Avant toi

J'ai tellement, tellement entendu parler de ce livre que j'avais décidé de ne pas le lire ... ou bien dans quelques années. Je ne sais pas pourquoi mais lire et entendre des critiques sans arrêt, ça m'en avait dégoûté complétement. Et puis voilà, le livre a été adapté pour le cinéma et le film sort tout bientôt (genre fin du mois de juin il me semble) alors j'ai bien été forcée de le lire plus vite que prévu au cas où on irait le voir (dans la mesure où le personnage principal est incarné par Sam Claflin il va m'être difficile de ne pas avoir envie de le voir ...).

Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c'est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l'Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d'apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C'est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n'a que quelques mois pour le faire changer d'avis.

Bah je ne vais pas y aller par cinquante chemins, je suis déçue de ma lecture.

J'en attendais sans doute bien trop vu le tapage autour de ce livre et du coup, hop effet soufflé. Je l'ai attaqué avec enthousiasme et au fil des pages je me suis ennuyée. L'histoire a pris la tournure à laquelle je m'attendais plus ou moins mais je n'ai pas aimé les personnages et l'histoire que Jojo Moyes m'a raconté était tout sauf originale.

Commençons par les personnages. Ils sont bien trop caricaturaux à mon goût. Je n'ai pas accroché avec Lou que j'ai trouvé sans saveur et parfois un peu nounouille. Mais ce qui m'a le plus embêté ce sont les relations qu'elle entretient avec ses parents. Son père se paie sa tête allégrement, il n'est pas avare de critiques la concernant. Et puis c'est quoi ces parents qui vivent sur le dos de leur fille. A un moment de l'histoire, Lou est la seule personne qui travaille et on comprend plus ou moins qu'elle refile tout son fric à ses parents (certes elle habite chez eux mais quand même !). Je n'ai pas non plus trouvé la relation qu'elle entretient avec Patrick très crédible. Déjà lui c'est le beauf de base et il m'a été difficile de croire qu'elle avait pu tomber amoureuse d'un tel type alors qu'ils n'ont absolument rien en commun. Quant à Will et sa famille, c'est aussi très basique. Ils sont riches, ils sont beaux mais le malheur les a frappé suite à l'accident de leur fils ... Pfffff ...!

L'histoire n'a rien d'original, en fait j'ai eu l'impression de lire quelque chose que j'avais déjà lu auparavant. La garde malade qui tombe amoureuse de son riche patron, c'est vraiment du réchauffé sans saveur. Mais j'ai bien aimé la façon dont la relation entre Lou et Will évolue. Par contre, je n'ai jamais été émue ni vraiment touchée, je n'ai pas versé une seule larme contrairement à d'autres personnes d'après ce que j'ai pu lire et voir ailleurs. En revanche, j'ai trouvé que l'auteure apportait un traitement tout en nuance et en réflexion au thème de l'euthanasie. On n'en parle pas beaucoup dans la littérature contemporaine (un peu plus peut-être ces derniers temps avec le livre de Sophie Jomain), Jojo Moyes nous propose une approche toute en pudeur que j'ai beaucoup aimé. D'ailleurs, de nombreuses questions et réflexions se sont posées dans ma tête à l'issue de ma lecture.

Après, ça reste un Jojo Moyes alors c'est bien écrit, les pages se tournent sans problème. C'est très plaisant à lire malgré la teneur de l'histoire qui n'est pas forcément très drôle. C'est une lecture que je peux bien entendu vous conseiller, l'auteure est tout de même une valeur sûre, on se trompe rarement en choisissant un de ses livres.

Je suis cependant bien loin du coup de coeur que j'aurai aimé avoir ...

De nos jours en Angleterre dans un petit village, Louise, 27 ans, vit encore chez ses parents qui tirent le diable par la queue. Tout comme sa jeune soeur, Katrina, mère célibataire d'un jeune garçon de 4 ans. Cette dernière est le cerveau de la famille, tandis que Louise est la miss catastrophe dont tout le monde se moque gentiment. Elle a un petit ami, fou de course à pied et qui la néglige pour mettre au point son entraînement sportif. Louise est serveuse ou plutôt l'était. Elle cherche un emploi et elle va postuler à une place de garde-malade. Elle est sélectionnée pour ce contrat de six mois auprès de Will, jeune homme tétraplégique vivant dans l'annexe de la grande maison bourgeoise de ses parents. Cette ex-financier ambitieux vit très mal son nouvel état...

