La police de Los Angeles est sur les dents. le meurtrier des femmes, le macabre metteur en scène de ces crimes atroces a encore frappé. Tiffany Keyes est « Miss Mars ». Les inspecteurs Jordan et Samson se disputent l'affaire. Viktor Scott est prête à tout pour connaître le nom de son agresseur.
Lorsqu'on ouvre ce deuxième tome, on tombe d'abord sur les mêmes photos d'époque, dessinées en noir et blanc, sauf que les danseurs d'un be-bop endiablé ont été remplacés par une belle petite famille, rassemblée autour d'un four rempli de bonnes choses. Qu'on ne s'y trompe pas. Les premières vignettes de l'histoire, elles, sont horribles : les corps mutilés des victimes du tueur aux Playmates dégoulinent de sang.
Cet épisode est plus intrigant que le précédent : Viktor va se mettre en danger et passer à un cheveu du piège. le propriétaire de la voiture si recherchée est démasqué par la police. Ariel Samson intrigue dans le dos de son supérieur et le lecteur croise le monstre à plusieurs reprises. Il semble familier à toutes ses victimes, mais nous, nous ne pouvons l'identifier sous son imper à col relevé et son chapeau rabattu sur les yeux.
On passe sans arrêt d'une scène sanglante au calme d'une table de petit déjeuner, du bord d'une piscine. Viktor enfile à nouveau son justaucorps pour cambrioler une demeure cossue. Les voitures, les photos se multiplient et se croisent : elles sont au coeur du mystère.
Les choses se précipitent. L'intrigue est de plus en plus palpitante. On est curieux d'en connaître la suite. On pense tenir la solution. Mais... Non, c'est impossible. J'attends avec impatience la clef de cette énigme.
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Digne suite du premier tome, ce deuxième épisode nous plonge un peu plus dans l'intrigue complexe où nage Viktor, cette fille d'homme d'affaires, devenue sourde à la suite de ce qui ressemble bien à un viol, dont elle ne garde aucune mémoire.
Viktor est contactée par son violeur, ou du moins on le pressent, et entend lui tendre un piège. D'autre part, elle fait chanter un ami de son père pour se procurer de l'argent. La réalité est toujours bien plus complexe qu'on ne le croit. Le tueur en série est un proche, mais pas question d'en dire plus. Les meurtres se rapprochent de Viktor qui pourrait bien être la prochaine... voire la miss octobre de l'année en cours... bien que le tueur semble la vouloir à son palmarès bien plus tôt. Le suspense s'installe.
Les personnages acquièrent de la profondeur, tant du côté des principaux protagonistes (les enquêteurs, Viktor ou sa détective privée). Beaucoup de sensualité dans le dessin, qui sert adéquatement le récit. Celui-ci emprunte tous azimuts, depuis les pulps années 30 ou 50 aux séries télé des années 60.
Il y a d'ailleurs un rythme qui s'impose peu à peu, très cinématographique. C'est agréable. Par contre, j'ai parfois été gêné par la ressemblance du filc avec Jean Dujardin... Mais il faut avouer que le trait est très sûr.
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Dans ce second album, nous restons dans la tradition hollywoodienne, magnifiquement restituée par le graphisme.
L'ambiance polar noir avec son tueur en série est aussi très présente avec un scénario dense dans lequel on commence à poser des hypothèses.
Les policiers quant à eux se livrent une lutte au travers de leurs enquêtes et sous les paillettes on devine des vies faites de trahisons grandes ou petites.
Un très bon album
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Un scénario assez complexe, mais bien construit.
Le dessin et la couleur sont dans la même veine.
Dans la lignée du premier tome, on suit notre personnage avec envie, dans sa recherche de son violeur…d'autant plus que la dernière page nous donne clairement envie d'aller lire le dernier tome !
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Un thriller au suspense dense et aux courbes sexy qui enflamme la collection Troisième Vague du Lombard.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Un épisode passionnant d’un super polar qu’on lit d’une traite en attendant la conclusion.
Lire la critique sur le site : Auracan
La narration est plus sombre, plus violente et comporte quelques scènes (les meurtres) particulièrement insoutenables. [...] Toujours solidement armé d'une documentation sortie des classiques d'Hollywood, Alain Queireix emmène le lecteur dans une production en cinémascope.
Lire la critique sur le site : BDGest
Je n'entends plus rien. Ni ce que j'aime, ni ce que je déteste. Je suis devenue sourde.
Officiellement, mon père a fait passer tout cela pour un accident de voiture. Histoire de préserver la réputation de la famille.
Cela arrange tout le monde. De toute façon, la police ne fait jamais rien dans cette ville.