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sur 5311 notes
Game of thrones intégrale 1 de George R.R. Martin.

« When you play the game of thrones, you win or you die / Quand on joue au jeu des Trônes, soit on gagne soit on meurt »

Lorsque Sa majesté Robert Baratheon débarque à Winterfell, à la maison Stark, c est pour nullement faire de son vieil ami Eddard Stark, la main du roi.
Au delà des mers, l'héritier légitime au trône, Viserys Targaryen se prépare à la reconquête de sa couronne. Pour cela il est prêt à tout. Il est le dragon. Sa soeur Daenerys viens d'être vendu par celui ci, au prix d'une grande armée de Dothraki, au grand Khal Drogo.

Cette intégrale 1 regroupe les deux premiers roman le trône de fer et le donjon rouge.
L épaisseur du roman peut faite peur, 798 pages, mais il indéniable que l'écriture de est plus qu'addictif.
Correspondant à la saison 1 de la série du même nom, la lecture du livre rapporte une plus value. le fait d avoir vue la série d'abord aide ou peut aider à la reconnaissance des personnages qui sont nombreux et aussi des lieux.
George R.R.Martin , un nom et une plume qui n'a pas fini de faite parler de lui.
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Comme des millions de personnes je me suis laissée « contaminer » par la série Game of Thrones, véritable épopée addictive. L'envie de lire le livre est venue pendant les longues pauses-attentes d'une nouvelle saison.

L'exercice est un peu contraire à mes habitudes, mais quelle révélation ! J'ai été bluffée par la qualité de l'écriture. Les scénaristes sont restés fidèles à l'écrit et certains chapitres sont retracés littéralement.

La lecture nous gratifie de quelques détails qui ne sont pas abordés ou zappés dans la série et qui étoffent certains personnages, aidant à mieux cerner le contexte historique.

Et bonne nouvelle : il m'en reste encore quelque 6'000 pages à lire !!!
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Nous avons avec "Le Trône de Fer", la série de fantasy qui est probablement avec "Harry Potter", la plus importante des deux premières décennies du XXIème siècle, de par son impact culturel.
Et il n'est pas impossible qu'à la fin du siècle, on réalise qu'aucune ( ou presque ) série de textes n'ait exercé autant d'influence sur la fantasy.
Une bonne raison pour lire ce texte qui promet d'être la plus grande source d'inspiration de bon nombre d'auteurs de fantasy, genre qui, qui plus est, est probablement le seul genre de la littérature actuelle, dans lequel existe une certaine capacité des auteurs à se réinventer et donc, l'un des genres les plus intéressants, en matière de littérature contemporaine…
Le paradoxe de la fantasy, c'est qu'il y a à la fois les auteurs qui inventent le plus ( et je ne parle là aucunement de l'univers ), qui créent le plus et ceux qui créent le moins ; et George R.R. Martin se place dans la première catégorie, avec cet univers très original.
Après la fantasy jeunesse à la J.K. Rowling, on change bien de style… Nous avons là un univers violent ( on en a quand même tiré une série télévisée où 205 personnages sur 398 meurent au cours des sept premières saisons, ce n'est pas anodin… ), médiéval, où l'ambiguïté règne, où on ne sait où sont bien et mal, un monde clairement pas jeunesse ( il est d'ailleurs étonnant de constater que c'est à peu près au même moment que les premiers tomes respectifs du "Trône de Fer" et d'"Harry Potter" ont commencé à paraître… ).
La grande originalité de George R.R. Martin tient à avoir abordé discrètement des thématiques philosophiques fort profondes ( le pouvoir et la nature humaine me paraissent être des thématiques récurrentes de la série… ) les plus sérieuses et les plus profondes, dans un univers violent, a priori plutôt "gore", tout cela en faisant un roman d'aventures palpitant, plein de rebondissements.
Il a croisé les genres avec tant de brio que presque personne ne semble s'en être rendu compte.
Bref, ce premier tome de l'intégrale du "Trône de Fer" est un livre unique, absolument unique en fantasy : on en refera pas de pareil.
Excellent !...
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Sur un air de violon, se dressent des rouages. Des châteaux se forment, un arbre émerge et au nord… Au nord, se trouve le mur. Avant d'être une série culte produite par HBO, « Le trône de fer » est un roman. Si l'adaptation télévisuelle s'est vue, à juste titre, par d'innombrables récompenses, le récit de George Raymond Richard Martin – ça fait beaucoup de prénom –, s'est vu attribuer le fabuleux prix Locus.
Je m'étais juré de commencer par les livres avant la série. J'ai finalement succombé à l'adaptation par HBO pour ne plus la lâcher. Il est vrai que je me suis mis tard à la regarder et j'ai fini par enchaîner les 6 saisons d'affilée. La suite logique était d'aller vers l'origine du succès.

