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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un homme rétrécit ... une aiguille devient un sabre . Un chat .. une araignée deviennent des ennemis redoutables et surprenants.

Ce texte à un charme fou et on se retrouve plongé dans les années 50 . Avec les standards de beautés , le statut des conjoints (épouse et mari ) , le couple , les loisirs , le scientisme ( ou ce qu'il en reste) , les styles vestimentaires .. etc. ...
Franchement c'est un vrai délice ce petit roman ..
Assez peu de prétentions: le modeste objectif étant de nous plonger dans une course involontaire vers le monde du petit , très petit ...

C'est une réussite absolue du point de vue littéraire, les passages avec le chat ou avec l'araignée ( entre autres ) sont époustouflants et prenants . Un très bon travail sur les échelles et dimensions font que le texte fonctionne bien d'un point de vue romanesque et les personnages sonnent justes .
Il y a un narrateur qui s'exprime souvent et son propos est bien fondu avec le corps du texte.

L'idée assez positive qui ressort du livre , c'est que l'homme reste un homme. Ceci même dans cette « déchéance » qui n'est de fait , qu'une autre " manière" decondition humaine .
Selon l'auteur le propre de l'homme ce n'est pas le rire (sourire) , mais l'intelligence ,qui permet de maîtriser son environnement et de donner du sens à sa vie .

Certains romans de SF ont pris un coup de vieux , un grand nombre restent plaisants à lire .
Mais ,L'homme qui rétrécit , Il n'a pas trop pris de rides , alors que indéniablement , il est très daté.

Ceci à mon humble et misérable avis , car : il amuse , distrait et témoigne valablement sur la nature humaine et aussi sur son époque de rédaction de manière subtile et charmante.
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Mon troisième roman de Matheson, et je reconnais bien le style de l'auteur. Il nous plonge dans une histoire attrayante et parfois triste, sur le destin d'un homme qui voit sa vie lui échapper de jour en jour. Son rétrécissement le sépare peu à peu de l'univers qui l'entoure et il ne peut rien pour échapper à cette fatalité.

J'ai aimé cette histoire car nous partons à la decouverte des différentes dimensions dans lesquelles Scott (le personnage principal) se trouve. En lisant ce roman, on se demande souvent ce que nous ferions à sa place.
Nous prenons également conscience de la fragilité des micro-univers qui peuvent nous entourer au quotidien.

Ce roman se lit facilement et les rebondissements sont nombreux, mais je m'attendais à plus de surprises. J'ai néanmoins aimé l'aspect de l'homme unique et solitaire que l'on retrouve également dans le roman "Je suis une légende".
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Bien que ce soit du déjà vu, j'ai été prise par le récit.
C'est l'histoire d'un homme qui rétrécit à vu d'oeil, comme le dit le titre, il y décrit son impuissance, sa solitude, son combat….
Richard Matheson, à l'aide de flash-back raconte ses incidents lors de son rétrécissement, contre la société tout d'abord, ces moqueries, ce rejet… Puis contre les animaux, les insectes, il est devenu de la nourriture, un combat qu'il mène à bout de souffle armé de courage.
La fin n'est pas surprenante, mais elle a le mérite de vous laisser dans le questionnement, une once d'espoir.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Sous des traits pathétiques, un homme brisé, écartelé entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, tente de comprendre dans une lutte incessante contre des éléments surdimensionnés, les lois de l'univers.

La dramatique expérience de Scott Carey, durement touché par une nouvelle condition, lui offre l'immense privilège d'activer au maximum les composants d'un esprit méthodique, tributaire d'un environnement hostile, établissant en parallèle des constats sociologiques, philosophiques et scientifiques suite à la découverte d'un nouveau monde.

Ciblé par l'expérience initiatique, un homme hirsute cogite et s'adapte sur un territoire dont il ne distingue plus les hauteurs.

On devine dès ses premières images qu'il va tutoyer les anges en acceptant cependant, après cette première constatation, d'endurer une première vingtaine de minutes un peu mornes ne reflétant nullement un contenu spectaculaire qu'il faut sagement attendre.

