Ashlon

Ashlon raconte…
Ben ça dépend du lecteur en fait.
Pour la grille de lecture la plus immédiate, tu peux juste prendre ce bouquin pour une romance entre le personnage éponyme et Sigal, laquelle n'a aucun lien de parenté avec Steven. Ils se rencontrent, ils se découvrent, ils s'aiment. le tout avec un parfum d'interdit autour de leur relation. le tout aussi sur un rythme lent, qui prend son temps pour pouvoir installer le décor et distiller les informations (amateurs d'action trépidante et explosive à chaque chapitre, ce livre n'est pas fait pour vous).


Tu peux aussi prendre ce bouquin comme “une invitation au voyage, à l'exotisme et à la douceur”, comme le dit elle-même H. Roy.
Le roman aurait tout aussi bien pu s'intituler Aurora, vu la place qu'occupe la cité. Un microcosme par sa taille, un univers entier vu sa richesse, sa profondeur et la tonne de détails. Parmi ces derniers, beaucoup sont implicites et demandent toute l'attention du lecteur. Par exemple, quand Sigal sort de chez ses parents sous prétexte d'aller laver un drap dans le ruisseau qui coule aux abords de la cité, cette situation en apparence anodine contient beaucoup d'informations. Pas d'eau courante, pas d'électricité ni de machine à laver, pas de lavoir, pas de domesticité au sein de la maisonnée pour se charger des tâches ménagères. Ou comment en une simple phrase en dire long sur le niveau technologique, l'organisation sociale, les aménagements urbains.
Bâtir un monde ne repose pas que sur les descriptions directes mais aussi sur ce que le reste du texte induit. Sur ce point, H. Roy a réalisé un excellent travail d'écriture. Dès lors que tu lis entre les lignes, tu en apprends beaucoup sur Aurora, sans avoir l'impression d'être gavé d'informations comme pendant un exposé magistral.
Pari réussi pour le voyage et l'exotisme !


Et c'est là qu'on arrive à la troisième grille de lecture.
Si les aventures de Sigal et Ashlon classent le bouquin en romance, si l'ambiance marquée “Amazones et Antiquité” le rapproche de la fantasy, on peut, voire on doit, le ranger d'abord en science-fiction.
Le contexte se situe à la frange du post-apo. La chronologie mentionne la fin du monde tel que nous le connaissons, mais l'action prend place bien après le cataclysme et le chaos subséquent, avec des sociétés réorganisées en États. du post-post-apo, si on veut, mais ça reste de la SF.
Le récit, lui, est une dystopie, branche qui appartient aussi à la SF. J'entends par là une vraie dystopie. le genre étant à la mode, il a tourné à l'attrape-tout où on case n'importe quoi, à commencer par des bouquins qui n'ont rien de dystopiques. Raconter une histoire dans une société futuriste bancale n'est qu'une base. Si derrière, tes personnages se contentent de s'agiter en péripéties tonitruantes, sans rien développer au niveau sociétal, le résultat ne relève pas de la dystopie mais de la SF d'action en mode Hollywood, tapageuse mais creuse comme une canne à pêche quant à la thématique et au propos.
Ashlon parle de la société d'Aurora à travers le personnage de Sigal. J'aurais même tendance à dire que la romance n'est qu'un prétexte narratif. le coeur du propos, ce que raconte vraiment le bouquin, on le trouve résumé aux pages 207 et 208. “On ne vit pas avec un couteau sous la gorge, on survit. (…) Moi la Ruche m'a tout pris. Ma vocation, mes rêves, tout. Et comme si cela ne suffisait pas, il faut aussi qu'elle me vole ma dignité. (…) Cette formidable loi que les Magistrates ont mise en place, ce qu'elles exigent sous couvert de dévotion (…) c'est notre soumission !”
Sigal est le témoin de l'échec d'une société, en tout cas de ses dysfonctionnements. J'ai trouvé intéressant qu'en partant du mythe des Amazones, H. Roy n'ait pas choisi la facilité de dépeindre un modèle matriarcal fantasmé et idéalisé. En jouant sur les contrepieds, elle a opté pour le réalisme, à savoir que toute société hyper stratifiée et cloisonnée, fondée sur les inégalités, les divisions et la soumission ne peut pas contenter les individus qui la composent, qu'ils soient homme ou femmes. Exception faite, comme toujours, de la poignée d'oligarques qui mène ce petit monde à la baguette en décidant à la place des autres.
Ici, la trajectoire de chacun est déterminée sans que les concernés aient leur mot à dire. Les femmes rejoindront telle ou telle caste remplir telle ou telle tâche au service de la cité. Si elles sont contentes, c'est bien, sinon c'est le même tarif. Les hommes subissent une épreuve qui n'est pas sans rappeler l'agôgè de Sparte et leur vaut de pouvoir épouser la femme de leur choix, laquelle n'a pas trop son mot à dire sur la question. Un bon moyen de garder le contrôle sur les éléments masculins, parce qu'un homme content remue la queue, privant ainsi d'irrigation son cerveau principal et à partir de là, tu peux le manipuler comme tu veux.
À l'arrivée, la notion de droits semble assez vague quand celle de devoirs imprègne chaque instant de la vie des habitants, encadrés de la naissance à la mort. Monopole idéologique, embrigadement de chaque catégorie sociale, contrôle des individus dans le moindre aspect de leur vie, y compris la sphère privée. Soit la définition d'un État totalitaire.
Ashlon est moins à lire comme une histoire de câlinou mimi tout plein que comme un récit sur la pression sociale, la révolte et la liberté.
Une invitation à la réflexion.
Lien : https://unkapart.fr/ashlon-h..

