sur le site : Auracan
Si le fond est particulièrement au point, la forme est peut-être moins convaincante. En effet, le mélange entre documentaire et récit autofictionnel n'est pas parfait. Les aléas de la vie de Vincent Marbier (sa situation familiale particulièrement) ne diffèrent pas de ce que pourrait rencontrer n'importe quel individu lambda, tandis que la chute et la « révélation » qu'elle engendre semblent très forcées (pour ne pas dire artificielles).
Lire la critique sur le site : BDGest
Si je ne fais pas Titeuf...c'est parce que chaque auteur a son propre univers, ses propres personnages, c'est ce qui permet d'avoir des livres différents, pour tous lecteurs...
Titeuf c'est le personnage d'un auteur qui s'appelle Zep.
Mais tu vois...moi aussi je sais le dessiner Titeuf!
- Et ton scénariste, il dédicace pas avec toi?
- Non, il est en rendez-vous tout l'après-midi avec ses autres éditeurs! Bamboo, Dupuis, Dargaud, Casterman, Ankama, Delcourt, Futuro, Le Lombard, Glénat, tu connais les scénaristes... Ça bouffe à tous les râteliers, ces animaux-là!
- Les scénaristes, ils t'emmerdent! Et avec des râteliers à moitié vides, c'est pas comme si on avait le choix non plus!
- Ouais, c'est sûr qu'en ce moment... Là, ma série se termine et sur le nouveau projet que je leur ai soumis, on me propose 250€ la planche, scénario, couleurs et dessins compris, 100€ de moins que sur Armes blanches! C'est dur pour tout le monde qu'ils me disent!
- Ah ouais... Quand même. Et t'as accepté?
- Ben ouais. Le dossier est passé chez personne d'autre. On tiendra grâce au salaire de ma femme en attendant mieux.
La traque peut commencer : sur les traces d'une bête terrifiante aux multiples visages !
Été 1765. Quand François Antoine arrive dans le Gévaudan avec son fils pour enquêter sur une série d'exactions, la population est traumatisée. Depuis un an, on décompte dans cette région des dizaines de victimes, avant tout des femmes et des enfants, tuées dans des conditions atroces au bord des chemins. Les survivants décrivent tous une créature terrifiante, un animal inconnu, un fauve à moins que ce ne soit un loup-garou ? Pour l'Eglise, nul doute, c'est un fléau envoyé par Dieu ! Missionné par le roi pour mettre fin à ce carnage, François Antoine préfère écarter ces élucubrations… Selon le porte-arquebuse du roi, il est simplement question d'un loup. Mais pour son fils, plusieurs indices troublants laissent à penser qu'il s'agit d'autre chose, de bien plus terrible... Quelle sorte d'animal décapite, démembre et parfois déshabille ses proies ?
Le mystère de la « Bête du Gévaudan » jamais élucidé, a marqué l'Histoire et inspiré le cinéma. Sylvain Runberg et Jean-Charles Poupard s'emparent d'un mythe connu de tous, et réinventent l'histoire de la « Malbête » pour mieux brouiller les pistes et entraîner le public dans une enquête mystérieuse et terrifiante. Basé sur des faits réels, ce thriller résolument moderne où l'horreur dépasse la fiction, formera un diptyque dont les 2 albums seront accompagnés d'un dossier historique de 8 pages qui reviendra sur les faits réels survenus en Lozère au XVIIIe siècle.
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