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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bon, ce livre ne va pas arranger mon arachnophobie.

Richard Matheson est un artiste de l'effroi. C'est en tout cas ainsi que je le vois après avoir lu ce roman. le travail qu'il accomplit sur son pauvre héros Scott Carey, qui voit sa taille diminuer aussi régulièrement qu'une horloge atomique donne l'heure, est incroyablement visuel et émotionnel. L'angoisse sue par tous ses pores, que ce soit dans l'action quand, mesurant un centimètre, il fuit son ennemie la veuve noire ou dans les scènes familiales, quand il descend sous 1m50 et rend l'univers responsable de son état devant sa femme qui a du mal à s'adapter. La vision que le lecteur acquiert de l'univers périlleux que devient une simple cave pour un homme d'un centimètre est nette et affolante. Lors de sa descente vers les enfers du minuscule, Scott passe d'un désespoir révolté à une renonciation – ou une acceptation – de son sort. Sa résilience devient aussi infinie que les dimensions des objets autrefois si communs. Il renvoie les instants d'abattement aussi fort qu'une balle de tennis. Mais parfois la peur s'empare de lui comme un homme musclé aux bras d'acier. Il ne parvient pas à s'en dépêtrer. Tout cela passe si facilement de Scott au lecteur (à moi en tout cas) que j'en étais presque arrivé à hésiter d'éteindre la nuit.
Autre élément « surprenant » : sa libido, elle, ne décroît pas avec sa taille. Les scènes où on le voit s'exciter à la vue d'une inaccessible femme sont nombreuses. Un peu trop selon moi.

Ayant lu son Livre d'or, je savais que l'auteur n'était pas un grand fan des sciences et dissimulait des romans en fait fantastiques derrière un paravent de science-fiction. C'est particulièrement visible ici. Même si des explications techniques finissent par être données, on sent bien qu'elles n'ont qu'un impact secondaire sur Scott ou sur l'histoire. Elles sont presque de trop. Parfois, j'ai pris certains comportements du héros comme un manque de réflexion de l'auteur – par exemple le fait que lors de son ascension d'un meuble Scott s'inquiète de sa chute possible de ce qu'il voit comme des centaines de mètres. En fait Matheson avait parfaitement intégré la physique dans son histoire mais s'était arrangé pour que Scott n'imagine pas que la chute est beaucoup moins dramatique quand on fait un centimètre ou moins, à cause du faible poids et de l'importance relative de la résistance de l'air.

J'ai été ravi par la fin. Surpris peut-être pas tant que ça. Après tout, certaines lectures ou certains films plus récents permettaient de faire la conjecture de ce qui se passe. Richard Matheson est sûrement un des premiers à avoir imaginé cela. La fin, donc, ouvre des perspectives et c'est très libérateur, après une lecture en tension.

Il reste néanmoins que c'est pas avec ça que je vais arrêter d'avoir peur des araignées, moi.
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Ce livre mérite amplement ses cinq étoiles.
Matheson, maître du récit fantastique, emmène le lecteur dans un cauchemar éveillé: celui d'un homme dont la taille et les proportions diminuent inexorablement.
Comme un émigrant qui quitte son pays et voit s'éloigner la côte qui diminue puis disparaît, Scott quitte lentement mais sûrement la société des hommes.
Non, bien entendu, sans colère et frustration grandissantes inversement à sa décroissance... puisque Scott reste un homme de chair, de sang et de désir.
Les conséquence de cette diminution de taille vont en s'accroissant, et Matheson , par le jeux des flash-back, décortique minutieusement ce cheminement impitoyable.
Scott, au fur et à mesure de son rétrécissement, va affronter de nouveaux ennemis de plus en plus terrifiants... Mais Scott reste un homme, avec les mêmes capacités intellectuelles.
Et même, à 45 centimètres de taille, Scott connaîtra une nuit de répit amoureux avec une liliputienne, dans une caravane à sa mesure du moment.
Comment cela finira-t-il?... Que se passera-t-il, en dessous du millimètre de taille, si Scott survit jusque-là...
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Richard Matheson est l'une des dernières étoiles de l'âge d'or de la Science-Fiction. Il nous a quitté en 2013 pour rejoindre les astres de cette littérature. de son passage sur Terre, il nous aura légué des écrits mémorables et de belles collaborations avec les grands noms du cinéma – Stephen Spielberg pour ne citer que lui.
De son premier succès « Journal d'un monstre » – courte nouvelle, mais stupéfiante –, il enchaîna avec le très décevant « les seins de glace ». « L'homme qui rétrécit » (1956) est son quatrième roman qui fait suite après le très célèbre « Je suis une légende » (dont la traduction française a erroné le sens du livre, « Je suis légende » correspondrait mieux).