Avant de commencer, je dois m'arrêter quelques instants sur la magnifique couverture de ce roman ! Elle est tellement envoûtante que je n'ai pas résisté à me lancer dans cette lecture !

Dès le résumé de ce livre, j'ai su que j'allais beaucoup aimer ma lecture... et bingo, je ne m'étais pas trompée ! Je suis toujours aussi friande de ce genre de livre, de ces univers... J'ai aimé l'ambiance tribale de ce roman avec les tatouages représentant des étapes importantes de la vie d'une personne !

Le petit plus de ce livre se trouve au début avec la présence plus que bienvenue d'un glossaire afin d'éviter d'avoir à tout le temps rechercher les définitions dans le livre 😊



À Aurora, les femmes se targuent d'être libres, d'être supérieures aux hommes, d'être plus fortes que les hommes qu'elles relèguent au rang de géniteurs... alors c'est quoi ce bazar qu'est la cérémonie des Voeux ? Pourquoi ce sont les hommes, revenus du Septum, qui décident de qui sera leur épouse ? En plus, si jamais plusieurs hommes ont des vues sur une femme, ils vont devoir se battre comme des coqs pour être le dernier debout et "remporter" celle-ci ! Pourquoi n'ont-elles pas leur mot à dire ? On dirait vraiment qu'à travers cette cérémonie, elles sont soumises aux hommes, hors, c'est ce qu'elles abhorrent ! Y a pas un blem là ? Elles se contredisent totalement ! Mais que font les dirigeantes d'Aurora ?

En parlant de Septum, ce rite initiatique m'a quelque peu refroidie ! J'arrive à peu près à comprendre pourquoi ce rituel a été mis en place, bien que je ne le cautionne pas, mais lorsque, justement, il a été mis en place, les dirigeantes ne se sont-elles pas rendues compte que les hommes, de retour après sept ans, pouvaient devenir de véritables bêtes envers les femmes ! OK, apparemment, il existe des châtiments quant aux violences faites aux femmes, mais, comme lorsque Dawm a agressé Sigal, la dénonciation n'est pas toujours facile ! Après tout ce qu'ils ont enduré (la faim, la soif, la chasse, l'éloignement...), on les jette en face de femmes prêtes à marier ! Ça choque personne ? Y a que moi qui hallucine ? Bref...

Et puis, c'est quoi cette reine qui ne prend jamais de décision seule et qui demande toujours à sa Magistrate de décider pour elle ? Surtout quand nous, nous connaissons la vérité sur cette dernière ! Enfin, heureusement, la reine se rattrape à la fin ! Mais bon, question jugeote, pour une personne régnante, c'est pas super pour la confiance en ses décisions 🤔

Finalement, à travers la société d'Aurora, on peut voir qu'une société fondée par les femmes, pour les femmes n'est pas une société si idyllique puisque de nombreux couacs sont bels et bien présents...



