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Mari Okazaki est une de ces autrices que j'avais eu le très grand plaisir de découvrir il y a une quinzaine d'années quand Akata travaillait en collaboration avec Delcourt et offrait des titres féminins vraiment puissants, malheureusement disparus aujourd'hui... J'avais eu un coup de foudre pour la narration visuelle très puissante de cette autrice et ses thématiques poétiques et malaisantes à la fois. Malheureusement, n'ayant pas eu le succès escompté, elle avait disparu de nos rayonnage. J'ai donc été plus que surprise et ravie quand je l'ai vue sur la liste des séries prévues par Kana pour sa nouvelle collection Life. Prévu à l'origine pour octobre dernier, la crise nous aura fait attendre jusqu'en mars de cette année. Mais ne dit-on pas qu'on garde le meilleur pour la fin ?

Pour ceux qui ne connaissent pas, Mari Okazaki est une autrice de shojo-josei, qui a débuté par de nombreuses histoires courtes à la fin des années 90, qui ont débarqué chez nous dans les années 2000. On a ainsi pu la lire dans Déclic amoureux, BX, le cocon, Vague à l'âme ou encore Effleurer le ciel... Mais le tournant fut vraiment sa série Complément affectif (Suppli en vo) où déjà elle mettait en scène non plus des lycéens mais une femme active et ses amours compliqués en plus de sa quête d'émancipation. C'est encore à ce jour l'un des titres qui m'a le plus touchée dans ma vie de lectrice !

Dans & - And, série en 8 tomes qui date de 2010 au Japon, l'autrice a décidé de replonger dans cet univers impitoyable qu'est le monde du travail, mais exit les agences de pub de Complément affectif et place au monde médical, à la manucure et à l'informatique. La jeune héroïne d'And, Kaoru, est une secrétaire médicale qui semble faire son travail parce qu'il le faut mais qui cherche à côté une autre voie où s'épanouir. Alors un jour, sur un coup de tête, elle décide de développer son second travail, qu'elle faisait jusqu'alors en dilettante, en cherchant un endroit où faire des manucures à ses clients après le boulot.

Sur le papier, on pourrait se dire, bof encore une histoire de fille, en plus la manucure c'est vraiment pas mon truc... Mais And, c'est bien plus qu'une histoire de jeune active.

Kaoru est une jeune femme pétrie de complexes, mal dans sa peau, qui craint le contact physique mais aussi les engagements. Elle est seule et solitaire sous ses dehors de jolie fille facile d'accès. Mari Okazaki nous propose donc le récit d'une chrysalide qui cherche à devenir papillon mais qui va devoir lutter pour sortir de sa coquille.

Avec sa narration très particulière, j'ai d'emblée été emportée par l'histoire. Mari Okazaki aime les planches éclatées avec les pensées et les paroles qui s'envolent et se mélangent, créant une ambiance perchée, un peu étrange mais que je trouve très poétique. L'ambiance est poisseuse, lourde et malaisante. Chaque personnage cache des problèmes bien ancrés en lui qui le rendent dysfonctionnel et étrange alors qu'au premier abord il a l'air tout à fait normal et facilement abordable. Mais en fait ils portent tous un masque cachant leurs failles et faiblesses. Avec son trait très poétique, l'autrice cherche à montrer la noirceur derrière la jolie façade qu'ils ont érigée et c'est glaçant lorsque le masque se craquelle.

