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EAN : 9782383570097
168 pages
L'originel Charles Antoni (09/05/2022)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Comment sortir des crises qui bouleversent le monde et renouer avec une vie authentiquement humaine ? Quel équilibre nouveau peut-être trouvé pour vivre en
accord avec la nature ? Pionnier de la permaculture et moine zen, Raimund Olbrich répond dans ces entretiens aux grandes questions de notre temps.
Face aux périls environnementaux, il propose une voie de simplicité et d’action, pour retrouver la maîtrise de nos activités et les rendre enfin porteuse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voilà un livre essentiel, et qui,pour le coup, me fallait pleinement. Une rencontre littéraire riche. Il contient des entretiens avec un jardinier-permaculteur-zen qui officie dans l'un des plus grands centres zen d'Europe. Il retrace son parcours d'homme et de jardinier ; on "refait le monde", ce qui ne tourne pas rond, ce qu'on a perdu d'élémentaire pour des chimères. Il n'y a pas de techniques maraichères ou de planning des semis ici, ce n'est pas un manuel, ou alors de la Vie. C'est rempli de sagesse, évidente donc simple, de bon sens pour la protection des sols et de la biodiversité, pour arrêter de se battre contre la pluie, arrêter de courir contre le vent, s'enrichir des éléments plutôt que de vouloir les contrôler voire les nier ou les fuir, limiter la technique au profit de savoir-faire et de savoir-être. Et sans mauvais jeu de mots, être en pleine conscience du Tout. Livre essentiel donc. Merci #massecritique pour cette découverte inoubliable.
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Le livre est en soit agréable au touché, la première page illustre un pissenlit et un campagnole laissant présager le respect de la vie et de chacun. Les caractères sont petits réduisant ainsi le nombre de page et la consommation d'encre, sans altéré la mise en page. le tout imprimé en France. L'objet fleur bon l'écologie je suis séduite et j'ai hâte de lire la suite.

Il s'agit d'un entretien entre Gildas Veret et Raimund Olbrich moine zen permacuteur qui se découpe en trois parties qui titre la liberté, l'ombre et la lumière et la vie humaine. Encore un programme qui met en appétit.

C'est après que ça se gate ...

En effet, je trouve que pour un moine zen il a des jugements très tranchés et peu argumentés. Il  considère que les problèmes écologiques viennent des scientifiques sans plus d'arguments et en oblitération  que les scientifiques, économistes tirent la sonnette d'alarme depuis des années. L'auteur  dit tout de même page 98 "il a eu l'honnêteté de reconnaître qu'il s'était trompé pendant tout ce temps. C'est tout de même assez fort pour un scientifiques" a propos  de Dominique Bourg. Il amalgame les scientifiques et les innovations voir le mode de vie. Aucun scientifiques n'est venu dire aux agriculteurs de mettre en l'engrais chimiques dans leur champs à coup de machines toujours plus "performantes et destructrices", non il s'agit plutôt d'industriels et de politique. Et encore certain d'entre eux ont tout de suite précisé que ce système ne devait être que temporaire... Mais je ne suis pas là pour plaider la cause des uns et des autres.
Revenons à notre livre. Ce qui me choque en premier lieu c'est cette recherche systematique de responsable et ce manque de référence.  L'auteur ne se refaire qu'à un seul individu  : Masanobu Fukuoka. Toute une vie de lecture et d'expériences et il reste bloqué sur une seule façon de penser. Je ne sais pas si je dois être triste ou inquiète.

Il critique beaucoup, et tous le monde... ses arguments ne sont pas systématiquement illustrés et souvent les exemples données ne sont pas suffisamment approfondis. Les quelques solutions qu'il proposent sont superficielles ou sous entendu et clairement insuffisantes.

De plus sa vision de la vie est très négative, il parle de tension plutôt que d'équilibre : page 146 "la condition humaine est de vivre dans la tension. Une tension entre nécessité de vivre avec les autres et le besoin de se retirer en soi-même". Pourquoi parler de tension alors qu'il s'agit de trouver son équilibre...

Et pour couronner le tout : les transitions entre les questions sont inexistante et ne viennent approfondir le sujet que dans de rare cas. C'est un travaille de complaisance sans esprit critique de la par de l'interlocuteur.

Je suis profondément déçu par ce livre duquel j'attendais une véritable réflexion de vie et des remises en question de concepts sans jugement d'autrui. Je n'ai rien appris de nouveau.
J'attendais une synthèse de réflexions argumentées et bienveillantes, complétées par des solutions même partielles. Mais il n'en est rien !
Selon l'auteur les scientifiques sont responsables des maux de l'humanité alors que finalement il critique la mécanisation des systèmes ... la critique est même ridicule : page 106, l'auteur cririque les économistes... Ces mêmes économistes qui critique le système de manière virulente depuis 10 voir 20 ans...
Mais c'est vrai ! J'allais oublier Raimund Olbrich considère que les activistes et sonneurs d'alerte  sont à côté de la plaque car trop dans le système, pourtant ne devons nous pas informer des problèmes pour y remédier.
L'écriture de ce livre n'a-t-il pas pour objectif d'induire la réflexion et la mise en avant de son mode de vie? Mais pour cela n' utilise t il pas lui même  les outils du système ?