Ashlon et Sigal m'ont beaucoup plu tous les deux ! Ils ne sont pas du même pays et malgré cela, après avoir mis de côté leurs a priori quant à l'autre, ils arrivent à s'entendre, se comprendre, et l'amour naît peu à peu, faisant fi de tout le reste ! Ainsi, Sigal sera prête à tout abandonner pour suivre Ashlon chez lui !

Dès le début, j'ai eu de la peine pour Sigal parce que, suite à l'accident de sa soeur jumelle, elle n'a pas pu devenir celle qu'elle désirait ; la voilà obligée d'abandonner son rêve d'être une Cyan pour remplacer sa soeur chez les Elites ! Là aussi, c'est contradictoire, car devoir obéir aux autres alors qu'elle ne désire qu'être Cyan n'est pas vraiment significatif de la liberté telle qu'elle est décrite à Aurora !
Après sa rencontre avec Ashlon, elle va se rendre compte que, finalement, son destin n'est pas tracé, qu'elle peut choisir avec qui elle veut faire sa vie ! N'est-ce pas Ashlon ? Grâce à lui, et surtout grâce à ses paroles lui disant qu'à Auster, les femmes sont libres de faire et de dire ce qu'elles veulent, elle va se sentir mieux, et plus s'affirmer !
En effet, elle va passer de la fille extrêmement maladroite (en atteste son attèle au bras au début du roman avec ses chutes spectaculaires !) à la jeune femme plus mûre et réfléchie !

Ashlon est mystérieux, énigmatique, mais en même temps, après avoir vu comment Sigal l'a soigné, l'a aidé, il a commencé à lui faire confiance et à s'ouvrir un peu à elle. Il ne renoncera devant rien pour la protéger, pour protéger sa femme ! C'est crô mignon... Oups, pardon, je m'égare 😋



La fin m'a surprise, je ne m'y attendais pas du tout ! Mais finalement, je me rends compte que tout est lié ! Ashlon, fils de...
Ainsi, après tout ce qu'a vécu Ashlon, nous ne pouvons que lui souhaiter beaucoup d'amour et de joie avec Sigal !!!


En conclusion, je dirais que j'ai passé un très bon moment à Aurora en compagnie de Sigal et Ashlon ; que je suis triste de les quitter si vite, mais que, au vu des dernières phrases du livre, leur bonheur est sur la bonne voie... et ne fait que commencer 🙂

"Une seule lame, une seule âme"

J'ai envie de commencer cette chronique en disant que j'admire beaucoup la façon dont H. Roy arrive à nous créer des univers de toutes pièces, si fascinants. Elle a une imagination sans bornes, et les univers qu'elle propose sont si savamment décris et détaillés que s'en est bluffant ! Après les Els, elle nous offre encore une fois un roman complètement dépaysant et dans lequel on plonge tête baissée. Je suis assez admirative de cette faculté à tant maitriser ses mondes.

C'est auprès d'une héroïne Sigal, jeune femme de dix-huit ans que nous allons découvrir ce monde. Nous commençons le roman avec pleins d'informations qui nous permettent d'appréhender quelles sont les règles de cet univers, chacun ayant une place bien définie dans la société d'Aurora. Aurora est une cité qui a été créée par des femmes (l'idée est bien plaisante), qui ne supportaient plus d'être maltraitée et mise plus bas que terre par les hommes. Ce sont des femmes qui ont le pouvoir, mais elles instaurent toutefois des lois auxquelles les Auroriens n'ont pas le droit de déroger. Ainsi la première fille d'une famille fait donc partie des Elites : des guerrières, rôle qui revenait à la soeur ainée de Sigal. Mais quand celle-ci se retrouve dans un fauteuil roulant, Sigar n'a pas d'autres choix que d'abandonner ses rêves et elle doit rejoindre l'Elite, alors qu'elle n'y est pas du tout préparée.

