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sur 4923 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman d'amour, je n'y suis pas habitué ; Jojo Moyes, je ne connais pas ; de la littérature anglaise, je suis loin d'être contre. C'est donc la curiosité qui m'a, avant tout, porté vers la lecture d'Avant Toi. Merci évidemment à Babelio, via ses opérations Masse Critique, et aux éditions Bragelonne (dont j'adore particulièrement les publications de fantasy), via leur label Midaly, de m'avoir permis de découvrir les épreuves non corrigées de ce roman salué par les critiques outre-Manche.
Autant le dire tout de suite : je n'ai pas accroché. Et j'ai réfléchi longtemps avant de me convaincre de publier cette critique négative.

Nous avons là un roman d'amour sur le handicap, où la formulation du « bien penser » politiquement correct est omniprésente. On comprend rapidement la critique sous-jacente à propos de notre vision du handicap, qui est bien sûr mauvaise sous plusieurs points de vue, mais finalement les personnages de ce roman ne participent-ils pas à ancrer encore davantage ces stéréotypes et ces habitudes dans notre inconscient ? Pour moi, si, malheureusement. Et tout d'abord, les deux personnages principaux m'apparaissent comme des personnages adolescents qui tentent de réagir face à un monde mû par l'égoïsme pur. C'est peut-être ainsi que l'auteur se voit dans notre société, mais une telle vision conduit cette histoire vers des archétypes basiques qui ne font que fustiger des comportements que nous connaissons déjà sans jamais nous surprendre et surtout en nous balançant sans arrêt à la figure l'idéologie bien pensante qu'elle s'est fixée.
Le summum de la facilité est atteint quand l'auteur se focalise sur les choses faisables ou non par une personne handicapée dans notre petit monde anti-handicapé. Je dois sûrement être insensible pour ne pas y voir le culte de la différence ou l'acceptation du handicap sûrement souhaités par l'auteur, mais j'avoue trouver cela trop facile, tout simplement. Vivre avec le handicap, ce n'est justement pas le stigmatiser, à mon sens. Et puis alors, impossible de s'attacher à la compréhension des personnages ou de la société qui les entourent ; c'est peut-être à cause des larges généralisations faites à partir de la société anglaise, me direz-vous, mais « bizarrement », j'adore toute référence culturelle à une société donnée, d'habitude ; là j'ai fait chou blanc.
Je dirais même qu'il n'y a aucune surprise finalement (à part peut-être l'ultime dénouement) : chaque point de l'intrigue est annoncé cent pages avant, aucun personnage ne se surprend lui-même à sortir des sentiers battus. On voit tout venir, même la réflexion sur le rangement des CD (les lecteurs sauront). À force de constater ce genre de choses, comment apprécier la lecture ? C'est ce que je me suis demandé tout du long. Pourtant, il y a des bonnes idées, notamment celle de varier les narrateurs et les points de vue (même s'il n'y a que quatre sur les vingt-sept chapitres !), mais là encore, la remarque me semble basique, n'est-ce pas alors aberrant de ne jamais voir Will devenir le narrateur ? Parce que sur une telle histoire, son avis aurait, peut-être, pu être intéressant. Ce n'est qu'une idée toute personnelle…

Finalement, Jojo Moyes a tenté, pendant 480 pages, de rendre compliquée une situation assez limpide. Ce genre d'histoire n'a, à mon sens, pas besoin d'artifices pour devenir intéressante. le pitch de départ, qui ressemble, comme beaucoup l'ont dit, au script du film Intouchables, devient au fil des pages une intrigue lourde et pesante, loin de la bonne humeur voulue autour du personnage de Louisa. Une déception donc, pour moi, qui aurait aimé être vraiment transporté et non être un spectateur d'une historiette mièvre, sans saveur et dont l'intérêt a rebondi sur moi sans jamais m'imprégner.
Je ferais également deux remarques plus personnelles. Premièrement, avec un peu de recul, cette lecture fut une continuelle succession de « ah ! une idée intéressante » suivis par des « ah non… elle n'en fait rien » (ou bien par des « ça retombe comme une merde sur une planche », pour citer une série inspirée). Deuxièmement, j'avoue, en définitive, que j'irais presque jusqu'à dire que mon personnage préféré restera Patrick ! Simplement parce que, malgré ses nombreux défauts, il évite au moins les comportements contradictoires et est ouvert à la discussion, chose trop rare chez les personnages de ce roman.
Pour vraiment finir, j'utiliserais une citation dont j'use trop souvent sûrement : « À force de ne jamais être singulier, on finit par ne parler à personne ». Ce n'est pas en parlant d'amour ou de handicap qu'on crée une histoire singulière, la preuve : celle-ci, trop lisse, ne m'a pas parlé.