Pour toutes les personnes qui ne connaissent pas le phénomène « Game of thrones » – il doit y en avoir bien peu –, il s'agit d'un trône tant convoité, des rivalités entre familles, d'alliances, de coups bas, de trahisons, d'homosexualité, d'incestes et bien plus encore, le tout grâce à un excellent scénario de George Raymond Richard Martin, mais aussi par le jeu remarquable des acteurs . Se prend de sympathie pour certains personnages et de la haine pour d'autres, tandis qu'on fantasme secrètement – j'aime beaucoup Ygrid.

Je ne ferai pas de surenchère, ni la prétention d'écrire un panégyrique, mais juste apporter ma vision sur un livre, il est vrai noyé parmi les deux-cents-soixante-trois critiques – dont certaines valent le coup d'être lu (la pertinence de Alfaric, la passion de Fnitter et tant d'autres).

Si je n'avais pas vu la série avant de me plonger dans ce gros pavé, j'aurai été noyé par les innombrables personnages et informations. J'avoue même avoir eu un peu de mal à me remémorer qui était qui. Il arrive même qu'il y ait des antonymes physiques entre ceux du roman et les acteurs. Ainsi Tyrion Lannister dispose d'une chevelure hirsute noire tandis que le talentueux Peter Dinklage arbore des cheveux souples et châtains. On notera également une différence sur des termes : ainsi lutin a été préféré à gnome, loup-garou à loup,…

L'adaptation télévisuelle est fidèle au roman, donc pas de surprise… enfin quelques légères différences sur la fin. On apprend les liens de parenté du mestre Aemon, la bataille entre les Lannister et Stark – Bref, quelques détails. Dans l'ensemble j'ai trouvé intéressant de le lire après avoir englouti les épisodes, car il permet de mieux approfondir les liens entre les personnages et d'assimiler les événements qui ont conduit à cette lutte pour le trône. Toutefois, je trouve que, là où la série a réussi, je reste sur ma faim. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance glauque, ni cette barbarie guerrière où l'hémoglobine coule à flots.