Alors non And n'est pas une lecture facile. C'est une lecture qui peut mettre mal à l'aise. L'héroïne est troublante. Elle peut faire coquille vide parfois ou petite fille trop naïve. Elle peut ainsi agacer. Moi, je me suis reconnue en elle dans ses difficultés à nouer des relations avec les autres. J'ai trouvé saisissant la façon très expressive et onirique dont la mangaka la mettait en scène. Son ami geek qu'elle recroise et qui va l'aider à trouver un local, a un petit côté stalker malaisant, mais c'est surtout un amoureux transi maladroit, à l'image de ses collaborateurs d'ailleurs qui sont soit très mal à l'aise avec les filles (moment tordant) soit très rentre dedans. Quant à ses collègues à l'hôpital, on a la secrétaire croqueuse d'hommes à première vue mais divorcée, ce qui je parie cache bien des fragilités ; un docteur très sûr de lui, Akasaka, mais qui s'inquiète énormément pour son collègue le docteur Yagai ; quant à ce dernier, c'est celui qui me fascine le plus, vu son lourd passif et son côté Docteur House. Alors oui, ce dernier a tout du type détestable qui se comporte mal avec les autres et les femmes en particulier, mais Mari Okazaki est plus fine que ça et il fera chavirer votre coeur pour peu que vous lui laissiez sa chance.

Tout ce groupe de personnages nous emporte dans une histoire mélangeant vie perso et vie pro dans un entrelacs comme seul sait le faire l'autrice. Ses dessins et sa narration en spirale participent énormément à ce sentiment de mélange voire de quasi fusion. On n'arrive pas à démêler l'un de l'autre. Les malaises ressentis dans sa vie perso influent sur sa vie pro et vice versa. Il faut plonger dans cette drôle d'ambiance pour se rendre compte de son côté étouffant et pourtant poignant. Les révélations sur le passé de Yagai prennent à la gorge, tout comme le malaise de Kaoru vis-à-vis des autres qui pourtant trouve une éclaircie, une percée, dans sa relation trouble avec ce docteur acariâtre.

Alors oui, on voit se dessiner le traditionnel triangle amoureux dont on n'est pas forcément féru ici, mais la puissance et la dramaturgie annoncées des sentiments est tellement belle que je n'en suis pas gênée pour une fois. Je suis juste prise par le flot de sentiments naissants chez une Kaoru novice en relation relation humaine qui est ainsi d'une extrême maladresse et commet bien des erreurs.

Avec une sensualité et poésie exceptionnelle (oui on sent que je suis archi fan), Mari Okazaki met tout ça en image et frappe le lecteur par des dessins immersifs et entêtants. Ce sont des entrelacs de fleurs et de poissons qui nous capturent et nous plongent dans les travers de l'histoire. Il y a une symbolique féminine très puissante aussi avec cette héroïne en difficulté face au contact et ces tâches rouge sang presque lorsqu'elle conte cela. Ça m'a frappée ! Je sais que les réfractaires à la narration "shojo" auront du mal face à ces planches où tout vole en tout sens car c'est complexe et potentiellement perturbant, moi je trouve cela poétique et magique, mais d'une puissance.

Comme prévu, j'ai donc eu un énorme coup de coeur lors de mes retrouvailles avec Mari Okazaki, une autrice phare de la littérature féminine pour moi, qui sait mettre en scène de très beaux personnages complexes et malaisants dans des histoires banales et puissantes à la fois, le tout dans un trait d'une belle sensualité. Retour plus que gagnant !
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Ce premier tome me laisse une sensation mitigée. J'ai d'abord cru que j'allais abandonner ma lecture car l'intrigue n'avançait pas avant de me laisser entrainer par les pérégrinations de l'héroïne. La jeune femme vit avec son temps et hésite quand à ses choix de vie que ce soit en terme de carrière ou d'hommes.
Le dessin est soigné, les focales intéressantes et la mangaka a finalement su captiver mon intérêt pour me donner envie de lire la suite.
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Mari Okazaki est une mangaka reconnue dans l'univers du josei avec notamment sa série la plus longue, Complément affectif, parue dans les années 2000, période pendant laquelle elle a été la plus prolifique. Lisant très peu de josei, je ne connaissais pas du tout la mangaka que j'ai découverte avec &. J'ai été totalement attirée par ce titre pour le moins étrange, juste une esperluette… le premier tome est sorti au Japon en 2010, il a donc fallu attendre onze ans pour le voir arriver chez nous ! D'ailleurs, au Japon la série est depuis longtemps terminée, elle comprendra au total huit tomes.

