C 'est un roman à suspense qui se lit pratiquement d'une traite tant
il est prenant jusqu'au bout . le récit est vif , bien construit et nous prenons aisément parti pour Kirsten-Martha tout au long de son calvaire jusqu'au dénouement .
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Kirsten est une jeune étudiante lorsqu'elle se fait sauvagement agréssée dans un parc en rentrant d'une soirée. Elle va en garder de grave séquelle, elle ne pourra jamais être mére et aura de grande difficulté à avoir des relations intimes. Martha, elle, va tout faire pour retrouver "l'éventreur d'étudiantes" et assouvir sa vengeance au nom de toutes ses filles tuées. Mais à quel point la vie de Kirsten et Martha est-elle liée ?
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Une histoire originale et une lecture agréable qui ma entraîné vers un final sans grande surprise. Néanmoins, cette lecture m'a donné envie de découvrir les autres romans de Robinson.
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Mais aussi noires que paraissaient certaines éventualités, du moins se sentait-elle libre maintenant.Mieux : elle était, enfin, redevenue Kirsten. Même la prison serait la liberté pour elle. Peu importait ce qui allait se passer car elle avait accompli ce qui devait l’être. Maintenant, elle était libre.
Les beaux rêves n’avaient commencé qu’après que son ciel intérieur se fut éclairci. Elle avait l’impression d’avoir dans la tête un gros nuage noir, mais peut-être n’était-ce qu’une bulle. C’était opaque, et quel que fût l’angle sous lequel elle le regardait, ça résistait à la lumière et elle ne pouvait en voir l’intérieur. Elle savait que ça contenait la raison de ses souffrances, de sa colère, et pourtant l’accès lui en demeurait interdit.
La mémoire est une chose curieuse. Parfois, on se souvient d’événements qui se sont passés pendant qu’on dormait ou qu’on était inconscient. Quand on a les yeux fermés, on ne voit rien, c’est évident, mais on peut entendre, sentir. Et parfois ces sensations nous reviennent en rêve, traduites en images par l’inconscient. Je ne suis pas spécialement freudienne, mais je pense quand même que nos rêves sont très révélateurs.
Elle avait été assaillie de peurs aussi. Comme il arrive toujours lorsqu’on ne peut plus trouver le sommeil, aux affreuses petites heures où la nuit n’a pas encore cédé devant le jour, une peur en amène une autre. L’esprit inquiet semble prendre un malin plaisir à additionner les terreurs avec l’abandon de flots déchaînés par la tempête.
Elle ne faisait que de beaux rêves en ce moment – des promenades en Technicolor d’une beauté indescriptible, pleines de sensations agréables et fortes ; incursions dans d’autres mondes ; vols faciles dans le temps et l’espace.
What Makes A Good Detective and Villain?