Ashlon, c'est le nom du personnage masculin, un personnage que Sigar va secourir, cacher et soigner, et ce aux dépends des lois qui lui ordonnaient de le tuer. Son identité, ou plutôt son appartenance à un peuple n'est pas bien définie, il y a un flou certain autour de son personnage. Sigal reste le personnage principal et si le titre de ce roman porte le nom de Ashlon, il reste tant de choses sur lui que nous ignorons encore. Après des débuts récalcitrants, où contraint par ses blessures, il ne peut réagir comme il le souhaitait, Ashlon est à la merci de n'importe qui, qui pourrait lui vouloir du mal. On le sent alors sur la réserve, observateur et méfiant, il va attendre de voir les choses venir pour prendre la bonne décision : doit-il oui ou non faire confiance à Sigar ? Il va certes se confier, de différentes façons à mesure que cette confiance en Sigal va se développer mais toutefois tout lui révéler de qui il est. Elle prend un gros risque en le sauvant, elle en prend un bien plus grand encore quand elle lui donne aussi sa confiance

N'oublions pas qu'en dehors de ce duo qui se forme malgré eux, Sigal vit des moments difficiles dans sa vie au sein de cette société. Un événement important dans la communauté approche et si ce monde est régie par des femmes, ce sont les hommes qui choisissent leur femme, et ce lors d'une soirée spécifique, sous forme de combat pour gagner la promise choisie. Nous découvrons ici, une autre facette de cet endroit où elle vit : un fait un peu en contradiction avec le fait que ce soit les femmes qui prennent toutes les décisions importantes. C'est intéressant alors de voir que chaque société, malgré le bien fondé de départ comporte toujours quelques failles. Et si la plupart des jeunes femmes trouvent cette institution normale, Sigar fait partie de ces héroïnes qui ont soif de liberté et d'indépendance ! Elle va, durant les quelques jours qui précédent cet événement, attirer l'attention d'un certain nombre de ces jeunes hommes, et si certains sont appréciables, d'autres ont subi et mal vécu les années de « formation » qu'ils viennent de vivre. C'est ainsi que nous faisons aussi la connaissance de quelques personnages autres, que nos deux principaux.

Le type de personnages proposés ici, sont jeunes, H. Roy les place dans une configuration Young-Adult, où l'aventure qu'elle nous propose de découvrir s'inscrit bien dans ce genre. A noter toutefois, que leurs conditions de vie font d'eux des personnages beaucoup plus mures selon ce qu'ils ont vécu. Ainsi si Sigar garde une certaine part d'innocence et qu'elle a pu vivre sur ses rêves quelques temps, elle n'est pas sans se rappeler qu'elle n'a pas le choix d'agir comme elle le souhaiterait. Cela nous permet alors d'avoir un personnage féminin, bien campée dans ses idées sur cette façon de vivre mais qui n'agit pas par égoïsme, elle sait qu'elle se doit de faire honneur à sa famille. Elle est à la fois combattive, et très ouverte aux autres mais elle a ce regard critique sur la société qui lui permettra notamment de prendre la décision de secourir Ashlon. Ashlon est un personnage qui a lui tout seul, propose une histoire bien plus compliquée que ce qu'on imagine au départ. J'ai adoré le découvrir au fil des pages. Il est aussi jeune, mais à tout d'un homme, dans sa façon d'être, de se comporter ou encore physiquement. Il est un de ces personnages qui s'imposent, déjà rien que par sa présence. Je l'ai trouvé à la fois mystérieux, un peu inaccessible et tout autant fascinant par ces points et bien d'autres.

Si j'ai vraiment adoré l'univers proposé par l'auteure et l'histoire, tellement foisonnante de détails et dans laquelle on immerge avec passion, j'ai toutefois quelques petites choses qui m'ont marqué : j'ai trouvé que le début du roman était un peu long. Cela a mi un certain temps avant de démarrer. Alors pour poser l'univers, il fallait des détails et des explications, là dessus, j'ai été conquise par ce H. Roy nous proposait mais en même temps, j'aurai aimé qu'il se passe plus de choses au même moment et pas que tout soit si concentré sur l'autre partie du roman. Il faut attendre un peu trop longtemps pour que cela bouge et c'est dommage car vraiment j'ai adoré ce roman. Je dirai que c'est le seul petit bémol qui m'a un peu dérangé au début de ma lecture, mais comme vous pouvez le constater, cela n'a pas changé l'implication que j'ai mis à lire ce roman aux consonances imaginaires très prenantes.