J'ai été voir les couvertures de chacun des tomes, elles sont vraiment sublimes ! Très épurées, sur fond blanc avec peu de couleur, elles mettent en scène Kaoru, l'héroïne, entourée de fleurs ou d'animaux. On reconnaît directement l'univers graphique de la mangaka, qui ne plaît pas à tout le monde à cause de ces visages particuliers et de l'effet brouillon maîtrisé de la mise en scène. de mon point de vue, tout surprend dans ce manga, du dessin aux personnages, jusqu'à l'histoire ! Aussi, il faut s'attendre inévitablement à sortir de sa zone de confort dès les premières pages de ce tome !

Pour résumer, Kaoru est secrétaire médicale dans un grand hôpital, et en plus de ce travail elle souhaite ouvrir un salon de manucure nocturne. Pendant ses recherches plutôt infructueuses, elle tombe sur un vieil ami à elle, Shiro, qui a ouvert sa propre entreprise de programmation et qui accepte de lui prêter le rez-de-chaussée de ses bureaux pour qu'elle puisse démarrer son projet. Elle va donc devoir s'installer et apprendre à travailler en tant qu'indépendante, en même temps qu'elle doit gérer ce qui se passe à l'hôpital. Alors qu'elle ne supporte pas d'être touchée, elle va s'intéresser au docteur Yagai, un chirurgien plus âgé qu'elle, dont l'histoire va la bouleverser.

Honnêtement, je n'ai jamais lu un manga comme ça ! Tout y paraît brutal, et les événements s'enchaînent rapidement, tellement que parfois c'est difficile à suivre. Aussi, il m'est compliqué de donner un avis certain sur seulement un premier tome, mais globalement j'ai aimé ma lecture qui, dans une certaine mesure, m'a captivée. le manga est très mature, il aborde des problématiques actuelles qui sont exploitées et dénoncées finement, en plaçant au centre cette femme socialement différente de ce que l'on attend d'elle à son âge.

Kaoru est volontaire, elle ne laisse pas les autres lui dicter ce qu'elle doit faire. Pour autant, elle reste idéaliste et inexpérimentée, aussi elle manque parfois du recul nécessaire pour s'affirmer pleinement. La vie est dure, et cela se ressent particulièrement dans le manga avec son entourage qui ne lui épargne rien. On peut ainsi voir les difficultés que peut rencontrer une femme à s'installer seule et à mener un projet. Entre les agences qui refusent de lui louer un local, les collègues qui ne croient pas en elle ou qui préfèrent lui demander quand elle va se marier, elle a intérêt à savoir ne compter que sur elle-même. Quant à son travail à l'hôpital, ce sera l'occasion pour elle de se rapprocher du docteur Yagai, un homme très doué dans son métier mais aussi traumatisé par son passé. J'ai beaucoup aimé les passages avec ce médecin, qui tranchent avec le reste du manga, et qui confrontent Kaoru à son propre problème, celui de ne pas supporter d'être touchée.

Un autre personnage a son importance, il s'agit de Shiro, un ami de Kaoru, qui clairement occupe une bonne place dans sa friendzone. Réservé, asocial, gentil mais aussi très talentueux dans son travail, c'est lui qui prête le rez-de-chaussée de son entreprise à Kaoru. Pour l'instant, on n'en sait pas trop sur lui mais j'imagine qu'il va prendre une grande place par la suite. En tout cas, c'est le seul qui soutient Kaoru dans ses démarches, et qui tente même de l'aider indirectement. C'est d'ailleurs le seul que j'ai trouvé sympa, j'espère qu'on va rapidement en apprendre plus sur lui !