Je suis désolé si je continue à faire le parallèle entre les deux supports, c'est le risque lorsque l'on adore une version. Les deux sont toutefois complémentaires. D'ailleurs, je trouve que Petyr Baelish prend plus d'impact dans le livre. Que dire des personnages, si ce n'est qu'ils sont excellents et possèdent une véritable identité. Tous sont développés. Il est vrai que quelques protagonistes se révéleront plus tard (je pense à Cirsei, Sansa,…).
Je ne sais pas si c'est le format (entre le broché et le poche), si c'est parce que je connaissais déjà l'histoire ou bien parce que je ne suis pas habitué au genre de la médiévale-fantaisie, en tout cas, j'ai eu beaucoup de mal à le lire. J'ai rarement lu aussi lentement, dépassant parfois les cinquante pages journalières. Cela dit je suis bien content de l'avoir fini et de l'avoir lu. le livre comporte tout de même des passages assez long. Je pense que je continuerai avec les autres tomes qui, paraît-il, diffère quelque peu sur l'adaptation.
Un mot également sur a très belle couverture de Marc Simonetti où l'on aperçoit la garde de nuit au pied du mur. Je préfère cette illustration à – bien trop souvent – une image de l'adaptation du roman, comme celle de Ned Stark sur le trône de fer.
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Impossible de passer à coté de LA série dont tout le monde parle depuis des années. Un an déjà que j'envisage de m'y plonger à mon tour mais pas sans avoir lu le roman d'abord. C'état du moins mon idée de départ. Mais il se disait tant que le best-seller de George RR Martin était rébarbatif. J'avais donc renoncé au vu du nombre de tomes. J'ai donc craqué pour la version ciné poussée par ma fille qui s'est passionnée pour l'histoire.
En cours de première saison, je me suis décidée à me plonger dans le roman qui s'avère passionnant. Et c'est un plaisir de découvrir une interprétation ciné qui colle de très près au récit de l'auteur.
Comme je m'y attendait, on trouve une approche plus précise des sentiments de nos protagonistes auxquels l'on s'attache davantage. Pour ceux que l'on vient à aimer, pour les autres eh bien, c'est confirmé, je les déteste bien plus encore.
C'est à travers la pluralité des événements vus par les personnages principaux que le lecteur vit l'aventure. Une aventure historique pour l'instant plus que fantastique, même si le coté surnaturel est omniprésent au delà du Mur, mais pour l'instant seul l'hiver vient, menaçant, tandis qu'au delà des mers la famille Targaryen menace de venir récupérer le trône usurpé.
Bien évidemment on ne peut que faire le parallèle avec des anciens conflits passés,avec les batailles moyenâgeuses que nous fait vivre intensément G.Martin RR. C'est loin d'être digressif, même si les descriptions sont détaillées. L'on se perd un peu au milieu de tous ses chevaliers et autres personnages. Prétendre le contraire serait mentir. Cependant les grandes familles sont vite identifiables. de plus chaque chapitre est présenté avec l'en tête d'un des personnages principaux.
Que dire des décors majestueux, de l'imagination de l'auteur qui s'appuie sur un vocabulaire d'une époque existante, des rebondissements inattendus qui nous font trembler et nous émouvoir.
L'auteur sait rendre son histoire politique faite de trahison, de mensonges et de lutte pour le pouvoir, des plus captivantes avec ses héros au coeur pur qui, l'on espère, triompheront des manipulateurs et des félons.
Le rythme reste soutenu malgré le volet descriptif et l'on ne s'ennuie pas et l'on sort un peu meurtri de certaines disparitions.
J'éviterais de m'étendre afin de ne pas spolier un roman qui l'est déjà bien trop, sans parler des spoils cinématographiques qui polluent la toile.
Je conclurais en reconnaissant que c'est un vrai coup de coeur livresque, après avoir été séduite par série, tant je trouve dans cette saga tout ce que j'aime, roman historique et fantasy mélés, une plume fluide et plaisante. J'ai lu ici et là que la traduction n'était pas de qualité. Personnellement je ne le note pas, en comparaison a d'autres oeuvres littéraires dans lesquelles s'est très frappant.
Il faut préciser que la violence est très présente dans ce roman, comme dans la plupart des fantasy d'ailleurs dans laquelle les conflits sont très souvent présents. Mais je tiens à le préciser pour ceux qui souhaiteraient franchir le pas et découvrir cette pépite livresque.
Je me suis dejà plongée dans la suite, avant de visionner la saison 2 qui promet d'être passionnante, tant je m'interroge sur le comportement de certains tel que Tyrion, le cadet Lannister dont j'adore la verve et les points de vue bien sentis. J'ai également hâte de retrouver la benjamine des Starks Arya, Jon le bâtard, Daeynerys.
L'histoire est très complexe et l'on s'interroge sur l'issue de ce jeu de trônes. L'affreux jojo de Jeff va-t-il en être ejecté ? Par qui ? Que se passera-t-il une fois l'hiver venu ? Les monstres issus des ténèbres seront-ils de sortis ?
Que de mystères en perspectives dans les opus à venir et je veux désormais toute cette saga en version papier dans ma biblio.
Challenge Multi defis

Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Trône de Fer?


"J'ai plutôt envie de dire: comment aurait-il été possible de ne pas rencontrer le Trône de Fer!! On en parle partout, le trouve partout en tête de gondole et en plus je suis une fan de séries... Impossible donc de passer à côté!"

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"La Main du Roi vient de mourir et il part demander en personne à son vieil ami, Ned Stark, de prendre sa place. Bien que celui-ci n'est aucune envie d'accepter ce poste, difficile de refuser. Mais ce n'est pas sans risque qu'il rejoint la cour où se chuchote que son prédécesseur aurait été assassiné par la Reine."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"J'ai acheté ce livre il y a longtemps et honnêtement, je pensais qu'il resterait pour toujours dans ma PAL. Je fais un rejet des pavés et des séries à rallonge et le Trône de Fer, avec ses 800 pages écrites tout petit est le premier tome d'une série de sept. Malgré tout, un jour l'envie a été plus forte, je me suis lancée dans cette histoire et je ne l'ai jamais regretté. Une fois que l'on a réussi à situer les personnages principaux, et un récapitulatif en début d'ouvrage nous y aide, le reste coule tout seul. J'ai dévoré cette histoire de complots incessants pour la couronne, de trahisons et de chevaliers, j'ai adoré ou détesté la plupart des personnages et je n'ai pas vu un instant passé le temps. C'est exactement le genre de livre où l'on se dit sans cesse "plus qu'un chapitre et j'arrête" et à chaque fin de chapitre, on ne peut s'empêcher d'enchaîner tant on veut en savoir plus. Si tous les pavés pouvaient être aussi passionnants...