La force de cet opus intelligent se situe au niveau de l'éveil d'un esprit quelconque anéanti dans un premier temps par une perception inconnue, puis faisant face avec un courage lui permettant de découvrir de nouvelles valeurs physiques et morales, dans une envie de comprendre tout en se dirigeant vers un destin hors norme transformant une tragédie en révélation.

L'homme qui rétrécit Jack Arnold 1957.
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Pour la petite histoire, ce livre traînait dans ma chambre d'ado (chez ma mère où je vivais à l'époque) et j'avais besoin d'un cale-pied pour un meuble à cause du sol bancal de la pièce.
Ce livre resta donc coincé entre le sol et la patte en bois d'un meuble pendant près de 2 ans. Quand un jour, probablement sous l'ennui ou la lassitude suite à des centaines d'heures de jeux vidéo, me vins l'idée de lire ce fameux cale-pied, heuuuu!, bouquin...
Rien qu'en lisant le titre je me souviens m'être dit que ça avait l'air bien pourri. C'est donc sans grande conviction que je me lançai dans cette lecture, et bien que je ne le savait pas encore, j'en garderais un agréable souvenir. Nombreux sont les passages qui me marquèrent, et dont je garde encore en mémoire un trace fugitive, malgré que je l'eus lu voilà plus de quinze ans.

En y réfléchissant bien, ce livre est sans doute le tout tout premier livre dont je pris l'initiative de lire. Bien qu'il me marqua je ne me mis cependant pas à la lecture pour autant. Sans doute, étant trop jeune et trop immature, n'étais-je pas prêt pour cela. Ou peut-être, avait-je un jeu vidéo à finir ou, mieux encore! À commencer.

A l'heure actuelle, mes souvenirs du récit sont plus précis sur la deuxième moitié du roman que sur la première. Je me souviens très peu du début en fait pour ne pas dire pas du tout. Par contre, je me rappel plutôt bien de la fin (le passage de la cave) que j'ai souvenance d'avoir énormément apprécié, bien qu'elle fut plutôt prévisible en un sens. À l'époque, j'avais trouvé que c'était un superbe et logique dénouement à cette mystérieuse et fantastique histoire. Je met l'emphase sur le mot "fantastique" car, suivant les définitions que je me fait de ces deux genres, et qui, je le crois, sont correctes, ce roman n'est pas à classer dans le celui de la science-fiction mais bel et bien dans celui du fantastique.

Le passage de la cave est pour moi l'un des plus marquant, des plus intelligents et des plus stressants si l'on prend la peine de se mettre à la place du héros.
L'on quitte le moment où l'on voit notre protagoniste rétrécir pour entrer dans celui où tout semble grandir autour de lui. En effet, si d'un moment à l'autre tout les êtres humains devenait deux fois plus petit, est-ce que l'on ne pourrait pas se dire que tout l'univers, tout ce qu'il contient mis à part les humains, vient de subitement doublé de volume? Tout étant question de point de vue, le verre d'eau à moitié plein ou à moitié vie… Quoi qu'il en soit, pour ma part ce passage du livre est celui où l'univers grandit autour du héros.

Bref, ce n'est certes pas le plus grand grand moment de littérature, ni même de fantastique ou de SF (question de point de vue) et bien que l'idée d'un homme qui rétrécit puisse sembler ridicule à première vue, tout autant que la raison qui l'amène à cet état (me semble-t-il qu'elle était ridicule), cela m'avait semblé plutôt bien exploité, créant une aventure original, un voyage au sein de l'infiniment petit (ou au milieu de l'infiniment grand).
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Pour moi L'homme qui rétrécit c'était un classique du cinéma fantastique des années 50. Puis un jour j'ai découvert Richard Matheson et son oeuvre. Je me suis rendu compte qu'une partie de son oeuvre avait été portée au cinéma de nombreuses fois. Ça m'a fait prendre conscience de l'importance de l'oeuvre de Richard Matheson.

A chaque fois, dans ses romans, Matheson met en scène un homme qui se retrouve confronté à quelque chose qui le dépasse mais qui le force à remettre en cause sa condition d'homme.