De manière générale, ce manga est, pour moi, une lecture atypique. J'ai été très surprise par la narration, par les dessins, et par les personnages. Je ne m'attendais réellement pas à ça ! Je pense que ce premier tome mérite d'être lu ! Huit tomes pour une série c'est assez court, aussi je ne pense pas qu'il y aura vraiment des longueurs comme on peut le voir dans certains shojo trop longs. Au contraire, je pense que l'histoire est bien maîtrisée par la mangaka. Je suis donc très curieuse de savoir où cette histoire va aller, j'imagine que ce sera tout sauf ce à quoi je m'attendais ! 😊 La bonne nouvelle, c'est que le tome 2 sort très bientôt, le 21 mai, je ne vais pas manquer de me le prendre !
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Je ne connaissais absolument pas l'auteure de ce manga qui a l'air d'avoir une excellente réputations dans la blogosphère littéraire, mais à peu près tout le monde s'étant enthousiasmé à la nouvelle de la publication d'une de ses nouvelles séries, je me suis moi aussi laissé tenter et je ne le regrette absolument pas, alors qu'il s'agit d'un genre que je n'apprécie pourtant guère en règle générale.

L'histoire c'est celle de Kaoru Aoki, une jeune femme qui décide de se lancer dans un deuxième boulot et d'ouvrir un institut de manucure le soir.
Elle galère à trouver un local mais elle tombe par chance sur une de ses anciennes connaissances d'université qui lui propose de s'installer au rez-de-chaussée de sa petite boite d'informatique.

Ca a donc l'air très simple au premier abord mais Kaoru a un blocage avec les relations physiques car elle ne supporte pas d'être touchée, hors contexte professionnel, ce qui rend compliqué toute histoire amoureuse.

Et l'autrice ne s'arrête pas là et lance aussi des réflexions autour de l'hôpital, de l'euthanasie, du harcèlement et de l'éthique professionnelle. Sous des dehors assez légers, elle instille petit à petit d'autres thèmes qui viennent déstabiliser une lecture qui avait l'air plutôt sereine en apparence.
On nous parle de relations amoureuses bien sur mais elles cachent derrière elles des traumatismes qui ne demandent qu'à ressortir.

Kaoru est un personnage principal un peu étrange, qui a une excellente idée mais qui retarde au maximum sa mise en oeuvre par peur.
Du coup j'ai adoré les employés de la société informatique. Les deux petits ne sont là que pour servir de ressort comique mais Shiro, qui garde une certaine distance, et sa collègue ont des réflexions très intéressantes et la jeune femme sait vraiment les exprimer pour pousser Kaoru à avancer.
En revanche, je suis assez réservée sur le médecin Yagai. J'aime le fait qu'il pousse à s'interroger sur la nécessité de sauver des vies à n'importe quel prix, mais il a parfois des gestes très déplacés qui m'ont mise mal à l'aise. Et sa relation avec Kaoru est très étrange.

J'ai donc très hâte de découvrir la suite de cette histoire, portée par un graphisme assez spécifique qui m'a vraiment emballée. Pas vraiment sur le futur triangle amoureux qui se dessine, mais sur la manière dont les trois personnages centraux vont bien pouvoir réussir à se sortir de leurs traumatismes pour réussir à avancer.
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Mari Okazaki, je m'en souviens comme quelqu'un ayant l'art de raconter des histoires qui nous laissent un goût amer dans la bouche, et c'est exactement ce que j'ai retrouvé dans cette histoire.
Un graphisme, qui n'est pas celui qui me fera accrocher le plus, mais dégage quelque chose et une certaine force. Il y a même une certaine poésie quand elle capture les sentiments de Kaoru, tout un gouffre saisissant.
On se sent en train de suffoquer, oppresser, pas content personnellement, mais c'est intéressant.
Et en plus, nous avons quand même quelques surprises.