Et comment cela s'est-il fini?


"C'est une véritable saga, une épopée, presque quelque chose qu'il faudrait lire par petits bouts et faire durer éternellement si seulement on n'avait pas autant envie de savoir ce qu'il va se passer. La fin nous apporte des réponses et des avancées mais tout n'est pas résolu et je n'attendrais pas longtemps cette fois avant de dévorer la suite."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Ça fait des mois et des mois que j'écris des bribes de critique sur le trône de fer sans jamais arriver à quelque chose de convaincant, tant il y a à dire et tant il y a à taire. Et puis j'ai abandonné l'idée de me torturer le cerveau et tant pis, ça sera vilain et pas structuré.

Bon, ce qui est dommage, pour commencer, c'est la traduction française du titre, le trône de fer, au lieu de A Song of Ice and Fire, plus subtil, poétique, tout ça. le trône de fer c'est terre à terre, c'est terriblement évident vu que dès le début de la saga toute l'intrigue tourne autour de ce trône et de qui y installera son royal séant. Mais la chanson de la glace et du feu ça donne libre court à de nombreuses interprétations au fur et à mesure que les pages se tournent... Bref c'est mieux.

D'ailleurs si vous avez le choix, si vous êtes bilingue ou presque, lancez vous dans les romans en VO, le traducteur ayant pris certaines libertés quant au roman original. Des libertés de style et de vocabulaire qui rendent les romans plus lourds qu'ils ne le sont et c'est dommage. Et parfois même, c'est à s'en taper la tête contre les murs tellement ça veut rien dire et ça ne rend pas justice aux livres.

Ensuite, ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains. C'est parfois cru, souvent sanglant, quelques fois malsain. On y trouve des meurtre, de la torture, de l'inceste, bref, c'est pas que du joli.


En ce qui concerne l'histoire en elle même, je la trouve passionnante. Chaque personnage est travaillé à fond, chaque famille a une histoire précise qui remonte à des générations antérieures au début du livre. Ce qu'il y a de beau aussi, c'est que même les « méchants » ne sont pas tous foncièrement mauvais (il y en a quand même, hein, il aime bien les fous, George)

En ce qui concerne les personnages de ce premier tome, on suit principalement l'entourage du roi Robert : La famille Lannister/Baratheon et la famille Stark. Et parallèlement à ça, les deux Targaryen à l'autre bout du monde (on s'habitue aux noms aussi, faut pas avoir peur)

Autre caractéristique intéressante du livre, les chapitres ciblent chacun un personnage et suivent l'intrigue selon le point de vue de chacun. C'est parfois terriblement frustrant quand une fin de chapitre vous laisse sur votre faim et qu'en tournant fébrilement les pages vous vous rendez compte que la suite arrive dans 300 pages, et si vous êtes faible comme moi, vous lisez tout ça d'affilée pour être sûr que tout le monde va bien. Ou pas. Souvent plutôt pas.

Doooooooonc tout commence lorsque Lord Jon Arryn, main du roi, meurt. La main du roi, c'est son premier conseiller, celui qui s'occupe de tout ce qui est terriblement chiant dans le fait d'être roi. Ainsi, Arryn meurt et le roi Robert Baratheon donne alors le poste à la seule autre personne de confiance de son entourage : Lord Eddard Stark, Seigneur de Winterfell. Ce dernier n'est pas du tout intéressé par le poste mais ne peut le refuser à son meilleur ami et roi qui semble en danger, et déménage donc, avec quelques uns de ses enfants, à Port Real. C'est le début de la fin, et à partir de cet instant rien n'est plus sûr pour personne : Ned enquête sur la mort de Jon afin de protéger Robert, mais ne veut pas pour autant risquer la vie de sa famille. D'autant que la famille de la reine, Cersei Lannister, semble être au coeur de l'affaire.