Cet univers nous est présenté en profondeur, là dessus c'est parfait mais je ne sais pas si H. Roy l'a fait exprès mais bien d'autres contrées nous sont présentées, mais sans qu'elles soient développées. Peut être aussi parce que l'on se concentre vraiment beaucoup sur Sigal, en fin de compte Ashlon est surtout évoqué sur la fin. Mais en gourmande d'histoires que je suis, à la fin de ce roman, je n'ai pas envie que cela s'arrête, car il y a encore tant de lieux et de personnages à découvrir !Si c'est pour nous titiller, c'est réussi, nous sommes très curieuse d'en avoir encore et encore. Je dirai d'autant plus, qu'elle introduit « cruellement » sur la toute fin certains personnages, et ce sont de forts sympathiques spécimens, alors pourquoi s'arrêter en si bon chemin.

Un roman fabuleusement présenté, qui confirme que la plume et l'imagination de H. Roy est exceptionnelle. Ce n'est pas un coup de coeur comme les Els, à cause de ces longueurs de début dont j'ai parlé plus haut, mais il reste si bon à lire et à découvrir. On craque facilement pour ses personnages et cet univers, à la façon d'un Game of Thrones et c'est si bien travaillé que ouah ! la lecture est un pure plaisir.


Lien : http://www.livresavie.com/as..

Voilà une lecture fascinante, entêtante et sublime. Un amour passionnel qui naît au premier regard et qui transcende tout sur son passage.
Une dystopie fantastique envoûtante, qui nous transporte au-delà des mots, dans un décor féerique basé sur des ruines, et dans une guerre subtile, sauvage et mortelle.
Assurément, un coup de coeur ❤️

Sigal est une toute jeune fille de 18 ans dont la vie a basculée le jour où sa soeur jumelle a eu un accident aux lourdes séquelles.
Obligée d'abandonner ses Rêves et ses aspirations pour combler les exigences d'Aurora, sa citée bien-aimée et bienfaitrice, elle tente de s'en sortir au mieux dans sa nouvelle destinée au sein de l'Essaim.
C'est un être doux et rebelle, belle et fragile, généreuse mais égoïste, à l'esprit libre et buté.
Elle aspire à une vie différente, aussi bien pour elle que pour ses congénères, mais la royauté en place n'est pas aussi transparente qu'il n'y paraît et elle se retrouve bloquée dans un système archaïque bien caché.
Et c'est lors d'une de ses patrouilles nocturnes qu'elle tombera sur cet étranger qui fera basculer sa vie pour le pire et le meilleur. Ashlon. Cet homme qu'elle est incapable d'ignorer ni d'abandonner à son sort malgré les lois en place.
Elle s'y attache malgré elle, beaucoup trop et beaucoup trop vite. Si elle est démasquée, elle sera jugée pour trahison, mais et si finalement les apparences trompeuses jouaient en sa faveur ?

Ashlon est un étranger échoué sur les Terres d'Aurora. Fier, arrogant et fort beau, il est déstabilisé face à cette fille qui le cache pour mieux le soigner. Pourquoi ?
Mystérieux d'abord puis finalement reconnaissant, il s'épanche sur des vérités inconnues de tous, mais pour elle son coeur s'ouvre et se livre.
Malheureusement toutes les vérités, ou les omissions ne sont pas bonnes à révéler ou à taire, il l'apprendra à ses dépens, et bientôt les ennuis le rattrapent mettant en danger sa belle inconnue, Sigal, pour qui il se voit être prêt à donner sa vie.
Auster, voilà sa cité, en guerre perpétuel avec Hystéria avec, malheureusement, Aurora au milieu.
C'est un homme froid et distant au premier abord, qui se révèle doux, tendre, généreux et possédant un coeur énorme bien caché sous une souffrance depuis trop longtemps logée à l'intérieur.
Pourra-t-il écouter son coeur sans en payer un quelconque prix ?

Entre trahisons passées et présentes, loyauté, amour, combativité, douleur et confiance, venez admirez le combat pour la liberté avec un grand l'De Sigal, celui qui signe une vengeance bien méritée pour Ashlon et surtout celui d'un amour aussi lumineux que synonyme de paix sans le savoir pour nos deux héros.
Sigal, de part ses actes, sera l'instigatrice de révélations aussi douloureuses que rédemptrices qui permettront l'apaisement et le bonheur de son bien-aimé.
Ashlon sera le déclic pour que sa femme se libère enfin de ses chaînes et qu'elle puisse vivre en étant elle-même, libre et fougueuse comme il en est tombé amoureux.

Une lecture pleine de sagesse, de combats, de rebondissements et de sentiments qui m'a transporté au coeur de ses Terres aussi belles que dangereuses. J'y serai bien volontiers restée plus longtemps.