Les différents métiers croisés vont également apporter de belles réflexions, sur des choses diverses et variés.
Donc commençons par cet aspect, nous avons de la programmation informatique, et elle est secrétaire médicale dans un hôpital, où il y a également des infirmières, des médecins…
Les patients à gérer, y compris leurs plaintes. Elle fait également la remarque qu'on ne voit jamais les secrétaires médicales dans les séries médicales.
En bref, qu'elle est dans un maillon de la chaîne plutôt invisible.
Par ailleurs, Kaoru a cette idée de se lancer dans de l'entrepreneuriat, d'ouvrir un salon de manucure le soir. Vu que nous vivons dans un monde pressé, qu'une large partie travaille toute la sainte journée, cela permet de pouvoir prendre rendez-vous après son travail, quand les bureaux reviennent au silence avant une nouvelle journée.
Elle va avoir des difficultés à trouver un local, et elle est en plein doutes, hésitations.
Prendre un deuxième boulot pose la question de va-t-elle tenir le coup ? Toujours assurer à son premier boulot ? Va-t-elle à un moment donné lâché son premier boulot ? Etre juste sa propre patronne avec tout ce que cela peut impliquer ?
Encore une fois, nous voyons combien avoir des relations peut faciliter certains aspects. Mais rien n'est si simple.

Les comportements des gens ? Ah c'est sans doute là, le point qui fait le plus mal dans ses histoires. On y a toute la réalité et l'amertume de la vie, les complexités, les injustices, …
Bref, ça ne fait pas rêver, et je dirai même que c'est monstrueusement énervant par moment.
Kaoru semble comme inadaptée socialement, ne rentrant pas dans le moule, ne correspondant pas à ce qu'on attend d'elle.
C'est tellement frustrant et énervant toutes ces remarques qu'elle se prend en pleine figure sans compter les stéréotypes, t'as juste besoin d'un homme etc.
Mais aussi cette façon qu'ils ont de dire que finalement c'est sa faute.
Nous irons aussi dans son passé, elle ne comprend pas tous les codes, des gens se font des fausses idées, etc.

Et pour finir, nous avons aussi d'intéressantes réflexions sur la médecine, sur le fait de sauver parfois mais à quel prix ? Sur ces docteurs trop surchargés ? Sur ces docteurs aux comportements un peu limites, etc.

Kaoru détonne, et elle tente de tracer son chemin. Elle est pleine de bonnes volontés, mais les gens ne l'aident pas beaucoup quelques parts avec tous ces reproches.
Bref, comme dans mon souvenir, c'est une lecture aussi intéressante, que difficile et frustrante, avec même un côté malaisant.

J'adore le toucher de la couverture. Je n'ai manqué de le faire plusieurs fois pendant ma lecture.
Des pages qui sont entre les chapitres semblent également avoir ces fleurs qui ont l'air d'être comme des tatouages, et donne un côté spécial au toucher de la couverture.

Graphisme : plus tard

Des thématiques intéressantes
-> Place de la femme
-> Confiance en soi
-> Ouvrir son entreprise
-> Relations sociales


Eprouvant à lire
-> Sentiment de suffocation
-> Risque d'être éprouvé par bon nombre de comportements
-> Gêner et déranger par certains
-> Beaucoup d'hommes ont une attitude détestable
-> Et des femmes qui ne sont pas mieux et en rajoutent
-> Capture l'amertume de la vie

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Par chance, Mari Okazaki densifie le récit avec un autre récit en parallèle. Notre héroïne veut faire une autre activité professionnelle le soir. Trouver un local dans la ville est vraiment trop compliqué. Par chance, elle tombe sur un ancien ami d'école, Shiro. Il est le patron de sa propre boîte et possède un local assez atypique. D'ailleurs, il lui fait voir tout en en profitant pour montrer qu'il en a dans la tête. Ce rez-de-chaussée lui conviendrait parfaitement. Dorénavant, elle va pouvoir faire des manucures à des femmes le soir. Ainsi elles pourront prendre du temps pour elle à la suite de la journée de travail. Elle va pouvoir aussi se rapprocher de Shiro. Là aussi nous avons le droit à un flashback, entre Kaoru et ce jeune homme en situation très proche. Etait-elle amoureuse de lui avant? Est-ce que ce sentiment existe encore de nos jours? Pour le savoir, rien de tel, qu'une autre femme, Haru, avec du caractère n'hésitant jamais à élever la voix et être provocatrice. Elle veut rester la seule femme dans son monde professionnel.