A part ça, il y a des personnages qui sortent du lot, chacun a son préféré mais on voit souvent revenir Tyrion Lannister et Arya Stark parmi les plus cités et histoire d'être originale, ce sont aussi les miens, du moins dans ce premier tome. Mais j'y ajouterais Bran Stark, et quelques autres qui le sont devenus avec la suite de la saga.

Je recommande ce roman (et la saga) à tout amateur de fantasy, sans oublier que c'est assez violent pour les âmes plus sensibles. La complexité des intrigues et le nombre de personnages peuvent peut être rebuter mais c'est ce que j'ai le plus apprécié.

Comme vous le savez probablement, la série Game of Thrones met en scène les romans, un livre par saison, et c'est plutôt réussi, même si ça s'éloigne du livre par moment et ne rend pas justice à toutes les intrigues du livre. Alors si vous appréciez la série, lire le livre ne vous décevra pas et vous apportera des info supplémentaires (je pense à la vie des Targaryen avant le règne de Robert, la mort de Lyanna, etc etc...)

D'ailleurs, et pour finir, un petit coup de gueule aux éditions J'ai Lu qui sortent les intégrales : Vaudrait mieux pas coller un poster de la série sur la couverture du tome 5 au lieu d'une belle illu de Marc Simonetti, n'est ce pas ?
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Ce livre est une veritable PÉPITE ! J'étais en train de regarder la série quand je l'ai lu, mais connaître à l'avance les rebondissements de l'intrigue ne m'a gênée, bien au contraire. Ça m'a permis de voir d'un oeil neuf certains événements, ou d'avoir envie de crier aux personnages de partir, de ne pas aller ici, avant qu'il ne soit trop tard. Et j'ai bien sûr découvert de nouveaux détails qui n'étaient pas dans l'adaptation. Les personnages gagnent en profondeur, et j'avoue avoir mon petit faible pour Jon Snow, Arya et Tyrion (même si c'est impressionnant de voir la profondeur de chacun. Ils semblent tellement realistes !!). le monde crée par Martin est vraiment bien construit. C'est un univers très inspirant... Bien que pour rien au monde je n'y mettrai les pieds !!
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Tu sais comment s'appellent les soldats de Jon Snow ?
Des snowtroopers.


Maintenant que le jalon de ma carrière du Popeck de la fantasy est posé, réglons son compte à la série télé. Game of Thrones, j'ai vu en tout et pour tout l'épisode 1 de la saison 1. Une fois et demi. La première demi-fois, le pilote de GoT Airlines m'a emmené direct dans un trou noir : je me suis endormi avant la moitié. La deuxième, j'ai tenu jusqu'au bout, je me suis ennuyé… et j'ai regretté de ne pas avoir piqué du nez.
Au rythme escargotesque de parution en librairie, je retenterai sans doute l'opération, ne serait-ce que pour connaître la fin de l'histoire que j'attends depuis plus d'années que je n'ai de doigts pour en compter. Ma chère et tendre raffole de Game of Thrones, je n'aurai pas loin à aller pour mettre la main sur l'intégrale des DVD. J'espère que j'accrocherai mieux à la prochaine tentative… Mais j'en ai tellement marre d'attendre la suite sur papier que je serais prêt à me taper l'intégrale des Feux de l'amour, c'est dire où j'en suis rendu d'impatience (et d'irritation, parce qu'il faut reconnaître que Martin se moque du monde).
Les bouquins, je les ai lus, ce qui m'a permis d'avoir une paix royale pendant les cinq premières saisons de la série TV. Dans le genre dissuasif, la menace de spoiler qui allait mourir, quand et comment valait tout l'arsenal nucléaire du monde. Je tenais la planète par les noix, j'étais le maître de l'univers et c'était bon ! Un grand pouvoir implique non pas de grandes responsabilités mais d'en abuser, je ne me suis pas gêné. Niveau sadisme, les Stark, Lannister et consorts peuvent se rhabiller.