Mon avis : Louise et Will sont un duo qui se tire vers le haut. Louise vient d'un milieu populaire et ne sait pas qu'elle est sa place dans le monde. Will est un privilégié, ex-golden boy londonien qui vivait en savourant la vie avant de devenir tétraplégique suite à un accident dont il a été victime. Elle est gaie, il ne croît plus dans la vie. Elle est optimiste, il est sarcastique. Mais Lou, comme la surnomme sa famille, ne va pas s'effondrer face à l'hostilité de Will. Elle va lui tenir tête et bousculer cet homme qui pensait ne plus rien apprendre de la vie.

C'est un livre tendre et émouvant qui pousse à tourner les pages.

Il n'y aura pas de happy end, façon comte de fées, car malgré tout la vie n'est pas du tout ainsi. Ce n'est pas de la grande littérature mais entre deux lectures plus sérieuses cela fait du bien de se laisser aller à plus de facilité.
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Lou est chômeuse elle se fait embaucher pour etre en quelques sortes l'auxiliaire de vie de Will .

Will est tétraplégique suite à un accident de voiture , il souhaite une chose ...mettre fin à ses jours .

Lou veut lui redonner gout à la vie ...

Quelques cliches dans ce livre sur la classe sociale mais on passe outre, on s'accroche au personnage à Lou qui est excentrique, à Will qui sous son coté dure ...souffre ...

Au delà de cela on aborde gentiment le thème du droit de mettre fin à ses jours , qu'on soit pour ou qu'on soit contre le livre nous offre des arguments pour pencher dans un sens ou d'un autre .

J'ai souhaité jusqu'au bout que Lou réussisse ... et même si la fin était prévisible,, elle m'a laissé un gout amer .

Après avoir vu et grandement apprécié l'adaptation cinématographique, je ne pouvais que vouloir lire ce roman. Je n'ai évidemment pas eu de surprises puisque le film est très fidèle au livre. J'ai même été un peu déçue. D'habitude, le livre se révèle plus riche, plus nuancé, plus fourni. Et là, pas vraiment. Et j'ai même trouvé le personnage de Lou plus pétillant, plus drôle, plus vivant à l'écran. le sujet, grave et sujet à polémique, est par contre traité avec simplicité, sincérité. L'auteur n'enjolive pas les choses, ose parler de sujets tabous. Il n'est tout de même pas courant de parler de sondes, de soins d'hygiène dans une romance! Je pense que c'est assez rare pour être salué. Mon regret est qu'elle fasse de Lou quelqu'un de blessé, qui a quelque chose à "réparer". C'est un peu trop cliché à mon goût et fait perdre un peu de crédit à ce personnage pour moi. Cela dit, cela reste une bonne lecture.

Voici une histoire forte que Jojo Moyes nous conte d'une plume agréable et fluide. Si je n'ai d'abord pas vraiment accroché avec Lou, la trouvant trop fermée aussi bien d'esprit que dans sa petite vie « faute de mieux », j'ai vite compris que Moyes allait la faire évoluer, grandir, s'ouvrir. Et si on sait d'avance comment la relation entre la jeune fille et Will va se développer, c'est bien amener et assez subtile.

Les thèmes de l'handicap et de l'euthanasie sont traités avec justesse, sans tomber dans le pathos. On comprend la douleur et la détresse du jeune homme emprisonné dans son propre corps mais aussi le dénuement et la frustration de la jeune fille face à cet être plein de colère et vide d'espoir qu'elle voudrait aider, soulager, aimer. Il va naître entre eux une très belle amitié mais aussi et surtout un échange. Lui va devenir une sorte de Pygmalion en l'incitant à se cultiver d'avantage, à s'enrichir ; elle va tenter de lui prouver qu'un handicapé ne se résume pas à son fauteuil roulant.

