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EAN : 9782354520847
159 pages
Vents salés (01/07/2013)
4.38/5   16 notes
Résumé :
Et si le destin avait l'allure d'un chat énigmatique, observateur et perspicace? Son "maître" parfois son valet se nomme Fred. Il a vingt-cinq ans, chic type, un brin looser, sympa avec sa concierge et entouré de " cabossés de la vie" hauts en couleurs.
A la suite d'un banal entretien d'embauche , il se trouve confronté à un choix étrange, mais au fond, peut-être pas si étrange que ça...
Le choix de Victor est un roman moins léger qu'il n'y parait, il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Le choix de victor par Jeanne Faivre d'Arcier pour Collectif Polar

Une phrase de Catherine Rechenmann a piqué ma curiosité la semaine dernière quand Guy, son mari, m'a offert ce livre : « Des lecteurs et des lectrices ont avoué qu'ils n'y comprenaient rien… »
Bon, je me suis dit :« Qu'est-ce que je vais y comprendre, à ce bouquin, auquel de afficionados de l'auteur ne pigent que pouic ? »
Je l'ai ouvert, ce roman, et j'ai vu qu'il s'agissait d'une affaire macabre non élucidée qui avait agité les sphères policières au commissariat de Castéja, à Bordeaux, dans les années 70/80 et notamment le supérieur de Viloc, le commissaire Plaziat, et son prédécesseur un dénommé Lacorde. Lacorde le bien nommé puisqu'il va tenter de se pendre, déprimé par son échec à résoudre ce cold case à la sauce Anselme Viloc, le personnage que Guy Renchenmann nous présente dans ce polar improbable.
Improbable certes. Car, franchement au début, j'ai pensé : c'est drôle, enlevé, plein d'humour et de citations inattendues de Victor ( l'autre, Hugo, l'écrivain, ) De Voltaire, de Sénèque et autres philosophes grecs et romains, mais on ne sait pas où il va, notre ami Guy. Et peut-être qu'il ne le sait pas non plus.
Alors je me suis laissée porter sans trop deviner où ça allait m'emmener, cette histoire. Et moi qui aime nager, je me suis retrouvée en été sur le Bassin d'Arcachon, à me laisser porter au fil du courant. L'eau était fraîche mais pas trop, juste à la bonne température, le courant assez vif, mais pas trop non plus, un petit 80/85, donc j'avançais rapidement sans trop me démener à nager la brasse et je regardais le paysage défiler alentour, c'était très agréable.
Autour de moi, il y avait le Bordeaux tout noir d'avant la rénovation de la ville et son grand blanchissement, ce Bordeaux d'autrefois que Guy nous décrit avec nostalgie et qui m'a touchée parce que le Paris de mon enfance ressemblait beaucoup à ça. (Je me souviens des trajets à dix ans dans la dauphine vert émeraude de mon père lorsqu'il m'emmenait chez le dentiste et que nous longions le musée du Louvre couvert d'une suie brunâtre qui le rendait fantomatique.) Il y avait les quais mal famés de Bordeaux, le quartier des Chartrons et ses beaux immeubles du dix-septième et dix-huitième siècles, mais saturés d'humidité à en paraître moisis, bouffés par le temps et noircis par les gaz d'échappement de l'époque tout bagnole. Et puis des personnages improbables, eux aussi, se sont mis à défiler : Fred, le héros, une sorte de raté flamboyant, beau mec naïf et fragile, un peu magasinier, un peu musicos, un peu orphelin et affligé d'une mère détestable. Fred partage avec son chat Victor un studio au deuxième étage d'un immeuble mal famé des Chartrons aussi sombre qu'une boîte de cirage. Lequel gato Victor va s'avérer, comme les chats des mythes de l'Ancienne Egypte, avoir des dons mystérieux et une influence sur sa destinée. Il y a une concierge portugaise, Constanza Rodrigo qui est fan de golf et invite les locataires à des parties clandestines à trois ou quatre dans sa loge à des fins non pas sexuelles, rassurez-vous, mais golfiques et curieusement alcoolisées où les gagnants ont droit à un verre et les perdants à se