J'ai lu des réflexions plus posées, argumentés et inédites chez des scientifiques, économistes et même certain politiques, ceux la même que Raimund Olbrich critique sans relâche tout au long du livre. Cette recherche de responsables fait perdre, selon moi, l'essence même du discours premier de l'auteur. Si tenté est qu'il veulent réellement passer un message...

Bref, passez votre chemin... il y a bien suffisamment de livre plus intéressants. Vous oeuvrez davantage pour la planète en évitant de couper un arbre pour éditer ce livre que de le lire ...
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J'ai découvert cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse critique proposée par Babelio. Je les remercie d'abord, ainsi que la maison d'édition, L'originel, pour cet envoi.
C'est pour moi une lecture qui fait suite à de nombreuses autres, sur mon chemin de l'éveil de ma conscience écologique. Ce qui m'a plu dans cet entretien qui s'étend sur 250 pages, c'est le croisement entre la réflexion de Raimund Olbrich, moine jardinier, et son expérience pragmatique. J'ai d'abord été inquiète de découvrir cette référence à la culture bouddhiste et au temple zen de la Gendronnière, près De Blois. J'avais peur de la place que pouvait prendre ce volet spirituel dans ce texte... mais finalement, très peu, et c'est tant mieux. La spiritualité serait plutôt un moyen de recréer un lien rompu avec la nature. J'ai retrouvé par moments l'état d'esprit de Vandana Shiva dans sa vision écofeministe du monde. Point de féminisme ici, mais un besoin d'une connexion spirituelle à son environnement. Les nombreuses expériences de l'auteur dans son rapport au vivant sont également très riches.
J'aurais cependant aimé que le discours soit parfois plus approfondi, mieux étayé et plus factuel, objectivé. J'ai parfois eu l'impression d'assister à une conversation de comptoir. C'est d'autant plus dommage que ce que l'auteur exprime ici n'est pas farfelu et que cela réjouit le propos de nombreux autres ouvrages. J'ai regretté aussi que l'auteur ne partage pas plus son expérience et ses rencontres. D'autant que sa manière d'aborder le sujet de la permaculture et de la protection de la nature est très pragmatique. Olbrich n'est pas un radical qui souhaite faire un trait sur tous les progrès de l'humanité. Il pointe les aberrations de notre temps et nous invite à revenir à l'essentiel, à (re)définir nos priorités individuelles et collectives. Et je partage pleinement cette urgence. Je partage également ce besoin d'un soupçon de spiritualité pour faciliter ce retour à l'essentiel.
Un livre qui fait du bien, qui invite à réfléchir et à faire aussi, à notre niveau, une part du chemin vers la sobriété (heureuse).
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a pas de contradiction entre saveur et rusticité. Le goût n'est pas lié d'abord au label commercial qu'obtient un produit mais aux conditions effectives de culture. On pourra bien cultiver une tomate bio avec de l'engrais bio sous une serre en plastique éco-certifiée, à la fin, c'est surtout quand une tomate aura mûri sur pied, qu'elle aura qu'elle aura été obtenue sans artifice et dans des conditions qui appartiennent à son milieu, qu'elle aura vraiment un bon goût.
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L'emploi des pesticides, quoi qu'en dise le discours officiel (on met moins de produits aujourd'hui ), est si élevé en France que la composition du sang de chacun en atteste. Une étude menée par l'institut de veille sanitaire sur 3 000 personnes a montré que le sang des Français recèle des pesticides organochlorés, organophosphorés, et pour certaines classes (pyréthrinoides paradichlorobenzène) en concentration 3 fois plus importante que celui des Allemands et des Américains. La plus riche terre d' Europe est ainsi devenue un sordide laboratoire à ciel ouvert.
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Le simple fait de répandre sur les champs dont on escompte tirer notre nourriture des substances emballées dans des plastiques ornés de symboles de danger alerte immédiatement les esprits non-contaminés. Ou la simple étymologie du mot pesticide: ce qui tue les maladies. Insectes, herbes et champignons sont vus comme des maladies du sol à éradiquer pour la meilleure santé des hommes.
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- Evoquer la vision d'une mosaique de lieux autonomes et diversifiés donne l'impression d'une rupture avec la culture actuelle, uniforme et mondiale.
- C'est un effet qui est lié au modèle. Après, à chacun de voir où il pense trouver son épanouissement. La culture unique mondiale d'aujourd 'hui, qu'est-ce que c'est ? La vie par procuration dans des séries télé qui inondent le monde, la vie virtuelle sur les réseaux sociaux, la disparition rapide de toutes les saveurs et le même habitat insoutenable partout..
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Aujourd’hui l’homme délègue presque tous ses besoins fondamentaux (énergie, transport, alimentation) et lui-même n’est que l’expert d’un petit quelque chose.
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