Sans l'avoir trouvé géniale ni très originale, ce fut quand même une belle lecture sur l'acceptation de la volonté des autres, du droit de vouloir mourir. Et Moyes nous rappelle aussi que c'est parfois le sauveur qui finit par être sauvé, qu'il ne faut pas cesser de poursuivre ses rêves car il n'y a pas toujours besoin d'être en fauteuil roulant pour s'enfermer dans une stase, pour oublier d'avancer, de vivre.
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Étant donné sa célébrité et les avis positifs, je me suis lancée dans cette lecture. Mais je ne suis pas du genre "attendri" facilement et pour n'importe quoi. Ce n'est pas parce qu'on me parle de mort ou de suicide assisté que la fontaine s'ouvre sur un déluge!
Par contre, ce livre m'a bel et bien suscité une émotion : l'antipathie et l'agacement. Malheureusement pour moi, le personnage qui vit et raconte l'histoire à la première personne du singulier est Louisa. Une jeune femme que l'on décrit comme coloré, mais qui est pour moi incroyablement immature et égocentrique. Will tombe amoureux de ça? Encore une fois, je ne suis pas convaincue par cette "histoire d'amour" qui est sensé être si touchante!
Car Will tétraplégique sans aucune possibilité de rémission veut en finir. Dans 6 mois, il se rendra dans une clinique pour recevoir une injection fatale. Louisa, qui n'a aucune formation, a été engagé par la mère du jeune homme à titre d'accompagnatrice pour Will. Elle devait être un support moral et petit à petit, Will s'attache à elle et ses bizarreries. Même si au début, elle ignore tout des intentions de Will, lorsqu'elle l'apprend, elle est choquée. Elle lui fait la tête quelques jours avant de tenter de le faire changer d'avis. Certaine de réussir! certaine d'être indispensable, certaine de compenser tout ce que Will a perdu, certaine d'être la solution à tous les maux, toute l'angoisse, tout le désespoir et la clé qui déterminera ses choix futur.
Voilà l'intrigue. Non seulement Louisa nous lances ses petites opinions à tort et à travers, mais en plus, elle est totalement incompétente dans tout ce qu'elle fait. Exemple : un matin en arrivant au manoir qu'habite Will, elle le trouve fiévreux, malade. On sait qu'il est tétraplégique, très fragile physiquement. Il ne peut ni s'alimenter, ni aller au toilette. Il a un pochette en plastique qui doit être vidé régulièrement afin d'éviter des complications graves qui peuvent entraîner sa mort à tout instant. Que fait-elle cette "merveilleuse Louisa"? Rien. Elle passe le voir le matin. Il Ne va pas bien. Bon, elle s'occupe mine de rien à épousseter, lire, regarder la télé. Elle passe le voir en soirée sans jamais prévenir personne, ni son infirmier, ni l'hôpital, ni ses parents. Il est toujours aussi mal en point. Elle commence à s'inquiéter seulement lorsque l'infirmier arrive et qu'il découvre Will au bord du gouffre! Pas grand chose dans le ciboulot cette fille!
Et ce n'est pas le seul exemple de sa stupidité loin de là!
Et on veut me convaincre d'une grande histoire d'amour alors que tout du long, on suit cette fille niaise dans ses péripéties à la hauteur de ses lacunes empathique. Comme tout le monde elle veut forcer Will à adopter sa vision des choses, contrôler sa vie, décider pour lui ce qu'il doit penser et c'est elle qui le traite d’égoïste parce qu'il ne partage pas ses convictions personnelles! Je n'ai pas senti (à aucun moment) qu'elle l'aimait sincèrement, d'un amour vrai et profond. Pour elle, Will était simplement un objectif et elle voulait gagner son pari. En dernier recours et parce qu'elle ne sait pas quoi faire d'autre pour le décider à vivre, elle "s'offre" à lui comme amoureuse. Vraiment?!!
J'ai de la compassion pour Will, pour sa mère aussi qui lui donne la plus grande preuve d'amour qui soit au monde : le laisser LIBRE. Mais un personnage comme Louisa...Pas capable! Elle a gâché une histoire qui aurait pu être touchante si elle avait été raconté avec une autre perspective!

