Un immense merci aux éditions Lumen pour l'envoi de ce roman.
C'est une histoire qu'il me tardait de découvrir, un livre qui me faisait miroiter intrigues politiques et royales mais aussi une romance « ennemies to lovers » que j'affectionne particulièrement ! Tout ces éléments me promettait une super lecture. Et bien ! Promesse tenue, les copains, et si au final ça reste plutôt prévisible, j'ai passé un bon moment de lecture.
Je me suis plongée avec empressement dans cette histoire, qui va faire voyager le lecteur entre les Etats-Unis et l'Angleterre. Ici nous allons faire la connaissance de Alex Claremont-Diaz fils de la première femme présidente des États-Unis, et de Henry de Galles, Prince d'Angleterre. Entre ces deux-là, c'est plutôt tendu et leurs hostilités l'un en vers l'autre est flagrante dès le premier chapitre. Cependant un élément va les pousser à faire croire qu'ils sont des amis proches, afin d'apaiser les relations entre les deux pays, et faire taire la presse, qui se donne à coeur joie de leur inimitié…
Commençons par parler des personnages, je les ai adoré. Je dois cependant avouer, qu'au début j'avais un peu de mal avec Alex. Je le trouvais un peu trop tête à claques. Mais au fur et à mesure que j'ai avancé dans l'histoire, je l'ai découvert, sensible, plein d'empathie et très proche de sa famille. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé ses proches, que se soit sa maman, sa soeur June ou Nora sa meilleure amie. Leur relation est puissante et ils s'aiment d'un amour inconditionnel.
Pour ce qui est de Henry, c'est sans doute le personnage que j'ai le plus aimé. Je l'ai trouvé d'une grande douceur. J'ai été très sensible à son mal être, au fait qu'il ne peut pas être vraiment lui même, a cause de son rang et de sa famille. Il m'a aussi fait mal au coeur, le fait qu'il soit obligé de jouer un rôle pour ne pas « entacher » la belle image de sa royale famille. D'ailleurs, clairement la famille d'Henry est beaucoup plus fermée d'esprit que celle d'Alex. A l'exception de Béa et Catherine.
J'ai beaucoup aimé comment
Casey McQuiston développe la relation entre Alex et Henry, si la romance est, disons le, très rapide, les sentiments, eux, évoluent tout au long de l'histoire. Je les ai trouvé réalistes, poignants et prenants. Et c'est ce qui pour moi, fait la force de ce roman. L'autrice fait passer un très beau message sur la tolérance. Et rien que pour cela cette histoire doit être lu.
J'ai aussi beaucoup aimé l'aspect « politique » du roman, je l'ai trouvé bien expliqué et développé. L'autrice nous dépeint une société quelque peu dysfonctionnelle mais qui s'améliore.
Si j'ai beaucoup aimé l'histoire, je dois avouer que certains petits détails m'ont un peu déranger. Notamment la longueur des chapitres. Certains, sont longs, trop longs a mon goût, et cela fait un peu perdre le rythme de l'histoire. En même temps, c'est un beau bébé de 600 pages, donc qu'il y ait certaines longueurs, ne me surprends pas plus que cela, mais parfois, j'ai eu l'impression que l'on aurai pu les éviter… mais ça ne m'a pas empêché d'adoré ma lecture !
Pour ce qui est de la plume de
Casey McQuiston, je l'ai bien aimé, c'est moderne et fluide mais j'avoue que parfois je l'ai trouvé un peu en décalage par rapport à l'histoire et aux personnages.
Pour conclure, c'est une belle histoire qui prône la tolérance, une romance touchante sur fond de politique, qui m'a fait passé un très bon moment. Je vous le conseille !