En VO, la série de bouquins s'appelle A Song of Ice and Fire, elle compte cinq volumes parus sur un total de sept prévus. A Game of Thrones est le titre du premier tome.
J'avoue avoir été estomaqué de voir autant de gens découvrir l'existence de cette saga lors de son adaptation sur petit écran ! Ce n'est pourtant pas un cycle tout jeune, démarré en 1996. Au siècle dernier, tu imagines ? À l'époque, les dinosaures gambadaient encore dans nos vertes prairies. ‘Fin bref, je croyais que tout le monde en avait au moins entendu causer à défaut de l'avoir lu. On parle quand même d'une oeuvre majeure de la fantasy. Bon ben faut croire que “tout le monde”, c'étaient en fait les geeks, les rôlistes et les gastro-entérologues. Après, on ne va pas se plaindre, la série a amené un paquet de gens à la lecture et c'est très bien. Pour une fois que la télé pousse à une activité intelligente…


En VF… Il va être difficile de ne pas épuiser le champ lexical de la scatologie.
Aussi bien en grand format (Pygmalion) qu'en poche (J'ai Lu), la série a été charcutée pire qu'un cochon dans une usine de saucisses. Un surdécoupage frénétique a transformé les cinq volumes initiaux en quinze ! À noter que les deux responsables s'étaient déjà pris pour Jésus multipliant le brignolet en réservant un sort analogue à L'Assassin royal de Robin Hobb (9 livres en VO, 19 en VF). Avec Martin, c'est mot compte triple pour grimper à quinze, soyons fous ! Paraît-il, pour des raisons de coût. Coût à l'économie pour l'éditeur ou à la tonte pour le lecteur ? Vous dérangez pas, je vais répondre. Si je compare les quinze volumes poche, soit 121 €, aux cinq semi-poche édités après coup pour respecter le format initial, soit 86 €, la différence est notable et pas en faveur du lecteur : facture gonflée de 50%, merci bien.
J'ai été bien inspiré d'emprunter les premiers tomes plutôt que d'investir dans ce gouffre plus profond que celui de Helm. Pour l'achat, je me suis rabattu par la suite sur le semi-poche. Vu les dimensions (19 cm x 13 cm pour 800 pages d'épaisseur), faudrait parler de semi-grand-format – soit une façon alambiquée de dire moyen. Je ne te raconte pas la taille des poches et du froc XXXXXXXXXL pour fourrer des engins pareils. Cette version rectifie le tir de la ribambelle en folie pour retrouver le découpage initial. Quand même, une question : étant donné que chaque roman d'origine possède un titre, pourquoi ne pas l'avoir repris ? A Game of Thrones devient L'intégrale 1. Ah y a pas à dire, ça vend du rêve… Peut-être que c'était trop dur à traduire ?
Et là, on arrive à un point noir beaucoup plus grave qu'une avalanche de volumes : la traduction. le style m'a très vite rebuté, je me suis donc coltiné la totale en VO pour comparer (on s'occupe comme on peut…). Il y a pas mal d'aberrations. le direwolf devient un loup-garou, sauf que la bestiole ne correspond pas du tout à un garou. le gag “frappe-les avec le bout pointu” devient “frappe d'estoc”, soit un simple conseil d'escrime au lieu d'un trait d'humour. Certains noms sont francisés, d'autres non, quelques-uns se métamorphosent pendant la traversée de l'Atlantique pour on ne sait quelle raison (Salladhor/Sladhor, Tyene/Tyerne). La forme, j'ai cru mourir deux fois. La lourdeur et la longueur des phrases en français, sans parler des tournures ampoulées et des termes archaïques, dans le genre indigeste, ça se pose là, comme une pêche sur un trône (mort n°1). Dans ses tournures comme dans son vocabulaire, la VO est beaucoup plus tonique, directe et simple, en un mot moderne. On n'est plus dans l'adaptation d'une langue à l'autre mais dans la déformation et la trahison (mort n°2). Les quatre premiers tomes (ou douze en poche) sont de la même eau. Un autre traducteur a pris le relais pour le cinquième, avec un léger mieux.
Tu mets tout ça bout à bout, tu obtiens un parfaite honte au niveau éditorial, une insulte au lecteur comme à l'auteur.