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Toute ressemblance avec 'Intouchables' (et donc avec le témoignage de Philippe Pozzo di Borgo paru en 2001, 'Le second Souffle', qui a inspiré ce film) est-elle purement fortuite ? Pas de mauvais esprit, on va considérer que oui...

Soyons honnête, je ne suis qu'à mi-parcours de ce roman, mais déjà...

... tout est pareil, ou presque :

*** ATTENTION, JE DEVOILE !!!
***********
- l'arrivée d'une jeune auxiliaire de vie dans le quotidien d'un tétraplégique
- tout les oppose, notamment leurs origines sociales, culturelles
- la jeune femme a besoin d'argent, notamment pour aider ses parents et sa soeur dans la mouise
- elle est d'abord réticente face à certains soins corporels
- il est grognon, agressif, hostile et lui en fait baver
- mais elle a un caractère bien trempé, la dame !
- donc la relation change, elle le fait rire, lui trouve des distractions
- il y a aussi un infirmier qui s'occupe des soins et qui devient vite complice de la jeune auxiliaire ***********

Ce qui diffère :

*** ATTENTION, JE RE-DEVOILE !!!
***********
- ils ont le même âge, autour de trente ans
- un homme et une femme, cette fois, donc une belle histoire d'amour entre ces deux-là va naître, forcément ; on la voit venir de très loin, d'autant que c'est la première phrase de la 4e de couv...
- une frangine monstrueuse d'égoïsme
- la perspective de l'euthanasie
***********

Bref, du vu, déjà vu, archi revu...
Pas désagréable à lire, mais grosse déception par rapport à 'Les fiancées du Pacifique' de la même auteur, au scénario plus original. A moins que... ?

Jolie couverture (la première version, pas celle de l'édition poche).

Merci à Babelio et aux éditions Milady pour cette offre.
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Soyons honnêtes.
Moyes, avant de commencer à nous raconter son histoire, écrit une une phrase loin d'être anodine dans ses remerciements : « [...], qui ont su voir immédiatement ce livre pour ce qu'il était - une histoire d'amour».
L'auteure ne pouvait pas être plus franche.
Rien d'autre.
Mais rien de moins.
Nous sommes loin d'un roman de gare facile.
Nous ne sommes pas dans la recette d'un roman des éditions Harlequin.
Nous ne sommes pas chez Olivier Adam.
Nous ne sommes pas chez Shakespeare.
Nous ne sommes pas chez Bridget Jones.
Nous sommes en Angleterre.
Une femme aime un homme, mais l'homme n'aime plus sa vie.
Point.
Une belle histoire ? Oui
Une bonne histoire qui sème une réflexion ? Certainement.
Ne tirons pas tous les boulets de nos canons sur une belle et bonne histoire.
Ce n'est pas ce que certains appellent de la «grande littérature».
L'auteure n'a pas fait ce pari là, et ce , dès le départ.
Ce livre, prenez-le pour ce qu'il est :
Votre meilleur copain ou votre meilleure amie vous raconte les six mois qui ont transformé sa vie :
Il ou elle vous raconte,tout simplement, son histoire d'amour.
Rien d'autre.
Une histoire d'amour.