Richard Matheson agit avec nos peurs ataviques. Si on se réfère à « I am legend », l'être humain est conforté à l'effroyable idée d'être le dernier sur Terre. D'autres de ses récits s'interrogeront sur la possible vie après la mort. Ici, l'immonde veuve noire donnera des sueurs froides aux arachnophobes. Mais « L'homme qui rétrécit » n'est pas que cela, c'est bien plus profond. le personnage principal – Scott – se voit confronté à la perte son identité.

On découvre Scott d'une taille de Lilliputien enfermé dans le sous-sol – sa geôle. Son quotidien se résume à survivre pour récupérer une miette de pain sur la table en territoire hostile, un lieu détenu par une araignée, de boire l'eau de la chaudière et de constater chaque matin qu'il a encore perdu quelques centimètres.
Dès lors on se pose des questions. Comment a-t-il bien pu arriver ici. Que lui est-il arrivé. le récit est entrecoupé de souvenirs où l'on voit cet homme rétrécir depuis un étrange événement.

On ne peut ressentir toute la souffrance de cet homme qui voit sa vie basculer. Tantôt disséqué par une troupe de médecin, devenu une bête de foire par la presse, humilié par un pervers ou bien encore par une bande de gamins, terrifié par un chat et bien plus encore. On assiste impuissant à sa lente agonie où l'on suit sa vie de famille s'échapper. Pourtant, il restera un être humain avec tous ses besoins physiologiques et émotionnels.

Le livre est immersif et, à l'instar de « I am legend », nous plonge au coeur de l'être humain. L'auteur apporte une vision presque philosophique sur notre existence et nous distille quelques précisions pertinentes (sur la veuve noire, tout comme l'ail dans « I am legend »). L'écriture fluide et concise de l'auteur permet à ce très court roman de ne presque pas souffrir de tares. On notera quelques répétitions qui pourront nous agacer. Toutefois la copie reste impeccable. Ce livre est davantage à cataloguer dans le fantastique – voire surnaturel – que dans la Science-Fiction. Je déplore toutefois la divulgation de la raison de cette malédiction. J'aurai même préféré ne pas connaître pourquoi Scott rétrécissait. La fin, quant à elle, me donnait l'envie de poursuivre son odyssée.
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Passer dans un champ de radiations ne vous vaut que des déboires... On croit s'en être sorti indemne mais 15 jours plus tard, 3 centimètres vous manquent... Alors ne plus sortir de chez soi, devenir objet de risée des voisins, objet de honte ou de ridicule pour votre propre femme... Penser à se faire engager dans un cirque puis devoir habiter dans une maison de poupée. Finir par être regardé bizarrement -- avec curiosité et appétit --par le chat du logis... Bientôt, devoir se battre avec une araignée pour rester en vie... et un jour peut-être disparaître dans la lumière aveuglante des atomes. "The Shrinking Man" (1956) est un chef d'oeuvre du fantastique romantique au style concis et aux images furieusement poétiques. Tout Matheson est dans ce vertige et cet équilibre-là... Littérature, oui ! Car Richard MATHESON , romancier, nouvelliste et scénariste fut un prodigieux et modeste "homme de lettres" en Terre d'Amérique -- véritable inventeur et "poète" dans un monde de "faiseurs"... (*)

(*) Cette critique vient d'être intégrée à la liste "Le romantisme en cent oeuvres : liste OUVERTE, universelle et chronologique" sur Babelio (déc. 2014)
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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Scott Carrey est atteint d'une maladie inexpliquée qui le fait rapetisser de jour en jour. D'après ses calculs, il ne lui reste plus que six jours à vivre avant de disparaître totalement. Il organise sa survie comme il peut dans sa propre cave devenue hostile, poursuivi par une araignée féroce qui guette le moindre geste. le lecteur découvre aussi par flash-back les différents épisodes qui ont ponctué la progression de la maladie dans des chapitres indiquant sa stature : 1, 73 m, 1, 63 m…

Les contours familiers se font menaçants et l'objet le plus banal devient un monstre mythologique : « Il avait beau se raisonner, pour lui, la chaudière à mazout avait pratiquement perdu sa fonction d'appareil de chauffage pour devenir une tour gigantesque dans les entrailles de laquelle grondait une flamme magique. le tuyau d'arrosage était en réalité une énorme vipère rouge immobile, lovée dans son sommeil. le mur de séparation qui flanquait la chaudière était une falaise, le sable un terrible désert aux collines habitées non par une araignée de la taille d'un ongle mais par un monstre venimeux presque aussi grand que lui.

