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(01/01/1900)
4.19/5   21 notes
Résumé :
Pubblicato nell'aprile del 1950 e considerato dalla critica il libro piú bello di Pavese, La luna e i falò è il suo ultimo romanzo.
Il protagonista, Anguilla, all'indomani della Liberazione torna al suo paese delle Langhe dopo molti anni trascorsi in America e, in compagnia dell'amico Nuto, ripercorre i luoghi dell'infanzia e dell'adolescenza in un viaggio nel tempo alla ricerca di antiche e sofferte radici. Storia semplice e lirica insieme, costruita come un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est un livre très bien écrit, avec le langage si particulier à Pavese.

Un homme, surnommé l'Anguille, revient dans son village natal en Italie après des années passées à Gênes et aux Etats-Unis. Il redécouvre son village, les endroits où il a vécu. Orphelin, il a été domestique de la maison bourgeoise des alentours et il raconte à la fois ses retrouvailles avec son ami, et ce que sont devenus les gens de la famille. Au milieu de tout cela, la guerre, le fascisme, les chemises noires, son amitié avec un petit garçon qu'il fera recueillir après l'incendie de sa maison.

Finalement, il ne se passe pas grand choses. Les amateurs d'aventure, de suspense, ne trouveront pas leur compte dans ce récit. Tout est dans la poésie de la langue, dans la description de cette Italie pauvre des années 40 que le protagoniste a cherché à fuir.
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"La luna e i falo" écrit en 1946, publié en 1950, quelques mois avant son suicide;
Lu en italien dans ma jeunesse;
L'histoire est racontée à la première personne par le protagoniste Anguilla dont on ne connaît que le surnom donné dans son adolescence.
La quarantaine, environ, il revient dans sa terre natale, les Langhe, après plusieurs années passées aux Etats-Unis où il avait émigré.
Orphelin, il avait été adopté par une famille de paysans. Elevé sans confort et sans amour.
Il a treize ans lorsque meurt son père adoptif et va travailler dans la ferme de la Mora. Les jeunes filles de la maison sont charmantes.
A Gênes, il prend contact avec les milieux anti fascistes;
Au moment de son service militaire, pour fuir le régime, il émigre aux Etats-Unis. Il réussit à obtenir un joli pécule. Mais la nostalgie le pousse à revenir au pays.
Et le retour est amer. Tout a changé : il ne retrouve plus sa jeunesse. Il se lie avec avec le jeune garçon boiteux de la ferme. Il l'emmènera dans les collines et lui racontera comment c'était alors. Initiation du jeune, plongée dans le passé du narrateur.
Un ancien, ex-forgeron, ex-partisan, lui révèle les horreurs de la guerre civile.
Ce roman se compose de trente-deux chapitres. Chacun développe un souvenir, une petite scène narrative.
Et l'importance du rôle de la mémoire, la transfiguration du souvenir.
Anguilla s'interroge sur sa condition d'orphelin et sur ses origines . Il ne sait pas où il est né . Il ne peut se sentir affectivement lié à un lieu natal.
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Premier livre de Cesare Pavese pour ma part. L'ai beaucoup aimé ; sans mérite, il paraît que c'est un de ses chefs d'oeuvre.
L'histoire est très simple : un quadragénaire parti de la campagne où il a grandi dans la pauvreté y revient après avoir gagné une petite fortune aux États-Unis. Nous sommes dans l'immédiat après guerre (la seconde) et dans les Langhe, petite région du Piémont où à l'époque la vigne et les fruitiers n'enrichissaient que les gros propriétaires. Cet homme cherche à retrouver le jeune homme qu'il fut, à travers les proches, les lieux, les odeurs. Il est question de ce qui change et de ce qui perdure, du destin des hommes, des affres de la guerre, de la famille (il est enfant trouvé), de la justice sociale, des apprentissages de l'enfance et de l'adolescence, Avec une trame en apparence ténue, Pavese nous envoûte et nous engage à mille réflexions sur la vie. Dans la préface à l'édition italienne que j'ai eue entre les mains (signée Antonio Sichero et Antonio di Silvestro), sont convoqués de grands auteurs pour ce qui les relient à cet ouvrage : Shakespeare, Pascal, Dostojevski, Dante, Jung…
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Non proprio una recensione, ma una considerazione: quel mondo di contadini, al di là della nostalgia dell'infanzia che suscita nel protagonista e anche in noi, e che a volte qualcuno rimpiange, era di una durezza e di una violenza oggi sconosciute: nel libro si racconta, come se fossero episodi normali di: un vecchio buttato fuori di casa a mendicare dai generi, una volta morte entrambe le figlie-spose; donne e bambini regolarmente presi a cinghiate; un morto cadendo da un fienile; una quasi morta di tifo; una morta in seguito a un aborto clandestino; proprietari che sottraggono quanto possono ai loro mezzadri già alla fame; un uomo violento che alla fine uccide le due donne di casa e poi si impicca. Senza parlare della guerra...
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Très belle histoire. le style de l'auteur est déroutant en donnant une impression de naïveté, mais qui n'est qu'apparente et cache en fait une profonde noirceur...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'è una ragione perché sono tornato in questo paese, qui e non invece a Canelli, a Barbaresco o in Alba. Qui non ci sono nato, è quasi certo; dove son nato non lo so; non c'è da queste parti una casa né un pezzo di terra né delle ossa ch'io possa dire "Ecco cos'ero prima di nascere". Non so se vengo dalla collina o dalla valle, dai boschi o da una casa di balconi.
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Vidéo de Cesare Pavese
« Je pardonne à tous et à tous je demande pardon. Ça va ? Pas trop de bavardages. »
Le 27 août 1950, Cesare Pavese se donne la mort dans la chambre 49 de l'Hotel Roma, à Turin. Il laisse un mot d'excuse, des poèmes et un journal intime, le Métier de vivre. Pierre Adrian a retracé le dernier été d'un écrivain hanté par le suicide. Il a cherché dans sa vie et dans ses livres de quoi nous apprendre, malgré tout, le douloureux métier de vivre. Pavese apparaît au fil des pages comme un compagnon de route taciturne, drôle, sincère. Au cours de ces errances en ville et dans les collines, on croise Monica Vitti et Antonioni, Calvino, des actrices américaines… Mais aussi « la fille à la peau mate », qui déambule aux côtés du narrateur sur les traces d'une ombre, dans ce Piémont devenu le lieu éblouissant des retrouvailles avec l'être aimé.
Avec ce nouveau récit au charme furieux, Pierre Adrian nous donne à contempler une Italie d'après-guerre en noir et blanc, où la littérature et la politique sont une question de vie ou de mort, où rien n'est jamais grave mais où le tragique finit par s'inviter.
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