Les Refuges

C'est un thriller où le lecteur va de surprises en surprises avec une atmosphère très anxiogène. Je suis vraiment rentré dans ce roman sans pouvoir en décoller car je voulais toujours en savoir plus. Eh bien, je n'ai pas été déçu et la fin risque de vous faire venir quelques larmes. J'ai trouvé l'aspect psychologique extrêmement bien traité. Si vous rechercher un thriller très psychologique c'est un bon choix.

Difficile de résumer ce roman qui porte la manipulation de l'écrivain à un art!
On a l'histoire de Sandrine en 86, celle de Suzanne en 49, une nouvelle version de Sandrine, puis au final celle de Damien...
Je m'y suis perdue à la fin, il faut avouer que sur le dernier rebondissement, j'ai eu un peu de mal et n'ai pas pu l'assimiler totalement.
C'est bien joué mais presque trop tordu pour moi...
Superbement menée.

Quel livre renversant !

L'intrigue est prenante et haletante jusqu'à la fin, qui donne un éclairage absolument différent du récit. La psychologie des personnages est complexe et très bien soignée. En parlant de psychologie, le concept de refuges psychologiques est très bien intégré dans l'histoire et rend le roman d'autant plus intéressant. Décidément, Loubry est un génie du thriller psychologique.

P.S : Après cette lecture, vous ne pourrez plus fermer les yeux de la nuit, au risque de se faire hanté par le Roi des Aulnes….

Devant l'unanimité des avis très positifs, je me suis résolue à lire ce polar.
Il se dévore d'une traite effectivement.
Le récit est rythmé, par l'alternance des époques et des personnages.
Impossible à lâcher, tant le suspense est fort.

Mais je ne peux mettre 5 étoiles en raison de la fin. Je ne peux rien révéler, ceux qui l'ont lu comprendront peut-etre....

J'ai lu ce livre d'une traite, il se lit vite et il est très prenant. Il est difficile d'en parler sans risquer de dévoiler l'histoire. le style est facile à lire, le découpage en trois parties s'explique à la fin. Trois parties différentes avec 3 univers et toujours des enfants. Je l'ai lu en une nuit, allez-y vous n'arriverez pas à décrocher !

- 1949 - Valérie est meurtrie par la guerre, promenant son chien sur la plage, elle va faire une terrible découverte.

- 1949 - L'après-guerre, Suzanne s'apprête à partir, comme gouvernante, sur une île pour accompagner des enfants dans un camp de vacances.

Sandrine -1986 - Cette jeune femme va apprendre le décès de sa grand-mère, qu'elle n'a pas connu, sauf au travers des dires de sa mère. Contactée par un notaire, elle va devoir aller sur une île, où sa grand-mère vivait, pour faire un tri dans ses affaires.
Elle y va à reculons, mais va vite se décider pour savoir qui était véritablement sa grand-mère et surtout si elle était réellement aussi folle que sa mère le disait.

Une histoire bien plus complexe qu'il n'y paraît, qui est scindée en trois parties, l'auteur nous balade entre différents personnages et lieux, mais aussi à des époques différentes.
Une histoire qui ne vous laissera pas indemne, on se demande à chaque page où l'auteur veut en venir, on se pose des questions entre réel et imaginaire, mais jusqu'à la toute fin le doute persiste et l'auteur gagne.

Difficile d'évoquer la lecture d'un tel roman quand le moindre mot risque d'en faire s'effondrer toute la construction, tout effet de surprise pour de prochains lecteurs. J'ai l'impression que tout ce que je pourrais en dire risquerait d'être déjà trop pour ceux qui ne l'ont pas lu, alors que ceux qui l'ont lu n'ont eux rien besoin de m'entendre leur dire puisqu'ils « savent ».
Il s'agissait pour moi de la première lecture d'un roman de Jerôme Loubry même si je louche sur les Chiens de Detroit depuis quelques temps déjà. Ce sont quelques échanges avec certains lecteurs du roman qui m'ont fait sauter le pas… Et ensuite quelle plongée mes aïeux ! On ne remporte pas le Prix Cognac 2019 du meilleur roman francophone pour des prunes : le texte vous ballade beaucoup, c'est ébouriffant souvent, on finit certes par voir venir -sur la fin-, ou pas. le plaisir de la lecture restera de toute façon tant la construction et l'écriture sont habiles. Une histoire marquante et dont on se dit quand on écrit qu'on aurait bien aimé en avoir eu l'idée :)

RETOURNEMENT DE CERVEAU ! 🤯

2019. François donne un cours devant un amphithéâtre dont l'intitulé est: Les refuges...
1986. Sandrine doit aller vider la maison de sa grand-mère, qui vivait en autarcie sur une île proche des côtes normandes. L'atmosphère est étrange, les habitants semblent cacher bien des secrets... Cet îlot abritait un camp de vacances pour enfants, mais il a mystérieusement fermé ses portes en 1949 sans explications...