De quoi elle parle, cette fameuse chanson de glace et de feu ? Il s'agit d'un mélange de fantasy épique et de thriller politique écrit à la façon d'un roman historique.
Fantasy, parce que l'univers est imaginaire, avec son lot de dragons, de morts-vivants et de magie. le surnaturel sert dans un premier de toile de fond, surtout véhiculé sous forme de légendes : contexte médiéval-fantastique, avec beaucoup, beaucoup de médiéval. le merveilleux – au sens littéraire du mot, parce que dans les faits, il s'apparente plutôt à du cauchemardesque – prendra davantage de place par la suite quand les ennuis XXL commenceront.
Dans les grandes lignes, tu trouves comme dans tous les univers de fantasy des terres septentrionales inhospitalières et peuplées de barbares, avec en prime une menace diffuse dont tu sais tôt ou tard qu'elle pointera le bout du nez. Un genre de mur d'Hadrien protège la civilisation de ces sauvageons. de l'autre côté, un État féodal, le royaume des Sept Couronnes, divisé en neuf provinces gouvernées par huit familles (Martin a eu le même prof de maths qu'Alexandre Dumas et ses trois mousquetaires qui étaient quatre, ceci explique cela). Deux saisons, l'été où tout n'est que prospérité, l'hiver où c'est la cata. Bien sûr, l'hiver commence à approcher (sinon, y a pas de tension dramatique). Alors par contre, pour un hiver qui soi-disant arrive, il se fait désirer. On bordure les 5500 pages de texte et il n'est toujours pas là, y a plus de saison, ma bonne dame…
Épique, c'est loin d'être le cas dans le premier tome, qui joue beaucoup dans le feutré. Cela dit, l'adjectif vaut pour l'ensemble du cycle. Il s'agit bien d'une chanson, pas au sens comédie musicale, mais comme dans La chanson de Roland ou les chants de l'Iliade et l'Odyssée. du drame, de la bagarre, des héros, des coups fourrés, avec beaucoup d'ampleur autour.
Thriller politique, parce que cette saga raconte avant tout une histoire de jeux de pouvoir pour s'asseoir sur le trône (d'où le titre américain du premier volume). Magouilles, complots, trahisons, assassinats, mariages d'intérêt… On se croirait dans la Rome impériale vu la vitesse à laquelle les monarques, leurs héritiers et les prétendants se font dézinguer et remplacer. Loin d'être un fauteuil confortable, le trône tant convoité s'apparente à un mix entre la chaise musicale et le siège éjectable.


Les trois premiers volumes sont excellents, très immersifs via les différents points de vue adoptés, à la fois dépaysants côté univers et réalistes côté personnages. Parmi ces derniers, pas de gentils ou de méchants, rien que des gens gris qui font parfois des trucs bien et d'autres fois des choses atroces. Une histoire de choix entre volonté personnelle, devoir de classe, morale, pragmatisme, etc. avec un gros travail de psychologie des personnages autour des conflits intérieurs. Ces personnages sont nombreux, d'autant plus que beaucoup meurent, avec d'autres qui prennent le relais. Tous sont impliqués dans des tonnes d'intrigues de palais. Ces deux points mis bout à bout, vaut mieux disposer d'une bonne mémoire pour tout retenir de cet écheveau complexe.
Si on aime la fantasy sombre, le Trône de Fer fait partie des meilleurs cycles sur le marché…
… pour le moment.