Partez à la découverte d'Aurora, de son décor fantastique magnifique, de ses personnages aussi différents que complémentaires, et de l'histoire d'amour de Ashlon et Sigal qui saura vous passionner 🤩😍

Amatrices de romances passionnées et d'aventures romantiques avec des personnages jeunes et magnifiques, ce roman va vous séduire, c'est certain! Moi je reste un peu sur ma faim...

L'héroïne évolue dans un lieu et un temps qui nous sont inconnus. Il s'agit là d'un roman d'anticipation, d'une dystopie, ou d'un genre de fantasy.
Aurora, est un royaume matriarcal gouverné par une Reine et ses conseillères et, où, chaque femme y tient un rôle particulier. Des plus hautes fonctions, de sécurité, à la transmission du savoir et des arts, en passant par la justice, chacune doit accomplir un devoir pour la communauté et servir la Reine. Un Monde de femmes autonomes à l'image des Amazones, ou presque puisque les hommes sont tout de même présents. En effet, chacune doit aussi s'affranchir d'une union avec un Natif d'Aurora, parti sept ans dans les contrés étrangères et hostiles pour parfaire courage et force. Des unions, plus ou moins arrangées, qui perpétuent la natalité du Royaume.
Ainsi, chaque femme trouve sa place, sa fonction et son conjoint pour assurer son service à la communauté. Toutes, pas toujours. Sigal s'était destinée à la fonction de Cyan, artiste, lettrée, protectrice du savoir, douée pour la danse, passionnée de lecture et d'histoire, au grand damne de sa mère. Mais lorsque sa soeur jumelle, Elite dans l'Essaim, dans l'armée, est victime d'un accident, paralysée à vie, Sigal est contrainte de reprendre la fonction de sa soeur. Tout lui apparaît alors comme une entrave à sa liberté. Et notamment cette fameuse cérémonie des voeux où elle doit conquérir l'intérêt d'un jeune garçon de sa génération auquel elle devra se lier.
Le destin de Sigal semble lui échapper, sa soeur qui ne peut plus lui parler, sa vocation, sa mère qui fait preuve d'une grande sévérité, et même sa liberté de choisir l'homme qui partagera sa vie, prisonnière de choix imposés. Tout va basculer dans son univers le jour où, lors d'une garde, elle tombe sur un étranger, un inconnu lourdement blessé. Alors qu'elle est censé le tuer pour avoir traversé la frontière d'Aurora sans accord, elle ne peut l'achever et décide de le sauver.

Le roman porte le nom de ce fameux inconnu aussi charismatique que la jeune fille héroïne de l'histoire.

J'ai tourné les pages et lu en un clin d'oeil ce récit, captivée par le destin de Sigal, cette héroïne si attachante. On a envie de voir le couple se former entre elle et Ashlon ce bel inconnu qu'elle a secouru dans le secret. On a envie de savoir qui est cet homme tatoué d'une rose des vents et de symboles gothiques. On a envie de savoir comment ces deux personnages vont pouvoir s'affranchir du secret de leur rencontre. Vous l'aurez compris, ils sont jeunes et beaux, ils sont passionnés et arrivent à nous séduire en un clin d'oeil! L'apanage des héros. L'univers est rapidement décrit dés les premières pages, et même grâce au glossaire de début.

Alors, effectivement, ça se lit tout seul, c'est romantique à souhait, les héros sont beaux et attachants, le contexte original, une ville des "Amazones" où les femmes dominent... Mais j'ai trouvé ça un peu léger, un peu trop romancé, un bon récit de littérature young adult. L'univers n'est pas assez fouillé, la dystopie et les manigances politiques peu approfondies, on tourne surtout autour de la romance. Et la fin, m'est apparue si rapide et tellement facile que j'ai été presque déçue. J'ai déploré un peu plus de profondeur. La relation entre Sigal et sa soeur jumelle est à peine évoquée. La position de la Reine et ses conseillères assez peu expliquée. Bref, j'aurai aimé que l'auteur prenne quelques pages supplémentaires pour fouiller un peu son intrigue et son univers.

Au final, cela reste une lecture très plaisante, dans un style très fluide, qui campe un décors et un univers assez intéressants, cela reste une réelle jolie histoire d'amour mais pas une bonne dystopie à mon gout.
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