Denis MaréchalLuc Besson/5
7 notes
Résumé :
C'est presque le matin quand Marco s'endort. Je le regarde longtemps. C'est vrai que je vais partir. Y a pas d'autre solution. Y en a jamais eu d'ailleurs. Mais je voulais pas le savoir. D'abord Marco je l'aime trop et je voulais pas qu'il coure de risque. Même petit. Et puis, je veux vivre ma vie. Avec personne pour me dire qui je suis. Ou qui je dois être.
Personne.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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11/20
Pour l'instant, je ne suis pas réellement convaincue par l'histoire de Nikita. J'ai terminé le livre mais ce dernier ne m'a pas donné l'envie de découvrir le film.
L'action est très présente dans le bouquin, trop présente pour ainsi dire. Pour ma part, il y a différents éléments qui concourent à ce surplus : une intrigue tumultueuse, une écriture très scénarisée, des situations riches mais pourtant peu décrites et des dialogues sommaires et familiers qui tendent à éloigner le lecteur. S'ajoute à cela, une absence totale de description, permettant pourtant au lecteur de reprendre son souffle tout en incorporant des éléments non-négligeables à l'histoire.
Impossible pour ma part d'éprouver une once d'affection pour les personnages. Pour cause, j'avais l'impression que l'auteur voulait volontairement me tenir à distance de son histoire, et même de lui. Pourtant, c'est pour moi, le point important que je souhaite lorsque je lis un livre. C'est comme un échange : l'auteur se livre par le biais de ses personnages, et nous, lecteurs, nous écoutons.
Néanmoins, l'histoire reste intéressante et bien construite. Je l'ai lu dans une humeur qui lui était favorable, ce qui explique certainement sa note. Mais je ne conseillerai pas ce livre à tout le monde.
Pour l'instant, je ne suis pas réellement convaincue par l'histoire de Nikita. J'ai terminé le livre mais ce dernier ne m'a pas donné l'envie de découvrir le film.
L'action est très présente dans le bouquin, trop présente pour ainsi dire. Pour ma part, il y a différents éléments qui concourent à ce surplus : une intrigue tumultueuse, une écriture très scénarisée, des situations riches mais pourtant peu décrites et des dialogues sommaires et familiers qui tendent à éloigner le lecteur. S'ajoute à cela, une absence totale de description, permettant pourtant au lecteur de reprendre son souffle tout en incorporant des éléments non-négligeables à l'histoire.
Impossible pour ma part d'éprouver une once d'affection pour les personnages. Pour cause, j'avais l'impression que l'auteur voulait volontairement me tenir à distance de son histoire, et même de lui. Pourtant, c'est pour moi, le point important que je souhaite lorsque je lis un livre. C'est comme un échange : l'auteur se livre par le biais de ses personnages, et nous, lecteurs, nous écoutons.
Néanmoins, l'histoire reste intéressante et bien construite. Je l'ai lu dans une humeur qui lui était favorable, ce qui explique certainement sa note. Mais je ne conseillerai pas ce livre à tout le monde.
Citations et extraits (18)
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« - Eh Marco… Si on restait ?
- Ben, on rentre que demain…
- Mais si on restait toujours…
- T’as raison. Je serai gondolier et toi tu voudrais des graines pour pigeons.
- On gagnerait pas beaucoup de sous mais assez pour avoir des bambini, cinq ou six.
- Six : trois garçons, trois filles.
- On habiterait le rez-de-chaussée d’un palais… Et quand il pleuvrait, on aurait de l’eau dans la maison…
- Mais on s’en foutrait. On aurait de grandes bottes et on mettrait le lit sur la table.
- Un grand lit.
- Immense.
- Tu sais, y en a un qu’est pas mal, à l’hôtel…
- Marco ! Marco ! T’as de mauvaises pensées…
- Très mauvaises !
On fonce à l’hôtel.
- Ben, on rentre que demain…
- Mais si on restait toujours…
- T’as raison. Je serai gondolier et toi tu voudrais des graines pour pigeons.
- On gagnerait pas beaucoup de sous mais assez pour avoir des bambini, cinq ou six.
- Six : trois garçons, trois filles.
- On habiterait le rez-de-chaussée d’un palais… Et quand il pleuvrait, on aurait de l’eau dans la maison…
- Mais on s’en foutrait. On aurait de grandes bottes et on mettrait le lit sur la table.
- Un grand lit.
- Immense.
- Tu sais, y en a un qu’est pas mal, à l’hôtel…
- Marco ! Marco ! T’as de mauvaises pensées…
- Très mauvaises !
On fonce à l’hôtel.
« Comment vous vous appelez ?
Et tout me revient. La taule, le procès, la piqûre.
Alors, c’est reparti leurs questions à la con !
- Nikita.
J’attends la baffe ou la vanne. Mais lui, il sourit - un vrai sourire - où est le piège ?
- C’est joli.
Il prend un tabouret et s’assoit près du lit.
- C’est un prénom russe ?
- Je sais pas… c’est un copain qui me l’a donné… C’est une chanson d’Elton John.
- Et elle dit quoi, cette chanson ?
- Elle dit qu’il y a une fille derrière un mur. Qu’elle peut pas en sortir. Mon copain il disait que j’étais comme elle… derrière un mur… »
Et tout me revient. La taule, le procès, la piqûre.
Alors, c’est reparti leurs questions à la con !
- Nikita.
J’attends la baffe ou la vanne. Mais lui, il sourit - un vrai sourire - où est le piège ?
- C’est joli.
Il prend un tabouret et s’assoit près du lit.
- C’est un prénom russe ?
- Je sais pas… c’est un copain qui me l’a donné… C’est une chanson d’Elton John.
- Et elle dit quoi, cette chanson ?
- Elle dit qu’il y a une fille derrière un mur. Qu’elle peut pas en sortir. Mon copain il disait que j’étais comme elle… derrière un mur… »
« Nikita, c’est un film couleur noire. Après le « bleu », j’avais envie de ça. Ce qui me plaît dans ce qu’on appelle les « films noirs », c’est la non-retenue de leurs héros. Ce sont des gens pour qui la mort n’a pas la valeur qu’elle a pour nous. Des gens qui n’ont peur de rien, ni de perdre leur vie, ni de la faire perdre aux autres. »
« - Buongiorno… Euh, voliamo due… assiettes San Daniele et du formaggio et des frutti et due grandes bouteilles d’aqua… parce qu’on boit beaucoup, mon mari et moi, quand on fait l’amour…
Marco essaie de m’arracher le téléphone mais je tiens bon.
- … Grazzie mille.
Je raccroche.
- T’es complètement folle ?
- Oui, de toi. »
Marco essaie de m’arracher le téléphone mais je tiens bon.
- … Grazzie mille.
Je raccroche.
- T’es complètement folle ?
- Oui, de toi. »
« Je me recroqueville au bord du lit. Je lui tourne le dos et je replonge dans cette nuit d’enfer. Et puis, il se colle contre moi.
Doucement, sa chaleur m’envahit. Il pose ses mains sur mon corps. Tout doucement, il les passe sur chacune de mes plaies, comme s’il savait. Comme s’il m’avait suivie toute la nuit. »
Doucement, sa chaleur m’envahit. Il pose ses mains sur mon corps. Tout doucement, il les passe sur chacune de mes plaies, comme s’il savait. Comme s’il m’avait suivie toute la nuit. »
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