Une question d'attitude

Depuis qu'Isabel Dalhousie est entrée dans ma vie, c'est pour ne plus la quitter ! Je suis devenue addict à ses aventures philosophico-sentimentales. Sans doute parce que tout en étant proche des mes propres interrogations – je me pose beaucoup de questions, à tous les niveaux ! -, elle mène une vie qui fait sans doute rêver plus d'une bloggeuse : elle est active sans être surmenée, vit dans une belle demeure victorienne à Edimbourg, a une relation privilégiée – quoiqu'un peu houleuse ces derniers temps – avec sa nièce Cat. Enfin, sa vie amoureuse, plutôt placée sous le signe de la frustation dans les premiers volumes, a pris un tour inattendu dans le tome précédent, mais chut... Je ne vous en dis pas plus...

J'aime beaucoup les références au poète W.H. Auden qui colorent l'univers d'Isabel Dalhousie, ainsi que l'évocation de peintres écossais comme Peploe, que je ne connaissais pas du tout avant d'ouvrir les récits d'Alexander McCall Smith. L'Ecosse est finalement un pays dont la culture nous reste assez secrète mais que je brûle de découvrir ! Qui plus est, dépaysement garanti avec un petit séjour dans un château…

Bref, un récit toujours aussi fluide, bien écrit tout en étant très facile d'accès, idéal entre deux lectures plus ardues ou tout simplement, pour le plaisir ! J'avoue qu'en cette période chargée, cette série est ma bouée de sauvetage, ma bouffée d'oxygène au terme d'une journée fatigante et ma vitamine au petit-déjeuner !

C'était un trèstrès chaud soir de juin, hier exactement, j'avais dû annuler à la dernière minute ma venue à une soirée très attendue. C'est donc avec l'amertume et le sentiment de solitude de celui qui se sent mis de côté que je m'apprêtais à subir ma soirée.
Et puis j'avais trouvé dans la semaine la réédition de ce volume des aventures d'Isabel Dalhousie. L'état d'esprit idéal pour ouvrir ce volume. Comme tous les autres, on y donne la part belle au moment présent, au temps qui semble s'étirer, aux digressions qu'apportent une phrase, un événement, une situation.

Sans être exempt de longueurs, on délaisse cette fois-ci les enquêtes pour poursuivre tout simplement la quête de vie d'Isabel. Un livre idéal pour s'attacher aux personnages, les approfondir et les regarder se débattre dans une bulle un peu irréelle ou du moins très privilégiée (désolée Isabel, je suis certaine que tu vas bondir), celle d'avoir le luxe de cultiver bonheur et douce mélancolie.

Et c'était sans doute la lecture qu'il me fallait. Pour remettre mes idées en place, mes déceptions, et composer et se recomposer de cet exil volontaire et y trouver de bons côtés. En somme, une question d'attitude.

J'ai eu plaisir a retrouver les personnages de cette série et notamment l'héroïne Isabel qui voit son quotidien bouleversé par des révélations, des visites mais surtout par l'amour qui prend une très grande place dans sa vie. Elle est obligée de remettre en question et délaisser ses principes éthiques et philosophiques pour profiter de ce bonheur naissant. Toujours une bonne ambiance typiquement écossaise qui nous fait voyager avec grand plaisir. Un regret quand même, dommage que l'intrigue secondaire soit si fade, on est vraiment loin d'une enquête!

Quand j'ai commencé à lire Une question d'attitude, j'étais loin de me douter que j'avais loupé les deux précédents tomes (et pourtant, c'était bien noté !), j'ai donc commencé par les premiers.
Et j'ai eu plaisir à retrouver les personnages de cette série et notamment l'héroïne Isabel...

La chronique complète sur Songe d'une nuit n'été !
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J'aime lire les livres d'Alexander Mc Call Smith car ils me procurent un certain appaisement. Ma préférence va aux enquêtes de Mma Ramotswe et à la série 44 Scotland Street.
Je me demande ce que fait Isabel Dalhousie dans la série "Grands Détectives" de 10/18. A part ça, j'apprécie cette philosophe et son mode de vie.
Selon moi, la 4ème de couverture ne met pas le lecteur en porte-à-faux. Donc pas de déception par rapport à la couleur annoncée.
Ce livre n'est pas transcendant ni palpitant mais se lit tranquillement et sans déplaisir.

Après avoir brillé par son talent d'écrivain dans des polars, l'auteur frôle ici le sentimentalisme et utilise la philosophie pour nous faire croire que ce n'est pas un livre à l'eau de rose. Je ne suis pas dupe. Dommage car l'idée était bonne.

Peut on encore parler de policier? Si dans le premier opus il y avait une chute mortelle et dans le deuxième une enquête sur ce qui était arrivé au donneur, dans celui-ci il s'agit vraiment de morale. Peut on devenir l'amante d'un homme beaucoup plus jeune que soi? Doit on intervenir quand on pense qu'une femme est avec un homme par intérêt? Mais si l'étiquette est faussée, le charme des personnages est intact et la magie de la philosophie opère toujours. Je lirai la suite.

Je m'étais dit que le principe était intéressant : approcher la philosophie par l'intermédiaire d'un roman, de situations quotidiennes...
Mais, contrairement à beaucoup certainement, j'ai trouvé la plupart des personnages assez horripilants... ce qui m'a empêchée de vraiment entrer dans ce que ce roman est supposé apporter côté philo.

Troisième tome de la série Isabel Dalhousie.
Mon enthousiasme baisse au fil des volumes...

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