AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782381990927
416 pages
Editions Plume Blanche (05/03/2024)
4.34/5   63 notes
Résumé :
Vaelle a tout perdu.

Son frère d’abord, égorgé sous ses yeux. Son futur ensuite, puisqu’elle est désormais traquée par le puissant Bureau pour usage illégal de sa Voix.

Il ne lui reste qu’une chose : la vengeance. Elle se le promet : elle tuera Yervain, le membre du Bureau responsable du meurtre de son frère. Quel qu’en soit le prix. Peu importe les conséquences.

Son obsession pour Yervain l’entraîne de plus en plus loi... >Voir plus
Que lire après La voix de la vengeanceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
4,34

sur 63 notes
5
21 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
COUP DE COEUR

Vaelle est une jeune femme dotée de la Voix, un pouvoir interdit et dangereux. le jour où son frère se fait égorger sous ses yeux, elle décide de tout mettre en oeuvre pour le venger.

La fantasy et moi, c'est une relation très compliquée, et pourtant j'ai adoré ce livre. Sur la forme, l'autrice a une très jolie plume, agréable et poétique, quelque fois plus nerveuse, d'autres plus douce. Je ne suis en général pas fan de l'écriture à la première personne qui est souvent utilisée comme une astuce de facilité, mais là Sacha Morage la maîtrise à la perfection. Nous vivons littéralement l'aventure par les yeux de Vaelle, nous sommes baignés dans sa vision biaisée du monde. Non seulement, l'immersion est totale, mais en plus, l'autrice s'en sert brillamment comme d'une technique de foreshadowing. Ainsi, se confrontent deux visions : celle de Vaelle, et celle du lecteur, qui lui voit les événements et les personnages d'un oeil plus neutre et peut ainsi deviner où tout cela nous emmène : Autant dire que j'ai adoré, parce que cette manière de procéder renforce encore l'intensité de la fin : c'est comme rouler à 200km/h tout en sachant déjà qu'un mur attend à l'extrémité de la route.

Sur le fond, les personnages sont extrêmement attachants, approfondis, creusés, au point d'en devenir organiques. La plupart du temps dans les histoires de vengeance, le personnage a déjà tout perdu, et j'ai trouvé ça très intéressant d'avoir pris cette idée à l'envers : contrairement à ce qu'elle pense, Vaelle n'a pas tout perdu. Son frère a été assassiné, mais elle est toujours en vie, elle a toujours Letrez, elle a sa famille, elle a sa place sur son île, elle a toujours son rêve de partir à Oferre pour s'y créer une nouvelle vie. Vaelle n'a pas tout perdu, elle est juste rongée par des sentiments qu'elle ne semble même pas appréhender. Vaelle, c'est une gamine qu'on a oublié d'aimer, qui traîne sa carcasse invisible, c'est un mouton de poussière abandonné sous un lit. L'injustice envers Juter est réelle, mais elle est surtout le déclencheur qui catalyse la rancoeur et la peine en haine. Vaelle ne veut pas juste être en vie, elle veut vivre la tête haute, elle veut exister.

Dans la continuité du point précédent, l'histoire avance assez lentement, et Vaelle ne dégringole pas au fond de l'abyme d'un seul coup, elle s'avance vers le bord à petits pas. Chacune de ses erreurs est ainsi rattrapable, elle a presque toujours le pouvoir de reculer, mais elle ne recule jamais. Elle se ment, elle s'endort avec ses illusions, avant que la réalité ne la noie de temps à autre. Et pourtant, même la tête sous l'eau, elle continue de se persuader que tout ira bien, que tout était nécessaire, alors que les limites sont explosées depuis bien longtemps. A ses yeux, tout est justifié. A ceux du lecteur, la cruauté se dissimule derrière une fausse façade de nécessité, transformant certains personnages en martyrs. Là-dessus, on pensera notamment au pauvre

Quoi qu'il arrive, les personnages sont ainsi dépourvus de manichéisme, ils ont tous leurs qualités et leurs défauts, leur force et leur fragilité. Vaelle elle-même n'est pas un monstre, juste une gamine étouffé par la dureté de la vie.

Concernant la fin, j'ai donc adoré l'effet de foreshadowing utilisé, et je la trouve parfaite. Magnifiée encore par . Malgré les horreurs commises par Vaelle, elle m'a beaucoup touchée, on a envie de la sauver jusqu'au bout. Envie de la secouer. Envie de lui faire prendre conscience que le plus grand châtiment qu'elle veut infliger, ce n'est pas au Bureau, c'est à elle-même. Vaelle n'a pas tout perdu, elle s'est seulement perdue elle-même, elle a confondu la culpabilité avec la peine, la vengeance avec la justice.