Graphiquement, quand on est habitué à des choses plus classiques, cela peut surprendre. le dessin est plus approximatif et avec des proportions non réelles. Ainsi on aura des plans sur de longues jambes et des fesses, des profils avec des longs coups et les visages avec surtout les yeux. La mangaka crée une mise en page très dynamique en laissant de côté le classicisme. Elle mélange les petites cases avec une grande ou d'autres de la même taille. de même pour le texte, il peut être en phylactères ou en explicatif. On voit aussi des bulles comme élément répétitif traversant la page, tel un élément de décoration de base. Une vision très moderne qui évoque la bande dessinée.
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Ce titre, au premier abord, m'a de suite intrigué. La couverture a attiré mon regard immédiatement. Je la trouve très belle, simple mais épurée et vraiment très belle. Les couleurs qui la composent sont parfaitement bien choisies, le tout est harmonieux et ça donne envie de le découvrir. Ce manga fait parti de la collection Life de chez Kana et je dois avouer que j'aime beaucoup cette collection. J'ai beaucoup aimé ma lecture, je l'ai trouvé touchante. Mais en même temps j'ai eu beaucoup de mal avec le coup de crayon de la mangaka.. J'ai trouvé qu'on ne distinguait pas assez les émotions sur les différents personnages et que ça manquait un peu de charme. J'ai trouvé également que ça avait un petit côté vieillot. Mise à part ça, l'historie m'a beaucoup plu.

On va suivre le personnage de Kaoru. Elle est secrétaire médicale dans un hôpital. Elle a toujours eu horreur qu'on la touche et sa vie sentimentale est un véritable néant. A son travail, elle rencontre un chirurgien qui ne la laisse pas indifférente pour la première fois.. Elle décide d'ouvrir un salon de manucure ouvert le soir pour que les femmes comme elle puissent se détendre le soir après une grosse journée de boulot. L'occasion pour elle de prendre un nouveau départ.

J'ai beaucoup aimé le message que dégage ce manga. A savoir la pression sociale que l'on met aux femmes. Kaoru a 26 ans et on ne cesse de lui demander comment ça se fait qu'elle n'ai personne dans sa vie, comme si il était nécessaire pour une femme d'avoir un homme dans sa vie. Pourquoi elle n'aurait pas le droit d'être célibataire? Pourquoi à un certain âge une femme doit être obligatoirement casé avec un enfant? Pourquoi une femme pour être épanouie doit être en couple? Cette pression que l'on met au femme est parfaitement bien décrite dans ce manga. Et rien que pour ça ça vaut le coup de le lire.

Le personnage de Kaoru est vraiment très touchante. On a qu'une envie c'est de lui faire un câlin. On a envie de la protéger et surtout on a envie qu'elle réussisse son projet. Malgré tous les échecs qu'elle a subit, elle ne se laisse pas abattre et n'abandonne pas. Elle reste déterminée et elle a une force de caractère qu'on ne peut lui enlever. Plus on avançait dans la lecture, plus je la trouve touchante et émouvante. Même les personnages secondaires sont bien travaills, j'aime beaucoup celui de Shiro, il est énigmatique et très mystérieux, j'espère en apprendre plus sur lui dans les prochains tomes..

Ce premier tome a su conquérir mon coeur de lectrice. L'histoire est bien écrite et surtout agréable à lire. Les personnages, même secondaires, sont parfaitement bien travaillés et sont très plaisant à suivre. Et surtout le message que ce manga véhicule est important pour nous les femmes. Toute cette pression que la société nous impose est vraiment pénible à subir.. Vraiment ce premier tome est plus que prometteur!
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Je remercie les Éditions Kana pour l'envoi de cette lecture. Encore une fois, Kana m'éblouis avec leur nouveau titre de la collection Life. Je suis clairement amoureuse de tous les titres publiés dans cette dernière, car j'ai régulièrement des coups de coeur avec.

