C'est un abandon pour moi. J'en attendait tant ! Mais je ne m'attendais pas du tout à un gros bouquin reprenant les vieilles idées de week ends détox de son téléphone portable. Des idées de ne plus « Craindre de passer à côté d'une info », de louper une notif, et plutôt d'aller dans un jardin public s'assoir sur un banc, observer de vraies gens, observer la faune sauvage (!!!) écouter le chant des oiseaux, et regarder les gens « en vrai ».
Ce livre contient des théories de bobos d'il y a largement dix ans, repris par cent autres personnes. je me suis retrouvée pratiquement à lire un bouquin de développement personnel (genre que je hais, merci bien).
Alors, Adios,
Jenny Odell
Ce qu'on m'avait promis : Un brûlot anticapitaliste,
Ne rien faire... Et s'il s'agissait là du seul véritable acte révolutionnaire contemporain, celui qui nous soustrait enfin à la tyrannie du temps libre passé sur écran. Dans un monde accro à des technologies conçues pour monnayer notre attention, où nous sommes sans cesse évalués à l'aune d'une productivité numérique dévorante, quel sens donner au temps libre ? Car ces moments accordés à nos vies digitales sont-ils autre chose qu'un temps libre de consommer ? Ou de devenir nous-même un produit pour ceux qui monétisent notre temps de cerveau disponible ? Ce sont les questions que pose
Jenny Odell dans cet essai lumineux qui interroge notre rapport à l'attention, notre place dans le monde et notre lien à la nature. Loin des recettes de détox numérique, ce texte invite le lecteur à un cheminement philosophique, poétique et érudit, entre essai et manifeste de résistance. Les thèses de
Jenny Odell, à l'origine d'un phénomène viral outre-atlantique, sont rassemblées dans ce livre devenu un best-seller américain et considéré par
Barack Obama comme une lecture indispensable.