Mireille Pluchard partage ses souvenirs à la Foire du livre de Brive.
En savoir plus sur son roman "Les Souffleurs de rêves" : http://bit.ly/2Buxmzz
Dans les Cévennes, la lignée des Vilette, gentilshommes verriers, va-t-elle s?éteindre avec Elias, dernier du nom ? Une descendance inespérée scelle l?avenir de toute une dynastie et attise les rivalités de clans?
Mireille Pluchard/5
11 notes
Antoine Loubaresse n'aurait pas imaginé plus beau rêve en accueillant les deux jeunes orphelins Louis et Pascaline.
Les enfants ont grandi aujourd'hui : Louis a épousé sa fille Lucille et fait prospérer les récoltes d'olives du moulin du Prieuré, tandis que son fils Clément a pris la main de Pascaline et s'échine à cultiver les vignes du mas de la Sarrasine.
Le premier principe de la fratrie sera l'entraide, enseignée a... >Voir plus
Résumé :
Antoine Loubaresse n'aurait pas imaginé plus beau rêve en accueillant les deux jeunes orphelins Louis et Pascaline.
Les enfants ont grandi aujourd'hui : Louis a épousé sa fille Lucille et fait prospérer les récoltes d'olives du moulin du Prieuré, tandis que son fils Clément a pris la main de Pascaline et s'échine à cultiver les vignes du mas de la Sarrasine.
Le premier principe de la fratrie sera l'entraide, enseignée a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Comme promis je n'ai laissé ni Louis, ni Pascaline, ni Lucile , ni Clément sur le bord de la route.
Les années ont passé, les années 1905/1907 apportent leur lot de misères aux vignerons et paysans cévenols. Ils ont du mal à joindre les deux bouts. heureusement la solidarité familiale n'est pas un vain mot . Les enfants arrivent , grandissent, leurs bras seront utiles.
L'horizon s'assombrit, l'attentat de Sarajevo, la mort de Jaurès et le pire survient... Les ombres deviennent de plus en plus sombres. Les hommes partent , certains reviennent , d'autres non, les femmes encore elles les remplacent au mieux.
Comment la vie reprendra t'elle au moulin du prieuré et à la Sarrasine?
Cette fois-ci nous vivons au plus près cette "drôle de guerre" qui n'a de drôle que le nom qui deviendra bien vite la tuerie que l'on sait ..
Une fois encore Mireille Pluchard captive son lecteur . le contexte historique des années de révolte des vignerons à la boucherie de la guerre , les soubresauts de la vie , les traumatismes de la guerre, tout y est .
le moulin du prieuré est un excellent roman dit de terroir .
Les années ont passé, les années 1905/1907 apportent leur lot de misères aux vignerons et paysans cévenols. Ils ont du mal à joindre les deux bouts. heureusement la solidarité familiale n'est pas un vain mot . Les enfants arrivent , grandissent, leurs bras seront utiles.
L'horizon s'assombrit, l'attentat de Sarajevo, la mort de Jaurès et le pire survient... Les ombres deviennent de plus en plus sombres. Les hommes partent , certains reviennent , d'autres non, les femmes encore elles les remplacent au mieux.
Comment la vie reprendra t'elle au moulin du prieuré et à la Sarrasine?
Cette fois-ci nous vivons au plus près cette "drôle de guerre" qui n'a de drôle que le nom qui deviendra bien vite la tuerie que l'on sait ..
Une fois encore Mireille Pluchard captive son lecteur . le contexte historique des années de révolte des vignerons à la boucherie de la guerre , les soubresauts de la vie , les traumatismes de la guerre, tout y est .
le moulin du prieuré est un excellent roman dit de terroir .
Eh bien voilà ! Déjà dévoré ! Je n'ai pu résister à vouloir connaître la suite du Mas de la Sarrasine. de ce fait, j'ai laissé ma PAL de côté afin de donner priorité à cet ouvrage.
Et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages du premier roman.
Les générations se succèdent, les enfants du « Païre » du Belvédère, Antoine Labouresse, et ses petits protégés, employés à la Sarrasine, que nous avons quittés adolescents se sont mariés entre eux et ont eux-mêmes des enfants. La vie ne les ménage pas et bien des tourments vont entraver la bonne marche de la Sarrasine et du Moulin. le nouveau maître du Belvédère en la personne d'Hadrien continue à vouloir faire régner force et loi. Nous voyons toute cette nouvelle génération grandir, faire des projets jusqu'à ce que la guerre de 1914 éclate et donne son lot de morts, d'estropiés, où les femmes vont devoir faire face, les mentalités vont changer.