j'ai lu ce roman il y a quelques jours déjà, mais je me lance seulement dans ma chronique. Il faut dire que je viens d'avoir une espèce de crise de boulimie livresque, j'avais donc plus envie de lire, lire et encore lire que de venir partager mes avis ici. Bon, en même temps, Avant toi ne me donnait pas super envie de le chronique.
Je m'explique. Tout à commencé en octobre ou novembre, quand j'ai vu une vidéo qui vantait cette histoire, tout en gardant le sujet du roman secret.. Impulsive comme je suis, sa joie et son enthousiasma ont eu raison de moi, et j'ai donc succombé à la tentation : je l'ai acheté l'après-midi même !
Puis, j'ai vu des commentaires sur twitter, j'ai remarque que plein de gens avaient pleuré.. Et vous le savez certainement, je n'aime pas pleurer. du coup, j'ai descendu ce roman tout en bas dans les étagères du bas de ma bibliothèque pour le passer dans les oubliettes.
Puis, Iris m'a harcelée sur Twitter.. Oui oui, c'était presque limite un ordre.. J'ai quand même tenu bon : j'attendais que Carole le lise, pour avoir son avis. Elle l'a lu, a eu un énorme coup de coeur. Là évidement je me devais de le lire !
Hmm, et là je suis censée vous dire que ce roman est magnifique, drôle, émouvant, qu'il faire rire et pleurer.. Et bien je suis désolée mais pour moi çà ne l'a pas fait.. Bon, d'accord à 1 ou 2 moments j'ai souris. J'ai particulièrement aimé 2 ou 3 passages qui vont me rester certainement en mémoire pendant longtemps (la sortie du labyrinthe et le mariage).. Mais 500 pages pour cette romance, qui en fait, n'en était pas vraiment une à mes yeux.. je ne sais pas.. En plus j'ai eu du mal avec cette fin.. J'aurais aimé la même mais d'une autre façon. Là j'avais l'impression que l'auteur voulait juste nous faire admettre que ce truc là doit être accepté, comme si, le livre partait en fait pour faire la promo du truc. (j'y pense d'ailleurs !! C'est peut-être pour ça que le film n'est pas très diffusé en salle en ce moment ? peut-être que le sujet est trop tabou encore ? )

En conclusion je dirai que c'était une bonne lecture, mais j'ai eu du mal à m'attacher à tous les personnages. J'veux dire, la soeur m'a soulée, le petit copain était inutile, et les parents un peu.. je sais pas, en tout cas, y'avait trop de personnages je pense. Je n'ai donc pas eu de coup de coeur.
D'ailleurs, je ne comptais même pas regarder le film quand j'ai terminé le livre ! C'est dire !

Mais attention, rien n'est fichu !! Carole m'a montré les bandes annonces du film. Et là, en quelque sminutes j'étais sous le charme !! Je pense donc que je vais vraiment aimer le film par contre !!

Comme quoi, on peut encore sauver les meubles !
Par contre une chose est sûre je ne lirai pas la suite.
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« Avant toi » est un roman que j'ai lu avec plaisir.
Toutefois, tout est dit dans le quatrième de couverture… aucune surprise.
C'est une histoire d'amour entre une valide et un handicapé, une aide-soignante et son patient, une jeune femme d'origine modeste et un homme de bonne famille, une ex-serveuse et un ex cadre dans les affaires. Tous les oppose et pourtant…
J'ai trouvé l'histoire un peu édulcorée, trop prévisible. Beaucoup de clichés concernant le handicap et le regard de la société sur les handicapés.
Certains chapitres du roman nous livrent le point de vue/le ressenti de Lou, de la soeur de Lou, de la mère de Will, de l'infirmier de Will mais nous n'avons à aucun moment le point de vue de Will. C'est dommage…
Bien sûr, j'ai été émue par la relation des 2 personnages principaux jusqu'à espérer que Will renonce à son projet initial… je suis « une fleur bleue » qui se respecte ;-)

Rien qu'en lisant la quatrième de couverture, on a le ton du livre. Ce livre n'a été en rien une déception, mais il ne réserve aussi aucune surprise. J'ai donc bien aimé cette lecture qui est relativement facile et agréable.