Un roman magistral.
Commenter  J’apprécie          80
Qu'est ce que j'aime lire un livre écrit par une française ! Et bien écrit en plus! C'était un véritable plaisir, les mots, le vocabulaire, les tournures de phrases … vraiment c'est une âme qu'on ne retrouve que trop rarement maintenant dans les traductions de fantasy et donc ça fait du bien de lire ce genre en français.

Outre la dextérité de la langue, les personnages sont très très bien écrit. Vaelle… une pépite. Vraiment j'ai rarement lu une anti héroïne aussi bien écrite et qui ne se détourne pas de son but, et de comment elle même se décrit dès les premières phrases quasiment. Elle nous fait pitié, nous horrifie, nous dégoûte parfois, mais j'ai vraiment aimé plonger dans son esprit, dans ses réflexions. Et pourtant je ne suis pas la plus grande fan des livres écrit première personne, mais la vraiment parfait.

J'ai particulièrement apprécié le contrôleur et la voix 209. Et j'ai beaucoup aimé le fait que malgré qu'on soit toujours du point de vue de Vaelle, le regard qu'on a de Yervain, change. Pour elle un peu, pour nous lecteur, vraiment.

L'histoire, la magie, vraiment très intéressant et j'en veux plus. Si l'auteur lit ce commentaire, s'il te plaît, continue à écrire sur cet univers. Peut être d'autres voix, d'autres histoire (je ne sais pas si c'est un oneshot), mais en tout cas il reste tellement de possibilités, et de questions, sur les contrôleurs? Sur cette brume mystérieuse ? Sur l'histoire des Voix et les premières reines sorcières … bref vraiment une pépite ce livre et je ne regrette pas de l'avoir acheté dès sa sortie. J'avais vu des vidéos TikTok de l'auteur pendant la promotion, et je suis très contente que nous ayons eu ce petit bijou de publié !

Les éditions plumes blanches merci de publier des auteurs français de talent (j'avais découvert Anna Triss chez vous et c'était également un coup de coeur). ❤️
Commenter  J’apprécie          00
Une lecture qui ne m'a pas convaincue.
Cet avis est purement personnel, en règle générale, je me mets souvent à la place du personnage principal, qu'il soit masculin ou féminin, cela me permet d'accrocher à l'histoire et d'être en plein immersion.

Hors ici, nous suivons Vaelle qui fait des choix incompréhensibles pour pouvoir réussir à faire sa vengeance.
Au début, je pouvais comprendre certaines choses, elle était plutôt naïve, voire innocente, car elle ne comprenait pas pourquoi personne ne pouvait l'aider dans sa quête.
J'étais encore dans l'histoire jusqu'au moment où elle décide de trahir Letrez, l'homme qui l'a aidée dès la mort de son frère et qui l'aime au point de se laisser arrêter par le Bureau.
La goutte qui a malheureusement fait que j'ai décroché, voire même complètement détesté Vaelle.

Sûrement un choix complètement voulu par l'auteure, je pense qu'il n'y a pas de demi-teinte, soit c'est un coup de coeur ou soit on n'aime pas du tout ce roman.
Néanmoins ce que j'ai apprécié, c'est l'écriture de l'auteure, que je n'ai pas trouvée lourde comme certains, l'univers construit est pas mal, j'ai particulièrement bien aimé le fait que la magie se trouve dans la voix et qu'il faut choisir ses mots avec précautions avant de l'utiliser.

Concrètement, Vaelle est une vraie psychopathe, une manipulatrice, une menteuse, une sociopathe, bref… le fait de voir son frère se faire tuer lui fait complètement péter un câble.

J'avais du mal avec Yervain au début, le fait qu'il soit méchant au début du roman, imbu de lui-même, froid et calculateur. Je me suis finalement plus attaché à ce personnage dont on apprend à connaître au fur et à mesure, au point de comprendre pourquoi sa vie ne tourne qu'autour du bureau.