troncher presque jusqu'à ce que mort s'ensuive en s'enfilant une bouteille entière d'apéro. On croise aussi les copains musicos de Fred, des immigrés non désirés diraient d'aucuns aujourd'hui. Passe un curieux visiteur du soir sapé comme un Milord, un peu séducteur, un peu charlatan, un peu hypnotiseur et surtout roi de l'embrouille : il se dit représentant d'une société des Parques et l'on imagine les fileuses de destin tapies dans une grotte obscure à tramer leurs saletés. L'embrouilleur va proposer à Fred des contrats en option pour changer de vie, contrats sulfureux qui sont décrits avec forces détails ubuesques et dont le héros ne se souviendra plus quand il aura coché la case de son choix. On découvrira aussi avec répulsion le fameux commissaire Lacorde qui a une voix de fausset affreusement désagréable et qui repousse tellement du goulot que se collègues l'évitent et que les témoins ou les malfrats qui ont la malchance de le subir en interrogatoire en gardent un souvenir épouvantable.
J'oublie le notaire croisé lors d'un séjour à l'hosto, la belle étudiante en psychiatrie Adeline, des flics paumés, des chiens pelés, des rats crevés (enfin peut-être) une chute mortelle, des chansons de Jacques Brel, de citations littéraires et scientifiques à la pelle et les poèmes que l'auteur adore glisser dans ses romans.
Donc il y avait tout ce bazar poético comique au fil du courant qui m'emportait tout au long de cette lecture. Je me suis laissée allée sur la vague en m'amusant beaucoup et me disant qu'après la période assez sombre que je venais de traverser, c'était exactement le genre de bouquin que j'avais envie de lire. C'était foutraque, inattendu, bourré de digressions qui venaient me perdre encore plus. Un mot sur les digressions. C'est tout un art, la digression. le maître du genre c'est Philippe Jaenada qui au milieu d'une scène tragique d'un roman historique, vous raconte qu'il s'est cassé une jambe en rentrant chez lui après avoir passé une soirée à s'alcooliser à un cocktail littéraire et à s'engueuler grave avec la moitié des participants et qui vous expose pendant vingt-cinq pages les conséquences néfastes de cet incident détestable sur sa vie personnelle, ses relations de couple, son travail d'écrivain, ses problèmes financiers et ses relations avec son banquier. Vous êtes complètement largués. Et Jaenada vous ramène en une ligne et deux traits de plume à son sujet initial. Difficile l'art de la digression. Et pif, vous repartez dans l'histoire qu'il vous raconte comme un bon petit soldat qui marche au pas. Et je dois dire que Guy Rechenmann se tire plutôt bien de ces échappées digressives.
Bon alors où on en est avec ce pauvre Victor et ses choix cornéliens (tiens au fait, il n'a pas cité Corneille dans « le Choix de Victor », Guy. Molière peut-être, enfin, je crois, mais pas Corneille, ni Racine. Mais moi aussi je m'égare, cher Edgar, par contagion renchemanienne sans doute…
Mais revenons au cold case… qui n'en n'est peut-être pas un, mais chut, vous le verrez vous-même en suivant les pérégrinations de Victor et de ses ascendants à Cleveland dans l'Ohio, sur les traces d'un célèbre illusionniste américain du début du vingtième siècle, d'un as de la pantomime et, restons français, du mime Marceau.
En réalité, contrairement à ma première impression, l'auteur savait où il allait en le construisant, ce polar. Polar qui n'en est pas un, ce qui ne lui enlève rien de son charme, loin de là.
Il est comme les chats, Guy. Il retombe parfaitement sur ses pattes.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Un jeune homme, Fred, reçoit la possibilité de faire un grand choix, alors qu'il est encore à l'aube de sa vie ...
A 25 ans, tous les possibles s'ouvrent à lui ...
Il a un chat, 2 grands amis ...
déjà un travail mais peut-être l'envie d'en changer, et il vit à Bordeaux.

