Le début de ce livre a été dévorée sur la première partie l'histoire de Juliette jeune femme qui fait des "junkets" des interviews d'acteur de cinéma à Hollywood est intéressants on y découvre un peu l'envers du décors, les interviews à la chaine, les pseudos invitations privilégiées, les sacs de cadeaux fournis par les stars ou la production des films.
Cependant vers le premier tiers ce livre devient lassant et répétitif, alors certes ce livre a été écrit par quelqu'un qui fait réellement ce métier mais il y a des passages de petite fille gâtée qui sont terriblement agaçant.
Qu'est-ce que c'est difficile d'aller dans la maison de Francis Ford Coppola mais je préfère cela que de travailler à la poste ou autre constatation du même acabit. Ces passages ont vraiment freinées ma lecture, je ne suis pas cinéphile pour un sou de plus donc les stars de cinéma ne me fascinent pas du tout. Un livre de chick litt mais pas le meilleur du genre. de plus l'histoire d'amour avec le Cow-Boy n'est pas vraiment intéressante et celle avec l'acteur connu tourne très vite court.
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Juliette Michaud a toujours aimé le cinéma et elle a eu la chance d'en faire son métier en tant que journaliste d'un magazine voué au 7ème Art. Autre chance, celle de devenir correspondante à Hollywood pour son journal où elle côtoie les acteurs dont elle a rêvé. Elle vit avec un comédien, « le Cow Boy », qui a du mal à percer et qui, pour vivre, multiplie les petits boulots. La vie à deux n'est pas toujours facile et ils passent leur temps à se séparer et à se retrouver !
Sa Provence lui manque mais quand elle revient en France parmi les siens, c'est Los Angeles qui lui manque alors, car en fait elle se rend compte que c'est là-bas son vrai foyer !
Elle n'apprécie guère l'évolution de son métier, avec ces interviews à la chaîne, les « junket », ces rencontres minutées, ce harcèlement que tous les journalistes subissent au téléphone pour la promotion des films ou des acteurs. Les anti-dépresseurs dont elle se gave, les séances de gymnastique ou de remise en forme et les psychologues ne suffisent pas à lui faire retrouver son calme et sa sérénité.
Pour ceux et celles qui s'intéressent au cinéma et à la vie des acteurs, le roman de Juliette, véritable autobiographie, fourmille d'anecdotes humoristiques, mais pour les autres l'intérêt risque d'être moindre. Je ne dirais pas que je me suis ennuyée, le rythme du récit est soutenu, il traduit bien cette vie à 100 à l'heure, mais cette lecture ne m'a pas passionnée.
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Les pauvres et les opprimés, les losers et les éclopés; tous les spécimens de la société qui doivent lutter plus dur que les autres, voilà l'entourage du Cow-Boy. Alors, pourquoi en effet ne pas y ajouter un pauvre chien recueilli par la mère du Cow-Boy dans sa forêt de Lake Arrowhead, et apparemment traumatisé par d'anciens propriétaires à la sensibilité contestable. (p118)
Il a encore fallu que j'appelle AAA, non pas les alcooliques anonymes analphabètes; mais triple A la compagnie d'assurance qui accourt en moins de temps qu'il n'en faut, ou que vous vous trouviez dans le pays. AAA, la cavalerie de l'Amérique contemporaine. (p113)