Franchement, une belle Saga, des vies de gens des siècles derniers avec leurs joies et leurs peines, leurs durs labeurs et leurs valeurs. Bref la vie ; pas toujours simple et tranquille !
A lire !
Merci à l'auteure Mireille PLUCHARD d'écrire de si beaux romans, et merci beaucoup aux Éditions De Borée et surtout un grand merci à Virginie en particulier pour m'avoir envoyé cette suite.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
Et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages du premier roman.
Les générations se succèdent, les enfants du « Païre » du Belvédère, Antoine Labouresse, et ses petits protégés, employés à la Sarrasine, que nous avons quittés adolescents se sont mariés entre eux et ont eux-mêmes des enfants. La vie ne les ménage pas et bien des tourments vont entraver la bonne marche de la Sarrasine et du Moulin. le nouveau maître du Belvédère en la personne d'Hadrien continue à vouloir faire régner force et loi. Nous voyons toute cette nouvelle génération grandir, faire des projets jusqu'à ce que la guerre de 1914 éclate et donne son lot de morts, d'estropiés, où les femmes vont devoir faire face, les mentalités vont changer.
Franchement, une belle Saga, des vies de gens des siècles derniers avec leurs joies et leurs peines, leurs durs labeurs et leurs valeurs. Bref la vie ; pas toujours simple et tranquille !
A lire !
Merci à l'auteure Mireille PLUCHARD d'écrire de si beaux romans, et merci beaucoup aux Éditions De Borée et surtout un grand merci à Virginie en particulier pour m'avoir envoyé cette suite.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
La suite du mas de la sarrasine , excellent comme le premier j'ai adore
Citations et extraits (8)
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D’une enfance studieuse, il garde le goût du beau langage et, de quelques prestations sur la scène du théâtre municipal, l’art de la gestuelle autant que celui de la déclamation.
Vilipendant la loi restrictive sur les bouilleurs de cru, sur le sucrage, il se taille un costume d’apôtre des vignerons qui flatte son culte de la personnalité. Un pur pour les uns, un naïf pour les autres, un vendu diront certains à son déclin, Marcelin Albert attend, en effet, son heure et peaufine des discours bien sentis qui ne seront pas sans conséquence.
Vilipendant la loi restrictive sur les bouilleurs de cru, sur le sucrage, il se taille un costume d’apôtre des vignerons qui flatte son culte de la personnalité. Un pur pour les uns, un naïf pour les autres, un vendu diront certains à son déclin, Marcelin Albert attend, en effet, son heure et peaufine des discours bien sentis qui ne seront pas sans conséquence.
Il n’y a pas de quoi se vanter à faire de l’alcool. La « fée verte », la maîtresse nous en a parlé à l’école et même M. le curé au catéchisme. L’absinthe, comme on l’appelle, rend les gens fous. On pourrait produire autre chose que de la folie, non ?
Père et fils, la chair et l’ongle. Rien ne collait mieux à leur fusionnelle relation que cette expression imagée.
Ce bonheur partagé, d’être toujours ensemble, était fait de cette merveilleuse alchimie que produisent amour, admiration et tendresse mêlées. Le père aimait l’enfant qu’il s’était approprié par amour de sa mère, il s’émerveillait chaque jour devant ce petit d’homme qu’il avait aidé à naître et qui était à l’origine d’un amour révélé, d’un rêve inaccessible enfin réalisé.
Ce bonheur partagé, d’être toujours ensemble, était fait de cette merveilleuse alchimie que produisent amour, admiration et tendresse mêlées. Le père aimait l’enfant qu’il s’était approprié par amour de sa mère, il s’émerveillait chaque jour devant ce petit d’homme qu’il avait aidé à naître et qui était à l’origine d’un amour révélé, d’un rêve inaccessible enfin réalisé.
Certains viticulteurs en sont réduits, pour survivre, à vendre une vigne par-ci, une vigne par-là, et parfois ne trouvent pas d’acquéreur, même au prix de terrain nu. La misère, ce n’est pas un mot en l’air, c’est une triste réalité alors que, bien agrippés à leur maroquin, les ministres nous observent, de Paris, sans remuer un cil.
Un moulin qui vivotait depuis plus d’un demi-siècle et qui, tel un phénix, renaît de ses cendres, on n’en voit pas tous les jours.
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