Quel choix fera-t-il ?
Le stress le gagne, mais il doit rendre son dossier rempli, avec sa réponse ...

Un roman original sur Bordeaux, nos choix de vie, nos vies possibles ...
A découvrir !
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Un jeune homme reçoit des Parques la possibilité de choisir entre trois existences. Aidé par son chat il choisit…la quatrième. Une jolie fable rondement menée, avec de l'humour, des personnages bien campés et attachants, des trouvailles de style. Un agréable moment de lecture, pour un roman un tantinet régionaliste, puisque son cadre est Bordeaux en hiver, ce qui n'est pas son moindre charme. J'ai cependant un peu regretté le caractère schématique des quatre histoires, le roman aurait gagné à être plus fouillé, avec une narration mêlant davantage les vies et un chouia de suspens en plus… Un talent prometteur, une imagination souriante. A suivre.
(Merci à l'auteur de m'avoir fait connaître ce livre).
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Le choix de Victor de Guy Rechenmann aux éditions Vents Salés.

Un jeune homme de 25 ans, fin des années 70 à Bordeaux, vit dans un immeuble grisâtre en apparence mais très ensoleillé par la pittoresque Constança (concierge portugaise aimant les livres et Jacques Brel).
Il s'appelle Fred Victor et vit avec son chat Victor pur gouttière.
Il a deux potes Bob issu de la Ddass et Jimmy Sénégalais musicos.Tous des éclopés de la vie.
Fred veut évoluer et pour cela changer de boulot. C'est à ce moment là que le destin frappe à sa porte et que Victor veille.

La construction du livre peut dérouter le lecteur mais si celui-ci accepte le jeu, il sera vite entraîné dans cette belle histoire, particulière où il se sentira chez lui . Qui n'a jamais fait ce voyage intérieur face à sa vie?

La règle du jeu est la suivante:
le 13 octobre 1978: un vendredi
le 11 octobre 1978: le destin toque à la porte de Fred
le 12 octobre 1978: seulement quelques heures pour faire un choix parmi:
1. Une vie banale et triste reproduction de la vie qu'il a lui-même subi enfant...
2. Une mauvaise vie, celle d'un caïd qui finit une balle dans la tête...
3. La voie de la gloire avec ses 2 copains, la musique, le nomadisme et sa mort à 54 ans..
* La voie non numérotée, mémoire remise à zéro, la résilience, tout est possible...
Mon meilleur conseil jouez, le style est fluide, poétique , le texte a la musicalité des chansons de Brel qui a chanté toutes les émotions.
Laissez-vous aller, sortez des sentiers battus devenez lecteur actif, vivez l'histoire et souvenez-vous quel choix avez-vous fait...
Ce livre est original, cela devient rare, bien écrit, une vraie tonalité.
J'ai adoré être emportée vers ce voyage intérieur, avec ces personnages hauts en couleur, chaleureux alors que la vie ne leur a pas souri.
Chose rare j'ai relu le livre dans la foulée pour mieux savourer l'histoire une fois le puzzle achevé.
Cette histoire, le mythe des Parques revisité ferait une très bonne pièce de théâtre.
Pour finir si ce livre avait été édité entre l 1er janvier 2014 et le 31 mars 2014, je l'aurais rendu éligible au prix orange.
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Alors là ! Je suis littéralement tombée sous le charme de ce délicat petit roman, plein de tendresse, de bienveillance et de sagesse …

Les personnages y sont authentiques : la gardienne, Constança Rodriguo, qui organise du putting de golf dans sa loge, avec ses locataires, Fred le héros de cette histoire et son chat Victor, Bob et Jimmy les incontournables potes dudit Fred, la discrète Adeline …

Notre ami Fred a un important rendez-vous d'embauche qui lui permettrait de se rapprocher de son domicile. L'auteur du Choix de Victor a eu une idée géniale : il nous en propose trois versions qui aboutiraient sur trois parcours de vie différents …

Mais apparait soudain une quatrième version qui nous fait finalement comprendre le sens de ce très joli roman - car Fred est dans le coma - il a eu un accident : les Parques y seraient-elles pour quelque chose ???

Guy Rechenmann, s'il vous plait, continuez à nous faire rêver !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
19h. Fred ouvre la porte à Hubert de Vignal. L’homme au gant rose et au gant bleu est à l’heure, l’inverse l’aurait étonné. Cette fois il n’a pas dû passer par la loge, Madame Rodrigo l’aurait prévenu. Le regard du représentant à la barbe impeccable le transperce. Fred est soudain pris d’une bouffée de chaleur en tendant à la main gantée de rose le dossier contenant le document dûment rempli et signé que le personnage est venu récupérer. Il a pourtant pris son temps pour lire et relire la douzaine de feuillets noircis de lettres tapuscrites dans une police confortable, pourvu qu’il n’ait aucun regret... mais il n’est plus sûr de rien ; il espère avoir coché la bonne case parmi les quatre proposées, la première, la deuxième, la troisième ou la quatrième? L’individu n’entre pas, il reste sur le seuil, son sourire figé fait ressortir une fossette sur la joue gauche. Victor, le chat, en position de défense sur la petite table en pin, sous la lampe, fixe le bonhomme dans l’encadrement de la porte. Fred transpire, tout s’embrouille dans sa tête. Il ne fait pourtant pas chaud dans le studio en bordure de Garonne, en lisière d’un quartier négligé, mal éclairé, aux murs sales et aux pavés mal jointés, celui des Chartrons. Ici les huisseries sont en accord avec la demeure ; d’un autre temps. À intervalles réguliers, Victor émet d’étranges sons, indescriptibles, entre le râle et le feulement, mêlés de ronronnements. Dehors, la noirceur du soir se mélange à la mini-tempête de la fin d’après- midi qui peine à se calmer. Le volet gauche à persiennes tape alors violemment contre la façade sud-est du vieil immeuble, signature du XVIIIème. Le volet droit, lui, est bloqué depuis des lustres frustrant l’espace de vie de lumière naturelle. Alerté par le choc du bois contre la pierre dorée, Fred fait un demi-tour: il était certain d’avoir coincé le battant récalcitrant. Quand il se retourne vers son vis-à-vis, celui-ci a disparu, parti, envolé... comme par magie. Seules flottent les effluves d’un parfum aux senteurs bizarres.
Fred se demande pourquoi de la sueur inonde son front et pourquoi la porte est ouverte, il a déjà oublié son visiteur et le but de la visite ; un document à récupérer avec la case choisie...