Parce qu'il y a des défauts et certains semblent casse-gueule sur le long terme.
L'écriture semble en pilotage automatique depuis deux volumes. A Feast for Crows et A Dance with Dragons ont tout de tomes de transition… sauf la taille requise. 2000 pages au total, plus d'un tiers de ce qui a paru… et pour rien ou à peu près. Ils auraient gagné à être élagués d'une bonne moitié pour n'en former qu'un.
Chaque épisode est plus épais que le précédent, avec toujours plus de longueurs. On sent de plus en plus souvent l'artifice qui tire à la ligne, avec des intrigues plus complexes que nécessaires (même les plans à tiroir des méchants de James Bond paraissent simplistes en comparaison), des reports gratuits de révélation à plus tard pour gratter du temps de suspens, une mécanique répétitive dans le défilé des personnages qui meurent pour être remplacés par d'autres qui meurent à leur tour pour être remplacés par d'autres et ainsi de suite ad infinitum.
Les personnages, justement, c'est sympa d'en buter (enfin, sympa, façon de parler, eux ne seraient peut-être pas du même avis). le fait est que le procédé change des romans où les héros ne sont jamais en danger réel pour pouvoir vivre des aventures jusqu'à la dernière page. Donc au début, oui, on tremble pour les protagonistes et ça fait un choc de voir claquer quelqu'un qu'on aime bien. Sauf qu'à fumer tout le monde à tour de rôle, au bout d'un moment, on finit par ne plus s'attacher à quiconque, blasé de voir les têtes tomber. À quoi bon s'intéresser à Untel puisque tôt ou tard il va y passer ? La question n'est plus de savoir si Machine va vivre ou mourir mais quand elle se fera déglinguer. À force d'investissement émotionnel à fonds perdu, on en arrive à reprendre ses billes pour ne plus les remettre en jeu. La mécanique finit par tourner à vide, comme une espèce de jeu à boire où on parierait sur le prochain cadavre sans s'émouvoir de son sort.
Drame d'une série qui est devenue peu à peu un Dallas de fantasy. Interminable. Au sens le plus strict du mot, vu comment Martin semble avoir du mal à la terminer. Les délais d'écriture tournaient autour de trois ans pour les tomes 1 à 3, ils ont doublé pour les 4 et 5 et ça empire. le 6 était annoncé pour 2015 ; de report en report, nous voilà en 2019, soit ans après le dernier titre sorti… et toujours rien. L'hiver doit être bloqué par sa propre neige, parce qu'il n'arrive pas bien vite. Surtout sachant que derrière il reste un septième et dernier volume (à ce rythme en 2030) et que Martin n'exclut pas un huitième si l'histoire le justifie (en 2040 ? 2050 ?). L'histoire… ou les ventes ? Mec, vu comment tu galères par rapport aux livres prévus, est-ce pertinent de rajouter une couche dont tu ne verras jamais le bout ? Finis déjà le programme, si possible avant le prochain millénaire.


Vu la lenteur forcée des deux derniers titres parus, j'ai très peur pour la suite. En plus, la série TV aura fini l'histoire avant l'auteur, sacré cas d'école. Va raconter de l'inédit et du passionnant après ça…
Peur d'un tome 6 inutile, juste pour remplir en attendant le final. Peur d'un tome 7 qui risque de s'achever sur un “tout ça pour ça”, un coup de fraîcheur très éloigné du super blizzard annoncé et attendu. Vingt ans que j'ai démarré ce cycle, toujours pas d'hiver. La période maillot de bain et torse nu traîne en longueur…
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Il y a quelques temps, je n'avais pas envie de lire le trône de fer, ni de voir la série, parce que je doutais que ce soit vraiment ma tasse de thé. Devant l'engouement pour la série, j'ai finalement cédé et surprise j'ai adoré ! Et j'avais donc envie de me lancer dans la lecture des livres même si les gros tomes à première vue peuvent paraître un peu effrayants.

Evidemment je connaissais déjà l'histoire. Mais de retrouver cette ambiance, ces personnages avec plus de détails, un style qui se lit extrêmement bien et un découpage en court chapitres qui nous fait passer d'un personnage à un autre, les pages ont tourné à toute vitesse et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Après, l'avantage d'avoir déjà vu la série est que je connaissais les personnages (même si j'en confonds encore certains), mais sans ça, je pense que j'aurais été un peu perdue au début.

Du côté de l'intrigue, l'histoire nous amène à découvrir des grandes familles : les Barathéons avec le roi Robert à la tête du Royaume, les Lannister la famille à laquelle appartient son épouse Cersei, les Stark avec à leur tête Eddard un ami du roi, et les Targaryens qui veulent reprendre leur place sur le trône. Action, conflit, complot et intrigues politiques se mêlent à toute cette panoplie de personnages, dont la grande majorité est assez fascinante.

Si on compare le livre à la série, l'histoire y est parfaitement identique (à l'exception de l'âge des personnages. Cela peut se comprendre, je n'aurais pas imaginé une actrice de 13 ans dans le rôle de Daenerys). Côté personnage, même coup de coeur entre le livre et la série pour Daenerys et Tyrion. Ce sont deux personnages que j'adore, la première pour son évolution et cette aura qu'elle dégage et le second pour son caractère et les relations conflictuelles mais toujours passionnantes qui le lient à sa famille. J'aime aussi bien Arya, Eddard et Catelyn. Sansa, j'avais pas le souvenir qu'elle m'ait autant agacé dans la saison 1, mais là… grrr ! Et pour ce qui est de Jon et Bran, j'ai plus de mal avec leur histoire qui m'intéresse moins, j'apprécie davantage les intrigues politiques.

Au final, je suis vraiment contente de m'être lancée dans cette lecture et j'ai hâte de poursuivre avec les tomes suivants.

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