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Sympa mais sans plus, fade et prévisible. Ceux qui me connaissent savent que je ne lis pas de romance. Je ne suis tout simplement pas intéressée par les histoires mielleuses d'amourettes, préférant plutôt les tueurs en série et autres livres post-apocalyptiques. Mais à la longue d'en entendre parlé, j'ai sauté le pas, m'attendant à être agréablement surprise et, surtout, très émue. Et puis finalement, rien. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas été, ni surprise, ni touchée et encore moins bouleversée comme la plupart des lectrices de ce roman.
Certes, c'est plutôt sympa à lire, l'écriture est agréable malgré [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur Yuyine.be !
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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Dès les premières pages du roman, je me suis mis à espérer que ce que j'étais en train de lire n'était pas vraiment ce que j'étais en train de lire. Je me suis mis à espérer - très fort - que se ne sois pas un mélange de " Samantha ,bonne à rien faire " de Sophie Kinsella et le film Intouchable. Et effectivement, je ne me suis pas trompé : le roman allez me servir tout ce que je déteste !

Lou, une héroïne cucu à souhait est embauché pour s'occuper de Will - ex stéréotype du beau gosse à la tète de sa société et qui excelle en tout -devenu tétraplégique. Ce dernier n'a plus gout à la vie et Lou va essayer d'égayer la vie de cet handicapé car au bout de 6 mois il décidera de prendre le droit de mourir.

Evidemment nous n'échappons pas à la jolie histoire d'amour parsemé de niaiseries. le thème du handicape est à la mode alors couronné d'une romance, imaginez !

Un déception pour moi !
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Avant tout, il faut savoir que la romance ne figure vraiment pas parmi mes genres préférés, pourtant, je vous jure, j'ai essayé !

Malheureusement, Avant toi, n'a pas fait exception à cette règle et a dans l'ensemble été plutôt une déception pour moi. Cette chronique va donc très certainement détoner avec l'immense majorité de celles écrites à son sujet. L'histoire est celle de Louisa, une jeune femme bientôt trentenaire qui n'a jamais quitté son petit patelin paumé de l'Angleterre et qui, après la perte de son emploi dans un petit café, va se retrouver embauchée comme aide-soignante d'un richissime tétraplégique qui a décidé de mettre fin à ses jours. Sa famille et Louisa n'ont que quelques mois pour le faire changer d'avis.

L'intrigue tout d'abord m'est apparue plate et surtout excessivement prévisible. le thème de l'amour impossible n'a rien de nouveau en littérature et le fait que cette impossibilité soit en partie due à l'handicap ne l'est pas franchement non plus. Moi qui suis assez sensible à la question du handicap et très intéressée par le débat soulevé par celle du droit à la fin de vie, j'ai trouvé que le roman traitait ces deux choses très superficiellement. On m'opposera certainement que le thème du handicap est partout, et je vous l'accorde, mais l'omniprésence du thème ne prouve en rien que celui-ci a été présenté de manière approfondie. le texte abonde de bien-pensance et de remarques moralisatrices sur la manière dont la société voit le handicap, mais il ne va jamais au-delà, l'auteure se contente finalement de dresser un constat assez simpliste et surtout très manichéen de la situation. Mais soit, Jojo Moyes le dit elle-même, il ne faut pas chercher à faire de ce roman autre chose qu'une "histoire d'amour" (cf les remerciements en début d'ouvrage !). Toutefois, là encore, le charme n'a pas opéré... On devine la suite des évènements parfois jusqu'à une centaine de page avant que ceux-ci n'arrivent et là fin devient-elle même assez limpide très tôt dans le roman. Si on continue la lecture, je crois que ça n'est absolument pas pour le suspense, pour savoir ce qui va se passer mais plutôt comment cela va-t-il se produire.