Ici Scott Carey, l'homme qui rétrécit, se retrouve assez vite confronté aux regards des autres face à son handicap croissant. Les personnes qui l'entourent et qui sont censées éprouver de l'affection pour lui semblent indifférentes à son sort. Sa femme après l'avoir considéré comme un petit garçon, en raison de sa taille, s'en désintéresse pour se tourner vers leur fille. Il croit pouvoir trouver du réconfort dans la compagnie d'une naine de fête foraine. Car Scott est un homme qui rétrécit, tout ce qui l'entoure devient démesuré, plus rien n'est à sa taille mais il a encore des besoins d'homme. Cela est surtout vrai en matière de sexualité. Alors qu'il mesure trente centimètres il fantasme sur la baby-sitter. c'est son seul moyen pour essayer d'avoir un comportement normal même si des fois ça frôle la folie.

Son combat avec l'araignée qui devient toujours de plus en plus imposante est le symbole de sa combativité. Plusieurs fois il envisage de se laisser croquer pour en finir plus vite car il ne sait pas jusqu'où va aller sa réduction. Mais elle est un stimulus pour aller de l'avant et pour accepter sa situation.

L'homme qui rétrécit est un roman qui par certaines situations peut paraitre assez violent, voire cruel. Il y a toutefois une touche d'optimisme mais qui n'arrive qu' à l'extrême fin.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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J'ai eu la chance de découvrir ce livre ans ma jeunesse, il y a maintenant plus de 40 ans, et indéniablement c'était pour l'époque un très bon livre de science-fiction. L'intrigue est simple - il n'y a qu'à lire le titre pour la deviner .... - mais son traitement est très bon, avec tout ce qu'on peut attendre en action en particulier, et la fin offre des perspectives ouvertes qui laissent place à l'imagination. Comme bien souvent chez Matheson, un très bon livre qui se lit très facilement.
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J'avais réellement vécu une très grande joie littéraire en lisant Je Suis une Légende. Découverte de Richard Matheson, auteur adulé par Stephen King (on suspecte que ça n'est donc pas un manche). Eh bien, rebelote avec cet « homme qui rétrécit » qui, sans avoir la portée épique et absurde de « Je suis une légende », reste un divertissement extrêmement honnête.

On suit ici les tristes péripéties d'un père de famille, qui après avoir été aspergé d'un liquide mystérieux au cours d'une balade en bateau, va mystérieusement rétrécir. le bouquin commence sur les chapeaux de roues, prenant le parti d'évoluer sous forme de flashbacks plutôt qu'en déroulant un classique fil chronologique. C'est assez malin en définitive, puisque cela dynamise un peu les tristes souvenirs de notre narrateur. N'oublions pas qu'à l'échelle de notre héros, une miette de pain est un mur de 6m et une araignée, une revisite de Starship Troopers.

On passera sur le rationnel « scientifique » du roman, qui n'est ici ni de la hard SF, ni de la SF à bien y réfléchir. On est plus ici sur un traitement fantastique du rétrécissement : évidemment, on essaiera bien de trouver des explications ici ou là… Mais on a malgré tout l'irruption du surnaturel évoquant assez facilement les mécaniques narratives d'un « Horla », par exemple. Par ailleurs, le tout est assez difficile à gober si l'on souhaite quelque chose de solide… Mais rassurez-vous, on ne le souhaite pas du tout. Et c'est ici la magie de ce roman : le postulat de base accepté, tout est rythmé et délicieux. Matheson présente des facilités évidentes pour nous plonger dans un quotidien absolument barré où chaque banalité est une nouvelle aventure (comprenez bien que tout le roman se passe… Dans une pièce).

« L'Homme qui rétrécit » est donc un excellent divertissant. Beaucoup plus restreint dans ses ambitions que « Je suis une légende », c'est un court roman qui accompagnera une ou deux soirées et vous rappellera à quel point la simplicité est parfois louable.
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L'auteur, Richard Matheson, nous habitue à quelques petites choses communes dans ses livres, bien que je n'en aie connu que deux, mais c'est très net. Déjà autour de la sexualité du personnage qui est encore une fois présentée sous un angle curieux et que j'ai trouvé assez dérangeant. Mais bon, c'est peut-être dû au contexte de l'écriture. Sinon, le rapport avec sa femme est assez proche de l'idée développée dans Je suis une légende, même si le contexte est très clairement différent. Par contre j'ai retrouvé également l'approche scientifique de la chose, avec des développements qu'on n'attend pas forcément (notamment autour des avantages que l'on peut trouver à être de petite taille).

