Fatima et les mangeurs de clémentine

Je ne connais que peu de titres des Editions de la Bagnole, en voici un qui n'est pas inintéressant sous la collection "Klaxon".

L'histoire s'inspire et illustre le proverbe africain "Avec assez de toiles d'araignées, on peut arrêter les éléphants".

Qu'est-ce que cela veut dire?



La moralité s'applique ici à pour des êtres de bienveillance et de bonne volonté en difficulté, départis de moyens simples devant une solution qui semble les dépasser mais dont ils arrivent à se sortir en s'associant.



La force et la taille ne sont pas tout, l'histoire le prouve et David peut soumettre Goliath.

Mais pas nécessairement par la force.



Dans l'histoire de Fatima, l'illustration est encore plus fine, aussi fine qu'un fil d'araignée, la solution est réglée par des personnages plus petits que Fatima et ce, trouvée dans l'astuce.

De quoi est-il question?



Le grand-père de Fatima vit des recettes récoltées de la vente de son verger de clémentines et un matin, il trouve celui-ci entièrement ravagé.

Les voleurs auraient pu en effet juste se contenter de se restaurer sans vandaliser.

Alors pourquoi?

Fatima découvre l'identité des trouble-fêtes qui ne semblent pas avoir la répartie pour se rendre compte de leur délit.

Voulant éviter la solution directe du fusil, Fatima fait appel à ses amies les araignées à qui elle offre quotidiennement des clémentines pour les récompenser de leurs actions sur les pucerons.



Comment cela se terminera t-il?

D'une façon plus apaisée, heureusement. Toute raison gardée.

Nous conservons l'idée d'une harmonie naturelle où chaque élément à sa place et où l'astuce et la raison trouveront finalement des compromis pour la préserver.

Tout ceci prend tout son sens en lisant le livre, je ne souhaite pas trop vous en dire, vous verrez.