La romance, également, m'a laissé un arrière goût désagréable de déjà vu, de cliché et surtout, une fois encore, elle m'a donné une image pas vraiment valorisante de la femme. Je m'explique. On se retrouve ici face au traditionnel schéma du genre : une jeune femme très naïve, d'un milieu social peu aisé, physiquement banale et qui ne connaît pas grand chose d'autre que sa petite routine qui rencontre un homme (un peu) plus âgé, expérimenté, riche, arrogant et surtout très beau. Au début, bien évidemment, le courant ne passe pas, ils se détesteraient presque et ensuite...bref vous voyez. La représentation féminine en prend également pour son grade. S'il est vrai que Louisa se révèle finalement être très intelligente et plein de ressources, j'en ai assez de ces romans/films/séries/etc qui nous montrent finalement qu'une femme ne peut s'épanouir, se découvrir et s'améliorer que grâce à une intervention masculine qui lui ferait tout à coup prendre conscience de son potentiel. Non, non, non et non ! Je commence à en avoir plus qu'assez de ce schéma narratif éculé et rétrograde qui semble pourtant avoir été totalement accepté et intériorisé...

Au niveau des personnages, là aussi, je ressors plutôt déçue de ma lecture. Outre l'éternel clivage entre la jeune fille naïve et l'homme expérimenté, on retrouve également la très cliché opposition riches/pauvres, le personnage de Patrick est quant à lui également un amoncellement de stéréotypes. Finalement je crois qu'il n'y a que le personnage de Katrina qui me soit paru - bien que tête à claque au début - vraiment profond et nuancé, elle seule au fond trouve en elle-même et en elle-même seulement le moyen de prendre son destin en main.

Du point de vue de l'écriture, ça n'était pas transcendant. le roman se lit très bien, et même très vite, mais je n'ai pas trouvé l'écriture particulièrement élaborée ni tranchante. Certaines tournures font mouche, mais l'ensemble ne fait pas crier au génie. C'est d'autant plus dommage que le thème permettait de vraiment s'amuser de ce côté là.

Si je devais finir sur une note positive (oui parce que là pour l'instant je ne suis pas très tendre...), je dirais que ce livre est un bon page-turner, qu'on ne s'ennuie pas à la lecture, et que celle-ci s'avère même rapide et plutôt agréable. Les amateurs du genre seront très certainement conquis par cette romance ! Pour ma part, je crois que je vais patienter un peu avant de retenter l'aventure du roman d'amour ! Je regarderai sans doute le film, par curiosité, pour voir si celui-ci est parvenu à gommer certains des points qui m'ont dérangé dans le roman. Pour ce qui est du deuxième tome, je le lirai s'il me tombe entre les mains, mais pas sûr que je fasse des pieds et des mains pour me le procurer à tout prix.

En somme, une lecture plutôt agréable mais qui ne suffit pas à me réconcilier avec la romance...
Lien : http://liliavernalia.canalbl..
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Certes, le personnage de Lou est extrêmement attachant.
Ce n'est ni une héroïne, ni une superwoman et c'est bien ce côté foncièrement authentique qui nous la rend sympathique.
Toutefois, j'y ai surtout vu une énième variation sur le thème "histoire d'amour impossible". Et cela m'a laissé sur ma faim.

Je vous la fait en brève : ils s'aiment (mais ne devraient pas), leurs différences les séparent, ils ne pourront pas les surmonter, elle croyait le sauver mais au final, c'est lui qui va la faire avancer (et toc !).