Ici, nous suivons le personnage de Kaoru Aoki qui a 26 ans et qui travaille comme secrétaire médicale. À cause du fait qu'elle ne supporte pas d'être touchée pas d'autre personne, elle n'a jamais eu jusqu'à aujourd'hui, une seule relation amoureuse. Mais pour la première fois de sa vie, elle rencontre à l'hôpital, un homme qui ne la repousse pas et qui l'intéresse.

À côté de cela Kaoru veut changer qui elle est. Elle veut accomplir un projet qu'elle a en elle depuis longtemps. Ouvrir un petit salon de manucure le soir, pour que les femmes actives puissent avoir un endroit pour se détendre, se pomponner. L'occasion pour elle de prendre son envol !

Wow, Kana m'étonne toujours avec cette collection. Déjà, ce que j'apprécie ici, c'est qu'on met en avant la pression sociale qu'une femme peut avoir. En effet, Kaoru à 26 ans et on lui demande toujours pourquoi elle n'a personne. Pourtant, elle est heureuse en étant célibataire. Dans notre société, malheureusement, être une femme dans le monde professionnel n'est pas simple et cela l'est encore moins au Japon.

De plus, le personnage de Kaoru est très attachant. Elle est attendrissante, touchante, elle a une forme de profondeur qui me donnait envie de la cajoler, de l'aider.

En bref, un manga qui m'a énormément plu. L'histoire est intéressante, les personnages intrigants (autant Kaoru, que les perso secondaires). Pour finir, le style graphique m'a beaucoup plu, c'était un plaisir de lire ces pages.
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Dans ce manga nous suivons une jeune femme, Kaoru Aoki, qui rêve de pouvoir ouvrir son salon de manucure comme deuxième travail. La jeune femme va être confrontée au marché du travail, ou il ne faut pas abandonner à la première difficulté. Ce titre nous montre le quotidien d'une femme dans sa vie active avec les côtés positifs mais également les côtés négatifs. Kaoru est avant tout secrétaire médicale intérimaire, confronté toute la journée à des clients mécontents et à des collègues un peu trop familier.

On aborde également les relations amoureuses et sociales. La jeune femme à une répugnance à être touché par autrui et par répercussion à des difficultés pour les relations amoureuses. Une répugnance du selon moi a une ou des agressions, si c'est le cas ce sujet est pour le moment très peu abordés dans certains flashback.

On découvre un personnage qui a une grande importance dans l'histoire, Kôga Yagai, un chirurgien. C'est un personnage plutôt mystérieux et loin d'être blanc comme un linge. Je n'apprécie pas ces approches envers Kaoru, qui sont loin d'être sympathique. Au fil des flashback on comprend certaines de ses réactions, Kôga est un personnage qui souffre de son passé.

Ce manga est une très bonne découverte. Ce premier tome aborde déjà de beaux sujets qui promet de la réflexion et des sujets difficiles. J'ai hâte de continuer à apprendre davantage de chose sur les personnages principaux. C'est sans problème que je vous recommande And !
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on suit le personnage de Kaoru qui est secrétaire médicale, elle est célibataire et n'aime pas être touché mais elle rencontre là-bas un chirurgien qui ne la laisse pas indifférente mais c un véritable goujat, grâce à lui on aborde des sujets en relation avec l'hôpital tel que l'euthanasie, le harcèlement, l'éthique professionnelle et le fait de sauver des vies à n'importe quel prix. Elle décide aussi d'avoir un deuxième travail elle cherche un local pour ouvrir son salon de manucure et grâce à un de ses anciens amis elle y parvient.
il s'agit d'un manga très étrange par son récit, sa construction et son découpage. En résumé je me demande si les prochains tome tourneront autour de ce triangle amoureux.
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