La réalité était relative. »

Scott est rarement nommé mais simplement désigné par le pronom personnel « il », comme si son rétrécissement s'accompagnait d'une perte d'identité. Et de fait, il perd rapidement ses repères : trop petit pour être considéré comme un époux mais trop grand et trop mûr pour être un enfant, puis plus petit que l'araignée, il ne trouve plus sa place dans un monde qui lui est devenu étranger ; le quotidien change radicalement d'apparence.

Au-delà du phénomène fantastique, Scott est confronté au questionnement qui surgit face à la maladie, à la mort. Jusqu'à une certaine forme d'acceptation voire de résilience.
Un petit homme pour un grand Matheson qui sonne ma réconciliation avec cet auteur : j'ai été déçue récemment par La maison des damnés. Là, je retrouve ce que j'aime chez lui : un style limpide teinté de réflexions philosophiques et une certaine mélancolie...
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Après avoir été exposé sur un bateau à un étrange crachin, Scott Carey commence à rétrécir. Plus tard il aura une explication scientifique : une double exposition improbable à un insecticide puis à des radiations aurait déclenché ce processus que la médecine est impuissante à enrayer. Il rétrécit donc inexorablement. Il vit maintenant dans la cave de sa maison. Il ne mesure plus que le sixième de ce qu'il était quand il s'y est fait piéger. Dans une semaine, sa taille sera réduite à zéro. Pas plus grand qu'un insecte, il lutte pourtant encore pour sa survie : chaque jour trouver à boire, à manger, et surtout échapper à l'araignée qui en ferait volontiers son dîner…

Le récit de Richard Matheson entremêle deux temporalités : nous suivons au présent ce qui doit être la dernière semaine de Scott dans la cave et en alternance nous revivons avec lui toute l'histoire de son rétrécissement au travers de fragments intitulés : « 1 mètre 73 » … « 1 mètre 06 » … « 18 centimètres ». C'est un roman d'aventures dont l'action se situe dans un monde familier que le changement d'échelle rend totalement nouveau. Dans ce monde, un escalier est un Everest et un chat un dangereux prédateur. Pour y organiser sa survie, Scott doit faire preuve d'ingéniosité pour détourner les objets du quotidien : se faire un matelas d'une éponge, une lance d'une épingle ou un réservoir d'un dé à coudre. Mais c'est aussi une tragédie. La situation de Scott est totalement désespérée. Tous ceux qu'il aimait sont devenus des étrangers puis des menaces. A mesure qu'il rétrécit, il est de plus en plus seul. Pourtant, tout comme Robert Neville dans Je suis une légende, même désespéré, jamais il ne cesse de se battre.

La fin du roman est magnifique, prévisible et pourtant surprenante par sa poésie. J'adore !
Lien : https://marentreelitteraire...
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J'adore ces livres de SF des années 50 : ils ont une délicieuse ambiance vintage, sont très bien écrits et ont le mérite d'avoir été en leur temps hyper innovants. « L'homme qui rétrécit » de Richard Matheson n'échappe pas à la règle : certes tout est dans le titre, mais le lecteur frémit tout de même aux aventures de Scott, homme malheureux qui perd chaque semaine deux centimètres. Cela peut paraitre anodin, mais au bout de quelques mois il n'a plus que la taille d'un enfant, et tout est alors beaucoup plus compliqué…
J'ai beaucoup aimé la structure narrative du livre, qui mélange la situation finale (Scott est carrément sur le point de disparaitre) aux flash-backs de sa lente décroissance. le lecteur partage les réflexions de cet homme en perdition, qui voit tous ses repères éclater les uns après les autres et ne sait plus à quoi se rattacher. Il y a aussi beaucoup d'action, et je tremble encore de ses combats avec l'araignée de la cave…
Bref, un classique trop bien qui se dévore rapidement !!
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L'homme qui rétrécit, de Richard Matheson, raconte l'histoire... d'un homme qui rétrécit. Scott Carey constate qu'il perd quatre millimètres par jour et rien n'y personne, à commencer par les médecins, ne semble pouvoir y faire quelque chose.

C'est une histoire bien simple et au combien efficace que nous raconte Matheson. Son style est direct, sans fioritures, ce qui ne l'empêche pas de dégager une grande sensibilité.

J'ai trouvé certains passages d'une grande tristesse. J'ai compatis aux malheurs de cet homme ordinaire, à son isolement, à son impuissance face à la fatalité, et j'ai vibré à chacune de ses petites victoires.