Dans un cas comme celui là, l'écriture peut faire toute la différence.
Hélas, 3 fois hélas, rien à attendre de ce côté là non plus.
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Venant d'achever la lecture de l'excellent roman "les fiancées du pacifique", j'ai voulu découvrir un autre livre du même auteur et "Avant toi" bénéficiant de tant de chroniques positives sur Babelio, j'espérais que ce roman allait me procurer une émotion identique .
Force m'a été de constater que c'est loin d'être le cas.
D'abord la couverture du livre de poche des Editions Milady a bien failli me faire tourner les talons tant elle est évocatrice des banales romances à la mode qui font les beaux jours de la chick lit.
Ensuite j'ai jeté un coup d'oeil sur la quatrième de couverture où l'intrigue résumée m'a paru mélodramatique à souhait et pleine de bons sentiments, bref, tout ce que je déteste.
Enfin ma belle-fille me dit à l'oreille "ça ressemble à un remake d'Intouchables "!
Comme je n'ai jamais vu ce film par crainte d'être submergée par un ensemble de poncifs bien pensants sur le handicap et la façon de le gérer, je me suis quand même lancée dans la lecture avec l'esprit le plus ouvert que possible
Malheureusement je n'ai pas été séduite par cette histoire trop convenue d'une jeune fille pauvre et maladroite, engagée pour égayer le quotidien d'un jeune homme beau et riche qui nourrit le projet d'aller se faire euthanasier en Suisse car il est devenu quadraplégique à la suite d'un accident de la circulation.
Que de clichés dans ce récit et de situations romanesques tirées par les cheveux. Un beau ténébreux grincheux et ironique qui cède peu à peu au charme de celle qui se dévoue sans relâche pour lui , espérant que son amour accomplira des miracles .L'argent qui coule à flot (de son côté à lui bien sûr) et qui permet d'envisager les projets les plus fous pour distraire le malade. le sauvetage financier de l'héroine (et de sa famille) qui grâce à son Pygmalion en fauteuil, va enfin pouvoir s'épanouir et découvrir les plaisirs de la vie .
A ce sujet la scène du concert de musique classique m'a rappelé la scène de l'opéra dans le film "Pretty woman" et cette référence est loin d'être, sous ma plume, un véritable compliment !
Bref je suis restée parfaitement insensible à ce mélo qui a manifestement tiré les larmes des yeux de nombreuses lectrices au coeur probablement plus tendre que le mien (et à l 'esprit moins critique )
Le point positif de ma lecture est quand même ce que j'ai pu en apprendre de la condition physique des grands handicapés et des problèmes de santé récurrents contre lesquels ils doivent lutter afin de survivre. On ne peut que suivre avec intérêt les références aux expériences sportives spécifiques permettant à ceux qui sont privés de l'usage de leurs membres de se sentir à nouveau pleinement vivants et également les forums de discussion et d'information sur internet qui permettent d'échapper à la solitude et de partager les désagrément quotidiens.
Nous savons tous combien le handicap est peu pris en compte dans notre société (il n'y a qu'à emprunter les transports en commun pour en avoir la preuve) même si des changements sont actuellement à l 'oeuvre en application de la législation en vigueur.
Ces développements permettent aux lecteurs qui en auraient encore besoin de prendre conscience des difficultés auxquelles se heurtent ceux dont l'intégrité physique est atteinte.
Le droit à mourir dans la dignité et à choisir l'heure de sa mort est un sujet grave qui mérite une réflexion approfondie sur ce qui fait la saveur de la vie et ce qui doit ôter l'envie d'y mettre fin. L'amour serait insuffisant ?
Et pourtant le regard de l'être aimé ne procure t'il pas une émotion qui dépasse en intensité le saut à l'élastique ?
Le débat reste ouvert et chacun pourra y apporter sa propre réponse.
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Cela faisait un moment que je voulais lire un Milady Romance, étant un chouillas "allergique" à ce genre, je cherche désespérément un livre romantique mais pas niais. Ayant entendu de bons échos de ce livre, je me suis dit "pourquoi pas pour commencer".
La couverture est jolie bien qu'elle me semble un peu déformée ou un peu amateur, bref elle est jolie mais elle me gêne. Niveau couleur, image... Sans plus et quel est le rapport avec le livre ? Enfin je n'en vois qu'un petit, cet aspect de liberté mais c'est tout.
L'histoire est pour moi du déjà vu, au début du livre j'ai eu l'impression de lire Intouchables (le film) et j'avoue que j'ai eu du mal à accrocher, heureusement il y a un peu de changement quand Lou apprend les intentions de Will. Donc je dirais pour ceux qui veulent une description simple de l'histoire que c'est Intouchables avec à la place d'Omar Sy une fille et une histoire de forte amitié qui se construit entre deux personnes totalement opposées..
Les personnages sont sympa mais aucun ne m'a accroché particulièrement. J'aimais bien Nathan l'infirmier de Will, mais les autres m'ont vraiment laissés indifférents.
Je ne dis pas que c'est un mauvais livre, bien loin de ça, c'est un bon livre, une bonne histoire mais l'histoire d'amour est minime, j'ai eu une impression de déjà vu et parfois j'ai trouvé que tout traînait un peu en longueur. N'étant pas fan de ce style de livre à la base, je suis déçue car je m'attendais à mieux, presque à me réconcilier avec la romance adulte (car je suis déjà presque réconciliée avec la romance ado grâce à Simone Elkeles et Gayle Forman). Et pour le coup c'est loupé ! Alors à lire si on n'a rien d'autre de mieux sous la main mais ce n'est pas LE livre que je conseillerai.