Le postulat du roman laisse l'idée pour beaucoup de choses, mais ici l'ensemble du récit (ou presque) se déroule dans un cadre intime et explore tous les territoires de l'âme du personnage. En attaquant le physique du personnage, Matheson explore son psychique, allant du handicap que peut représenter le fait d'être petit dans différentes occasions, comme le cas d'une bête de foire, mais également dans ses rapports avec sa fille, et surtout avec sa femme, qu'il ne peut plus aimer avec sa taille, qu'il ne peut pas aider. C'est assez remarquable comme tournure, et l'orientation exclusive sur le personnage nous fait rentrer d'autant plus dans sa peau, avec toutes les émotions qui nous traversent également du coup.

Mais le livre parle aussi de la survie désespérée d'un homme, qui sait qu'il disparaîtra un jour de la surface de la Terre en diminuant de taille, et qui lutte encore pour survivre dans sa cave, enfermé, cherchant nourriture et eau tous les jours, dans un monde qui lui est désormais hostile sous toutes ses formes. Les métaphores peuvent être prises un peu comme on le souhaite dans ce livre qui est très différent selon l'interprétation (chacun la sienne en gros). Mais j'ai le sentiment que l'araignée, c'est la peur face à la mort, qui est toujours là, tapie quelque part, et qu'il nous faut tuer pour espérer sortir enfin à la lumière. Enfin, ce n'est que mon avis.

Il faut ajouter en sus à tout ça une lecture très fluide, avec un suspense qui s'installe et des passages de toute beauté également. Les émotions et la tension se mélangent, comme un bon film d'action, et l'ensemble est juste excellemment dosé. Ça se lit et se dévore en un rien de temps, et le livre laisse une excellente impression.

Ce livre confirme à mon sens le caractère excellent de Matheson et son statut de pilier des écrivains fantastique. Sans atteindre encore les plus haut sommets, nous avons le droit à un excellent livre, qui nous fait réfléchir, avec un personnage attachant, qui va nous faire entraîner dans une histoire prenante, mais nous embarque en plus dans une réflexion qui n'est pas du tout dénuée d'intérêt. le tout se dévore à belles dents, et les niveaux de lectures s'emboîtent parfaitement.
Sans dire qu'il soit meilleur ou moins bien que Je suis une légende, il est d'une excellente facture, c'est certain. À mon avis les deux livres sont complémentaires dans leurs genres, et posent pas mal de questions sur la nature même d'un homme, chacun apportant un point de vue et les deux se complétant très bien. Tout le monde peut se poser des questions sur ce sujet, et tout le monde peut trouver ici des éléments de réponse.
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L'infiniment petit, la dimension microscopique, tel le héros va vivre à la fin du roman, après avoir vaincu ses peurs en tuant sa pire ennemie une Veuve Noire qui créchait dans la cave avant lui. Après son génial I Am Legend, Richard Matheson, dont la plupart de ses oeuvres ont été adaptées au cinéma. L'homme qui rétrécit dur adapté au cinéma par Jack Arnold en 1956. Ce n'est pas tant son combat avec l'araignée qui est intéressant, mais plus tôt les flash-back, car l'homme marié et un enfant, se sent de plus en plus seul, malgré une épouse serviable autour de laquelle, le jeune héros, Scott Carey ne peut rien faire à cause de la diminution sa taille. Un vrai livre de science-fiction comme savait si bien l'écrire Matheson. Un chef-d'oeuvre de la science-fiction où l'auteur ne s'éloigne jamais de son sujet. Une oeuvre littéraire aux admirateurs de la science-fiction avant de voir ce chef-d'oeuvre cinématographique de 1956. quelques chapitres sont assez spectaculaires comme ceux de la neige, de la maison miniature, et l'attaque d'un oiseau gigantesque, et un chat

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