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19h. Fred ouvre la porte à Hubert de Vignal. L’homme au gant rose et au gant bleu est à l’heure, l’inverse l’aurait étonné. Cette fois il n’a pas dû passer par la loge, Madame Rodrigo l’aurait prévenu. Le regard du représentant à la barbe impeccable le transperce. Fred est soudain pris d’une bouffée de chaleur en tendant à la main gantée de rose le dossier contenant le document dûment rempli et signé que le personnage est venu récupérer. Il a pourtant pris son temps pour lire et relire la douzaine de feuillets noircis de lettres tapuscrites dans une police confortable, pourvu qu’il n’ait aucun regret… mais il n’est plus sûr de rien ; il espère avoir coché la bonne case parmi les quatre proposées, la première, la deuxième, la troisième ou la quatrième ? L’individu n’entre pas, il reste sur le seuil, son sourire figé fait ressortir une fossette sur la joue gauche. Victor, le chat, en position de défense sur la petite table en pin, sous la lampe, fixe le bonhomme dans l’encadrement de la porte. Fred transpire, tout s’embrouille dans sa tête. Il ne fait pourtant pas chaud dans le studio en bordure de Garonne, en lisière d’un quartier négligé, mal éclairé, aux murs sales et aux pavés mal jointés, celui des Chartrons. Ici les huisseries sont en accord avec la demeure ; d’un autre temps. À intervalles réguliers, Victor émet d’étranges sons, indescriptibles, entre le râle et le feulement, mêlés de ronronnements. Dehors, la noirceur du soir se mélange à la mini-tempête de la fin d’après- midi qui peine à se calmer. Le volet gauche à persiennes tape alors violemment contre la façade sud-est du vieil immeuble, signature du XVIIIème. Le volet droit, lui, est bloqué depuis des lustres frustrant l’espace de vie de lumière naturelle. Alerté par le choc du bois contre la pierre dorée, Fred fait un demi-tour : il était certain d’avoir coincé le battant récalcitrant. Quand il se retourne vers son vis‑à-vis, celui-ci a disparu, parti, envolé… comme par magie. Seules flottent les effluves d’un parfum aux senteurs bizarres.
Fred se demande pourquoi de la sueur inonde son front et pourquoi la porte est ouverte, il a déjà oublié son visiteur et le but de la visite ; un document à récupérer avec la case choisie…
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6 h 30. Fred est debout depuis une heure. En slip et tee shirt froissé, il tourne en rond, les mèches brunes de son épaisse chevelure tous azimuts. La machine à café est encore éteinte, le chat aussi. Dehors, la météo n’incite pas à la promenade. Le volet gauche, clos, tremblote en continu sous les rafales d’ouest, le droit ne peut plus s’ouvrir depuis longtemps. Fred a fermé le vantail valide durant la nuit, la pluie ruisselait recto-verso sur les carreaux sales, mal jointés, comme perlent ce matin les gouttes de sueur sur son front. Ce rendez-vous le stresse. Victor le sent, il ne reste pas comme à son habitude roulé en boule, à hauteur d’oreiller.
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Allez! Prêtez bien l’oreille et laissez-vous porter par le récit. Dans le premier épisode, notre héros s’appelle Fred, un garçon d’une vingtaine d’années. Alors, fermez les yeux et replongeons-nous, avec Fred, notre nouveau guide, dans un Bordeaux plus sombre qu’aujourd’hui, aux quais peureux animés par toute une flopée d’enseignes aux lumières rougeâtres et aux abattoirs encore en activité. Allons à la rencontre d’un flic brillant. Brillant, mais curieux. Disons aussi brillant que curieux, René Lacorde.
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Elle le soulève pour le remettre en place et là, marque un temps d'arrêt et manque à nouveau défaillir ; il est des jours comme ça. Ses yeux s'embrument, son cœur se serre car à moitié recouverts par les détritus, gisent deux gants, l'un bleu ciel...
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