En résumé, une jolie histoire mais trop "plate" pour moi, je m'attendais à mieux et surtout il n'y a eu aucune surprise pour ma part, j'avais déjà deviné comment tout finissait et... J'aime être surprise !
Lien : http://elixir-de-livres.blog..
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Avant toi c'est quoi ? Je crois qu'on peut dire en toute franchise que c'est un pâle copier/coller d'Intouchables. Si Omar Sy avait été une femme, ça aurait pu donner Avant toi. Vous voyez ce que je veux dire ?

Lou est une jeune fille très ordinaire qui n'a jamais quitté sa petite ville natale. Elle a bien un petit copain depuis plusieurs années, mais ce dernier est plus intéressé par ses compétitions d'athlétisme que par sa fiancée. Pas cool le mec. La famille de Lou a pas mal de galères d'argent et la jeune fille doit travailler pour subvenir aux besoins de la joyeuse troupe. du coup, quand elle perd son emploi, en plus de se prendre des réflexions tout a fait dégueulasses et égoïstes de la part de tous les membres de sa famille, Lou accepte un CDD de 6 mois pour tenir compagnie à un handicapé. Une tâche qui s'avère assez compliquée, on s'en doute. Parce que si Lou n'a aucune expérience dans le domaine, Will, le jeune homme en question est d'une humeur épouvantable depuis son accident. Je ne révèle pas grand-chose de crucial si je vous dis qu'au fond, Will est un être touchant et sensible. Un dur au coeur tendre quoi. Vous vous en doutiez, non ? Bon sinon, le truc pas cool dans le job de Lou, c'est que Will a décidé de mettre fin à ses jours et que la jeune fille est là pour le faire changer d'avis…

Bon, bon, bon… Avant toi n'est pas un chef-d'oeuvre, vous voilà prévenus. Déjà parce qu'on ne peut pas s'empêcher de penser au témoignage de Philippe Pozzo di Borgo et au film Intouchables, et puis surtout parce c'est creux et plat. Les dialogues, pour commencer, sont vides d'intérêt et les personnages parlent pour ne rien dire. C'est assez agaçant parce que le livre fait quand même 475 pages ! le roman de Jojo Moyes a été pas mal encensé sur les blogs et les magazines féminins. La faute au thème tire larmes forcément. Moi qui sortais tout juste de ma lecture de Nos étoiles contraires où le thème du cancer chez les adolescents était traité avec une intelligence et une justesse incroyables, j'ai trouvé Avant toi bien fade à côté. Et c'est dommage parce que le thème du handicap, et plus encore celui du droit à l'euthanasie était vraiment intéressant. Mais l'auteure ne s'est contentée que de le survoler à grand renfort de bons sentiments et d'une morale bien pensante. le dénouement aurait pu sauver l'ensemble selon moi, mais encore une fois, on tombe dans uns schéma bien trop classique.
Mais je dois bien admettre, que même s'il m'est arrivé de survoler quelques passages (ou je sais, c'est maaaaal !), j'ai lu le livre jusqu'au bout pour savoir ce qui allait arriver à Will. Allait-il ou non passer à l'acte… ?

Lien : http://www.blablayablog.fr/a..
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