Riz noir

Je suis mitigée pour ce récit, qui semblait m'intéresser pour le pan historique d'un récit qui semble rapporter par l'auteur.
Nous découvrons la vie de deux soeurs tenues prisonnières dans des conditions déplorables, toutes les horreurs de la guerre, tortures etc…
Je n'ai pas trop compris certains passages, je me demande encore qu'est ce qu'ils pouvaient apporter au récit. Comme un effet hachoir, ma lecture semblait perdue, puis quand l'histoire revenait sur le sujet, je reprenais plaisir à poursuivre.
Touchant émouvant de connaître ce pays qui a tant souffert, un style parfois dans mes goûts et puis parfois pas du tout, style Wikipédia, j'ai horreur de ça.
Donc un roman en demi-teinte, malgré tout je ne regrette pas de l'avoir lu, j'étais loin de me savoir ce qui se tramait dans les prisons du Vietnam.

Ecrit à la première personne, ce roman d'un peu moins de deux-cent-quarante pages, paru chez Gallimard en 2004, expose le point de vue de deux soeurs nées à Saïgon et partisanes, comme tous les membres de leur famille, du Front National pour la Libération du Sud-Viêtnam, mené par le régime communiste institué par Hô-Chi-Minh, le 20 juillet 1954, dans le nord du pays sous le nom de République Démocratique du Viêtnam.

Malheureusement pour elles, les deux jeunes filles sont arrêtées et enfermées dans les cages à tigre du sinistre bagne de Poulo Condor, créé par l'administration coloniale française en 1862 dans l'île du même nom, dans l'archipel de Côn Đảo. Là, dans la moiteur étouffante de la jungle, entourée de prisonniers et de gardiens, elles se remémorent des scènes de leur enfance et de leur adolescence ainsi que les interrogatoires qui ont suivi leur arrestation.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un livre "engagé." Anna Moï se contente de rapporter les faits tels qu'ils furent. Si elle ne nous épargne pas les actes de torture, elle laisse entendre que, de l'autre côté, ces scènes-là avaient également cours. Son but est surtout d'expliquer la résistance des Sud-Viêtnamiens qui voyaient à l'époque dans le régime d'Hô-Chi-Minh l'Etat qui avait chassé l'occupant français. Comme elle écrit sans haine, avec le simple besoin de comprendre et d'être comprise, il est facile de se mettre à sa place et de mieux appréhender ce point-de vue.

Un petit ouvrage modeste mais très bien fait et qui touche plus sûrement peut-être que ne le ferait le plus enragé des pamphlets. ;o)

Riz noir est un roman permettant de découvrir les conditions de détention dans le bagne de Poulo Condor, au large de Saigon, à la fin des années 1960. La narratrice est une jeune fille de 15 ans, Tan, détenue en compagnie de sa soeur Tao.
Elle nous narre leurs captures, leurs détentions mais aussi leurs enfances.
C'est intéressant mais je n'ai pas été captivée par le style. Les phrases sont courtes, parfois décousues et j'ai parfois eu un peu de mal à suivre.
Riz noir est un roman moyen, qui ne bouge pas assez à mon goût.
Le coté historique est intéressant, il y a de bonnes choses dedans même si j'ai pas accroché plus que ça.
je mets deux étoiles et demie, pas plus.

Aller-retours entre l'enfance et l'adolescence d'une jeune vietnamienne, et le récit de son enfermement au bagne de Poulo Condor, dans une cage à tigres. Les traditions, le début de la rébellion, les traditions, la religion, les rencontres... et puis ce long séjour au bagne, la torture, les petites résistances.
Un roman très dur par le sujet, mais très agréable à lire. Il me manquait quelques références historiques mais j'ai pris du plaisir à plonger dans ce Vietnam des années 60.

Un livre poignant par ce qu'il raconte : l'enfer du bagne vécu par deux jeunes adolescentes vietnamiennes juste après l'offensive du Têt. Même si le roman est écrit à la première personne, ce n'est pas une autobiographie mais il s'est inspiré d'évènements véridiques et de souvenirs d'enfance de l'auteure. des descriptions du Vietnam maginfiques ainsi que des traditions. A lire...

très différend de l"'écho des rizières", beaucoup plus sombre...Elle aborde une enfance moins tendre puisque les deux soeurs sont internées au bagne de Poulo Condor
Mais elle garde cette pudeur et cette beauté d'écriture qui lui permet de parler d'évènements terribles sans voyeurisme.

Vietnam dans les années 60. Deux jeunes soeurs de 14 et 15 ans se font arrêter et envoyer au bagne pour avoir tenté de poser des bombes afin de libérer leur pays.
Excellent, bien écrit. Bien que le sujet soit lourd, la lecture est agréable.

Un voyage au coeur du Vietnam avec les années "bonheur" mais aussi et surtout, les affres de la guerre. Malgré cette histoire véridique et des faits ignobles, je n'ai pas ressentie l'empathie au quelle je m'attendais . Une lecture oscillant encore effroi et histoire au sens premier du terme. Même si la découverte était intéressante, au vu des pratiques au sein des prisons vietnamienne, l'âme de la narration est quasi inexistante comme si l'auteur était sortie de son corps pour ne pas ressentir les atrocités pratiquées.

Un très beau premier livre sur la guerre du Vietnam vécue par 2 toutes jeunes filles. On sent la pudeur et la beauté de ce pays, le respect des ancétres, les traditions. Je suis un peu restée sur ma faim à la fin du livre , comme si elle souhaitait terminer son histoire. En fait ma curiosité m'aurait poussée à savoir ce que sont devenues ces 2 soeurs et notamment Tao qui ne pleure jamais.