Pour finir, sans trop en dévoiler, j'ai été surprise et en même temps frustrée par cette fin ouverte, j'aurais aimé qu'elle soit plus développée.
Ce roman trouvera son public, mais pour ma part, j'en ressors insatisfaite, je suis complètement passée à côté. Dommage.
Commenter  J’apprécie          00
C'est avec de grandes attentes que j'ai commencé La Voix de la vengeance car on m'en avait vanté les mérites. Une fois n'est pas coutume, je n'avais pas lu (ou il y a très longtemps) le résumé au préalable et ai plongé à l'aveugle dans l'univers de Sacha Morage.

Mes attentes ont-elles été comblées ? Difficile à dire, mais deux choses sont sûres :

🗡 son univers est génial, à tel point que l'on regrette presque de ne pas le découvrir d'avantage.

🗡 je ne suis pas ressortie indemne de ma lecture.

L'intrigue de la Voix de la vengeance est extrêmement dérangeante. le titre annonce la couleur, on sait où on met les pieds : il s'agit d'une histoire de vengeance. Et qui dit vengeance dit déraison. le résumé l'explique d'ailleurs : "dans des sacrifices de plus en plus sanglants, et des ténèbres de plus en plus obscures. Jusqu'au point de non-retour.". L'autrice retranscrit remarquablement bien ce qu'il se passe dans la tête de Vaelle. Je dois d'ailleurs vous avouer que j'ai conservé une boule dans le ventre durant la quasi-totalité de ma lecture. L'appréhension, mais aussi l'incompréhension. Peut-on comprendre la vengeance de quelqu'un d'autre ? je n'en suis pas certaine. D'ailleurs, Vaelle semble plus d'une fois perdre la sienne de vue, s'y rattachant désespérément pour tenter de justifier ces actes. Au final, je ne sais pas si le lecteur sait ce qu'elle ressent réellement ni quelle est la réelle raison de ces choix. Tout peut-il être permis pour arriver à ses fins ? Même faire "pire" que ce que l'on reproche à l'autre ?

Vaelle est un personnage très complexe. Tout à l'amour inconditionnel qu'elle voue à son frère, le voir périr brutalement sans rien pouvoir y faire puis voir ce crime impuni agissent comme catalyseur sur sa psychée. La jeune-fille craintive et effacée, celle qui n'a pas pu esquisser le moindre geste pour sauver son frère va devenir une machine. Mensonge, manipulation. Vaelle va passer maitre dans l'art de se servir des autres pour parvenir à ses fins, gardant en ligne de mire l'objet de sa vengeance et regrettant parfois ses actions, non pas pour le mal qu'elles ont causé, mais parce que celles-ci pourraient lui nuire. Je n'arrive pas à savoir ce que je ressens pour la jeune-fille. Autant j'ai prié tout au long du récit pour qu'il ne lui arrive rien, redoutant le pire à chaque nouvelle décision risquée, autant je l'ai jugé égoïste, comprenant de moins en moins sa manière de faire, allant jusqu'à la trouver pathétique et mesquine. La plupart des personnages sont difficilement cernables, tous cachant une face plus sombre, tous capables de se retourner contre plus faible. Tous sauf Letrez peut-être. Ce pauvre Letrez.

Sacha Morage décrit bien le sentiment d'injustice qui nous anime lorsque le petit peuple se retrouve face au puissant : sans marge de manoeuvre, sans justice, sans aucune égalité des chances. Il faut devenir soi-même le puissant, quitte à écraser les autres pour ne plus subir. C'est la nature humaine dans sa plus extrême noirceur et, encore une fois, ça dérange.

L'autrice remue donc beaucoup de choses. Son écriture sonne juste puisqu'elle résonne. Son histoire nous dépasse. Nous réduit à la simple version de Vaelle, et à sa vision étriquée par la vengeance, par le sentiment d'impuissance qui l'étreint. Vraiment, en ressassant tout ça et en y posant les mots, je me rends compte comme ça bouillonne en moi. Oui, La Voix de la vengeance chamboule. On comprend ou non. On chercher à comprendre en tous les cas. Mais s'il faut dire si l'on a "aimé" ou non, l'exercice est plus compliqué. Au fond, je n'ai pas vraiment aimé cette histoire, elle est sombre, immorale, sans réelle lueur d'espoir. Mais la manière dont elle est racontée et la révolte qu'elle réveille… c'est une autre histoire.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Commenter  J’apprécie          60
Dès que j'ai entendu parler du roman "La voix de la vengeance" de Sacha Morage, j'ai été immédiatement intrigué par son titre évocateur et son résumé captivant. En tant qu'amateur de littérature fantastique et fervent adepte de la maison d'édition Plume Blanche, je me suis plongé immédiatement dans la lecture, attiré par le fait que c'est un One Shot, offrant ainsi une expérience complète en une seule oeuvre et découvrir cet univers de vengeance et de mystère.