L'homme qui rétrécit est un roman court qu'on ne lâche plus une fois entamé, et la preuve que même la sf-fantastique (peu importe l'étiquette qu'on voudra lui donner) permet de faire ressentir de belles émotions au lecteur.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Parmi les thèmes du fantastique, il en est un assez curieux car il remet en question la place, et plus exactement la taille de l'homme dans la Création (si vous êtes plutôt croyant) ou de l'Univers (si vous ne l'êtes pas). La preuve que tout est relatif : on est toujours plus petit que les plus grands que soi, et toujours plus grands que les plus petits que soi : la sagesse, c'est d'être conscient de ces deux états en même temps. Sans remonter aux Géants de l'Antiquité, citons quelques auteurs qui se sont penchés (ou au contraire ont levé les yeux, allez savoir) sur le problème : Jonathan Swift et ses « Voyages de Gulliver » (1726) suivi De Voltaire avec son « Micromégas » ont posé quelques jalons ; le siècle suivant c'est Maurice Renard qui reprenait le flambeau avec « Un homme chez les microbes » (1928). Enfin en 1956, Richard Matheson a apporté sa propre version du mythe avec « L'Homme qui rétrécit ».
Scott Carey est un type comme vous et moi. Son nom n'est pas souvent employé dans le roman, à part dans les dialogues : la plupart du temps l'auteur emploie les termes « il » ou « l'homme ». Il est marié avec Louise (Lou) et a une adorable petite fille Beth. Il travaille avec son ami et associé Marty, et rien ne le destinait à l'aventure extraordinaire qui l'attendait : ce qui lui arrive n'est pas banal, en effet : en vacances avec son copain Marty, il prend un bain de soleil sur son bateau quand une vague étrange d'une écume étrange vient étrangement l'envelopper. Et c'est ainsi que tout a commencé : il s'est mis à rétrécir de façon imperceptible au début, mais inexorablement. Aucun examen n'est parvenu à en expliquer la cause, aucun traitement n'est parvenu à en corriger les effets. Si les conséquences physiques sont visibles « à vue d'oeil » (en tous cas jusqu'à un certain point), je ne vous raconte pas les ravages psychologiques, sur lui, sur sa famille, sur son entourage. Et puis le changement de taille implique le changement de perception : tout devient plus grand, et donc d'une certaine façon tout s'éloigne, et tout en même temps peut devenir dangereux…
On pense évidemment à Kafka et à « La métamorphose » : le personnage (Scott Carey ou Gregor Samsa) continue à être un être humain en devenant autre chose. Et sa perception du monde qui l'entoure en est affectée. Il est bien évident qu'au-delà du fantastique, beaucoup de questions peuvent se poser : petitesse et grandeur (relatives) de l'homme dans l'univers, perception d'une réalité qui change constamment et qui entraîne une angoisse existentielle : qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi moi ? Et comment tout ça va-t-il se terminer ?
Ne comptez pas sur l'auteur pour vous donner des réponses. Son job à lui c'est de raconter une histoire. Point. Après vous imaginez ce que vous voulez. Et ça, raconter des histoires, il sait faire, Matheson. Si vous avez lu le « Livre d'or de la science-fiction – Richard Matheson » vous en êtes convaincus. Tenez, ici, le récit n'est pas linéaire, mais passe du présent au passé par des allers-retours qui peu à peu, façon puzzle, montrent l'évolution du phénomène. le style est direct, journalistique, et fait ressortir l'isolement progressif du héros, en même temps qu'il l'éloigne de son décor habituel, lequel, de rassurant qu'il était, devient inquiétant et même hostile. L'auteur se permet même de jouer avec le lecteur (avec son intelligence un peu, avec ses nerfs beaucoup), en agrémentant l'intitulé de ses chapitres avec la taille de Scott : chapitre 2 (1 mètre 73), chapitre 9 (90 centimètres), chapitre 15 (18 centimètres) … (après il s'arrête, il n'a plus de règle adéquate !).
Matheson, c'est l'auteur idéal qui vous fera frissonner (de plaisir ou d'horreur, ou les deux) et qui, sans en avoir l'air, car son écriture est très agréable et pas sentencieuse du tout, vous amènera à vous interroger sur des tas de choses. Il est reconnu comme un des grands auteurs de l'âge d'or de la SF, auprès de gens comme Asimov, ou Herbert, ou Clarke, ça situe le bonhomme, non ?
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J'avais découvert le film jeune, diffusé dans l'émission "la dernière séance" d'Eddy Mitchell et il m'avait scotché, tant par l'histoire que par sa qualité de réalisation pour l'époque.
Le roman est encore mieux, bien écrit, sombre et haletant quand à l'issue de ce drame vécu par un "Monsieur tout le monde".
Un must.
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