L'histoire se passe en Angleterre – je ne savais pas que Jojo Moyes était anglaise – dans un petit village. Avec ce livre, l'auteure n'aborde pas seulement des sujets comme la quadriplégie ou tout ce qui est lié, mais aussi les différences sociales, les rêves qui s'opposent à la dure réalité de la vie. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lou. Elle n'est pas une héroïne ordinaire, elle est maladroite, c'est une vraie pipelette, a des goûts vestimentaires bien à elle, elle est passionnée et pourtant… Elle se met des limites. Sa famille est modeste et elle pense qu'elle a la responsabilité de les entretenir.

D'ailleurs, la famille de Lou m'a un peu révoltée. C'est sûr que c'est un concept bien idyllique de penser que l'on doit vivre ses rêves malgré la réalité économique, mais ici, on a l'impression que c'est Treena, la soeur de Lou qui est privilégiée pour pouvoir s'en sortir alors que Lou est coincée chez ses parents. Bien sûr, Lou ne le voit pas comme ça. Elle a un caractère assez facile, elle est plutôt bonne pâte on va dire. Elle est pleine de bonne volonté, donc quand elle rencontre Will, elle en fait des tonnes, se trouve maladroite et n'arrive à rien au premier abord.

On apprend assez vite que ce contrat de 6 mois n'est pas innocent, parce qu'à la fin de ces 6 mois, Will a décidé de mettre fin à ses jours. Lou va y voir un défi personnel, elle va s'investir à fond pour redonner à Will le goût de vivre. Et ce qui est magique, c'est qu'en essayant de convaincre Will qu'il y a plein de choses à faire dans la vie, elle va elle-même s'ouvrir au monde. Plutôt cliché, mais ça passe bien. On ne tombe pas trop dans le larmoyant. On est curieux de voir ce que Lou va inventer pour tirer Will de là.

Dans la narration, quasiment tout le livre est écrit à la première personne du point de vue de Lou. Mais de temps en temps, le point de vue change. On commence donc avec le point de vue de Will, puis un peu plus loin on a le point de vue de la mère de Will ou encore Treena. J'ai trouvé ça plutôt enrichissant.

C'est donc une jolie romance, ne vous attendez pas à retrouver Intouchables par contre, il y a beaucoup moins d'humour, le ton est différent. Pas de grosse surprise non plus, mais lorsqu'on lit une romance, c'est rarement pour en avoir !
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Une lecture plaisante qui nous pousse à suivre l'évolution des événements.

L'histoire aborde un sujet sensible et intéressant qu'est la vie des tétraplégiques. Will a eu un accident qui a bouleversé sa vie radicalement et l'a condamné à vivre le restant de ses jours dépendant de l'assistance d'une personne pour subvenir au moindre de ses besoins vitaux.
Les relations entre Will et Lou ( l'assistante recrutée par sa mère ) étaient crispées au début. Il voulait mettre fin à sa vie dans 6 mois et elle devait l'en empêcher. Parviendra-t-elle à lui faire changer d'avis ?
Au cours des événements, on remarquera que ce n'est po juste Lou qui fera de son mieux pour le convaincre de vivre mais lui aussi, va lui ouvrir les yeux sur ce que c' de vivre avec un grand V. Il va la pousser à entrevoir l'éventail des possibles, à élargir ses horizons, .. d'où la naissance une relation exceptionnelle entre les deux.

L'auteure dans son roman, aborde une question extrêmement sensible - le droit à la mort. Elle nous fait découvrir un endroit appelé Dignitas dont j'ignorais l'existence personnellement; je croyais même que c'était le fruit de son imagination. Eh ben non ! Après quelques petits cliques ça et là, j'ai trouvé que cet endroit existe bel et bien : c' une association suisse fournissant des services d'aide au suicide ( j'ai tout de suite pensé au Magasin des Suicides de Jean Teulé mais ça n'a rien à voir avec bien sûr ^^ ) car les gens qui y viennent sont des gens atteints de maladie incurable et qui ont choisi de mourir " dignement ". On ne peut qu'être horrifié face à l'idée dans un premier temps mais que savons-nous de la bataille d'un tétraplégique chaque instant contre les maladies et les infections ? On aura beau se mettre à sa place, on ne saura ni sentira jamais autant sa souffrance.