L'histoire suit Vaelle, une anti-héroïne complexe, ayant subi la perte tragique de son frère et poursuivie par le redoutable Bureau pour l'usage illégal de sa Voix. Déterminée à se venger de Yervain, le responsable de la mort de son frère, Vaelle s'embarque dans une quête sombre et obsessionnelle où la vengeance devient son unique motivation.

"La voix de la vengeance" a profondément marqué mon esprit grâce à son exploration complexe de la nature humaine à travers le personnage fascinant de Vaelle. Son évolution, de l'innocence à l'obsession, est brillamment dépeinte par l'autrice. J'ai été captivé par sa détermination implacable, même lorsque ses choix devenaient de plus en plus sombres et désespérés. L'écriture fluide et immersive de Sacha Morage m'a transporté dans un monde où les frontières entre le bien et le mal s'estompent, où chaque choix entraîne des conséquences inattendues.

L'une des forces de ce roman réside dans son exploration profonde des émotions humaines et des dilemmes moraux. L'autrice parvient à créer une atmosphère sombre et envoûtante qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. J'ai également apprécié la manière dont elle a intégré des éléments de fantasy dans l'histoire, sans jamais perdre de vue le développement des personnages et l'intrigue principale.

Bien que unique en son genre, "La voix de la vengeance" m'a rappelé certains aspects du manga "Death Note", notamment dans la détermination du protagoniste à tout sacrifier pour atteindre son objectif de justice. Cependant, le roman de Sacha Morage possède sa propre identité distincte et offre une expérience de lecture tout aussi captivante et immersive.

En conclusion, "La voix de la vengeance" a été un véritable coup de coeur pour moi. C'est un récit sombre et envoûtant qui explore les méandres de la vengeance et de l'obsession. Je le recommande vivement à tous ceux qui recherchent une lecture immersive et émotionnellement intense, ainsi qu'à ceux qui sont fans de personnages complexes et de récits captivants.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
𝑰𝒍𝒔 𝒎'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒓𝒖 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆, 𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒆, 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒑𝒆́𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒊𝒓𝒊𝒈𝒆𝒓, 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓, 𝒂𝒃𝒊̂𝒎𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒋𝒆𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔. 𝑫𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆, ��𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆, 𝒅𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆, 𝒅𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆.
Commenter  J’apprécie          00
Ils m'avaient cru petite, faible, une poupée que l'on pouvait diriger, utiliser, abîmer, et jeter lorsqu'elle ne plaisait plus.
Dommage. Dommage, dommage, dommage.
Commenter  J’apprécie          40
C’était comme le soir dans mon lit, comme à l’adolescence sur les plages rouges de Terransson. Ma gorge qui se contracta différemment, la chaleur qui se diffusa, qui venait de mon centre de gravité, et qui remontait, de mes poumons à mes mots. Le changement subtil dans l’atmosphère qui me fit frissonner.
Et le moment où le mot frappa le garde. Où il s’arrêta d’un coup, une expression de surprise figée sur le visage, ses lèvres épaisses tordues comme sur le point de parler.
Je regrettai immédiatement. Qu’as-tu fait ?
Commenter  J’apprécie          00
Mon frère, c’était un digne héritier de l’extrême sud, de notre peuple d’anciens pirates et d’aventuriers fous qui, pendant des siècles, avaient traversé les mers infinies pour chercher ses trésors engloutis et chasser ses animaux mythiques. Oui, un pur descendant des princes navigateurs légendaires. Jamais il n’aurait coopéré. Jamais.
Commenter  J’apprécie          00
Je m'arrêtai à la fontaine du centre du plateau. Elle termina de me calmer : j'y plongeai mes terreurs dans son filet d'eau tiède, j'y effaçai l'acidité qu'avaient laissée mes vomissements, enfin, j'y trempai l'âme tremblante de mon esprit.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : jeune adulteVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus

Lecteurs (253) Voir plus



Quiz Voir plus

Les enfants, ces héros

Dans «Le Monde de Narnia» de C. S. Lewis, quel est le passage emprunté par les enfants Pevensie pour se rendre dans les terres de Narnia ?

Une armoire
Un miroir
Une cheminée

20 questions
115 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature jeunesse , roman , littérature pour adolescentsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..