Mamie Luger

Bof !
Berthe, cent deux ans, est arrêtée pour avoir plombé le cul de son voisin et canardé les flics qui avaient pris d'assaut sa masure auvergnate. Elle protégeait la fuite de deux tourtereaux en cavale. Placée en garde à vue par l'inspecteur Ventura, elle vide son sac...
Le meilleur du livre est dans les dialogues humoristiques, la verve de la mémé, une vraie féministe un tantinet susceptible et ses bons mots en série, surtout dans les premiers chapitres. Après on se croirait dans une série télé avec Corinne Masiero. C'est très marrant au début mais le filon s'épuise à la longue. C'est aussi plein de clichés sur la France rurale qui m'ont un peu agacée. Bref un livre d'été qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Je vous laisse découvrir MAMIE LUGER, ma déception du mois.
Passer votre chemin, ou n'hésitez pas à me contredire...
RESUME : Dans la France rurale, Berthe, une centenaire a immobilisé son voisin en lui tirant dans le derrière pour contribuer à la fuite d'un jeune couple en train de voler une voiture. À l'intervention de la police, la vieille femme sera mise en garde à vue et interrogée par le commissaire Ventura. Durant cet interrogatoire, le plus effroyable de sa carrière, il va écouter les confessions de la vieille dame pleine de ressources.
Et pendant ce temps, la perquisition de la cave va révéler des secrets enfouis depuis des décennies. Sans vergogne, la suspecte va expliquer comment elle est passée du rôle de victime à celui de justicière… voire de serial-veuve.
Une surabondance de crimes indigeste. Et l'absence de fluidité dans l'écriture m'a gênée, m'obligeant parfois à relire des phrases. L'illustration de beaucoup thèmes abordés (femme dans la société, sexe, guerre, racisme, mariage) compense le tout.
Voyez mes commentaires désagréables sur le blog...



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Je ne rejoins pas les multiples avis positifs de ce livre. J'ai mis la moitié du livre (au moins) à me mettre dedans, et j'ai trouvé ça d'une longueur extrême...
Oui, l'auteur a voulu écrire un thriller sous forme humoristique, mais j'ai trouvé ça plutôt lourd la plupart du temps.

Je suis passée à côté. Un livre qui n'a rien d'exceptionnel pour moi.

Je ne connaissais pas Benoit Phillipon et n'avais, à vrai dire, jamais entendu parler de lui. J'ai donc succombé aux sirènes de la réclame qui me vantais les mérites de ce "polar d'été" avec force critiques positives.

L'auteur nous dresse le portrait d'une féministe cacochyme à mains armés qui se veut à la sauce des romans de Jonas Jonasson, j'imagine. Par contre rien de rocambolesque, de loufoque ou d'hilarant si ce n'est les procès verbaux des cadavres qu'empilent Berthe dans sa cave.

Même si le découpage des tranches de vies est concis et la lecture rapide, transformer une centenaire caractérielle en personnage truculent n'est pas chose facile. Il y a une référence aux personnages des films noirs avec un commissaire qui ressemble à Ventura et où on parle de cinq étoiles à l'alambic.

Alors bien sur, on peut penser à Françoise Rosay et à sa gouaille dans le rôle de l'antiquité mais je n'ai pas pour autant accroché à cette figure de serial killeuse.

J'ai commencé la lecture de cette histoire avec enthousiasme. Ça démarrait bien, mais au fur à mesure de la narration, l'ennui s'installe à cause d'une répétition des situations. La lecture en devient pénible et fatigante. J'ai voulu abandonner , mais le désir de connaître la fin m'a fait tenir jusqu'au bout sans grande conviction.

Abandonné à la 50ème page. Ça se veut féministe et drôle avec son langage fleuri, c'est juste lourd et vulgaire. Même pas divertissant.
Dommage, l'idée aurait pu fonctionner avec ces chapitres comme autant de petites nouvelles dont l'interrogatoire est le fil conducteur.
Je passe…

Ce livre, même s'il est très bien écrit, m'a valu une grosse panne de lecture.


J'adore les polars, je suis pour le féminisme et la parité homme/femme mais j'ai détesté le personnage de Berthe, la mamie rebelle et tueuse.
Je l'ai trouvée si vulgaire, pas du tout réfléchie. Je ne me suis pas attachée une seule seconde à elle.
Le fait qu'elle reproduise sans cesse les mêmes erreurs sans réfléchir m'a profondément lassée. Même si le message véhiculé par l'auteur est beau, l'histoire ne m'a pas touchée une seule seconde.


J'en suis si triste car je sais que c'est un livre qui connait un grand succès auprès des lecteurs... Dommage!

L'histoire tient en une garde à vue ponctuée de retours en arrière. Berthe, mamie tueuse aux bonnes excuses, raconte avec gouaille et saveur sa vie au flic qui l'interroge, un dénommé Ventura. le procédé est répétitif et l'humour, facile. Mais bon sang pourquoi l'héroïne se marie-t-elle à tour de bras pour ensuite dézinguer les ignobles qu'elle a épousés ? Quant aux villageois du Cantal où se déroule l'histoire, pas un pour racheter l'autre. Mépris sous les bons sentiments commerciaux ? Entre féminisme dans l'air du temps, critique des notables et anti-racisme , un roman tricoté pour plaire. Ce serait gentillet si ce n'était pas manipulateur.
Je me suis laissé tenter à cause de (et non grâce à) l'enthousiasme d'un libraire qui me laisse à présent perplexe (l'enthousiasme, pas le libraire). Sa collègue était moins convaincue, trouvant le langage de la mamie trop cru (celle-ci pourtant a fini cuite ... ahem, pardon).

J'ai bien l'impression d'être à contre-courant, certes mamie luger a pu me faire sourire surtout lors de ses remarques à l'inspecteur Ventura mais même si elle a de bonnes raisons de trucider tous ces hommes, c'est l'apologie de la vengeance. Oeil pour oeil et surtout que la justice ne s'en mêle pas !
Oui on traite du féminisme du viol du racisme mais aussi ne l'oublions pas de meurtres .