Oui, ce résumé est très vague, mais je ne peux pas vous en dire plus. Ce thriller psychologique est tordu, machiavélique, mais si vous avez les neurones bien accrochées, vous verrez, c'est surprenant !

Trois grosses parties, trois balises.
La première partie m'a passionnée, l'athmosphère de l'île est incroyable, les mystères planent et la tension est à son comble.
Deuxième balise, c'est une plongée dans l'enfer. Je me suis retrouvée complètement désarçonnée peinant à distinguer le vrai du faux...
Troisième balise, c'est tordu mais je commence à comprendre...
L'épilogue: QUOIII ? Tout ne peut pas s'écrouler comme ça? Si? 🤯

Ces refuges nous plongent dans une ambiance incroyable, où l'on croise un roi des aulnes inquiétant, des enfants innocents, un temps qui semble s'arrêter, et des morts qu'ils sera difficile de ramener... Une vraie valse macabre dont il est impossible de prévoir le prochain pas de danse...

J'ai aimé, j'ai été embarquée, je me suis fait balader mais j'ai eu comme le sentiment que c'était trop.
J'en ai tellement entendu du bien que j'en attendais beaucoup, et je dois vous dire que j'ai préféré Les soeurs de Montmorts ! 😉

Quel polar judicieusement construit ! Je ressors de cette lecture charmée par l'écriture de Jérôme Loubry et sa capacité à perdre le lecteur, l'agacer même, pour mieux le conduire vers un dénouement franchement inattendu.
La première partie du roman fait alterner deux périodes, 1949 et 1986, durant lesquelles nous faisons la connaissance de Sandrine, qui met les pieds sur l'île où a vécu sa grand-mère Suzanne, décédée, qu'elle n'a pas connue. L'île est remplie de secrets et de mystères ; tout le début du roman baigne dans une atmosphère fantastique : les habitants de l'île et le paysage lui-même semblent avertir Sandrine qu'un danger la guette si elle reste… Que s'est-il donc passé sur cette île après la guerre ? L'auteur distille peu à peu un suspense prenant, dévoilant des zones d'ombre sur chacune des deux femmes, Suzanne en 1949, Sandrine en 1986. Je n'ai cessé de m'interroger, tout au long du roman, sur le lien entre les éléments récurrents : le poème de Goethe « le Roi des aulnes », la chanson lancinante « Parlez-moi d'amour… », le bracelet de force que Sandrine porte au poignet, les chats, l'obsession de l'heure 20h37… Et puis, l'enquête de l'inspecteur Damien a fini de m'égarer, du moins c'est ce que je croyais… C'est finalement le professeur François Villemin et le cours dispensé à ses étudiants, en septembre 2019, qui m'a montré le chemin vers la sortie.
Un roman surprenant, où le personnage principal n'est peut-être pas celui que vous croyez ! Difficile d'en dire davantage sans dévoiler ce que sont les Refuges.

Sandrine, la trentaine, reçoit la lettre d'un notaire lui indiquant le décès d'une grand-mère qu'elle n'a jamais connue. Elle doit se rendre sur une île normande afin de débarrasser la maison. Mais cette île semble receler d'étranges secrets. En 1949, un drame terrible a eu lieu. Qu'est-il arrivé aux enfants envoyés en camp de vacances pour se reconstruire? Pourquoi Sandrine n'a-t-elle jamais entendu parler de cette île? Elle va s'efforcer de découvrir la vérité…

Jérôme Loubry a l'art de vous perdre dans les méandres de cette histoire. Il faut lire ce roman en mettant de côté toutes les hypothèses possibles et inimaginables et se laisser porter par l'intrigue qui va et qui vient. Se perdre, un peu comme Sandrine, c'est le leitmotiv de ce roman.

Il y a d'abord cette alternance entre deux temporalités: l'île de 1949 et l'île de 1986 sur laquelle Sandrine mène son enquête. On passe d'une partie à l'autre du roman en se demandant où l'auteur veut en venir, en se disant également qu'on a trouvé la solution, résolu l'énigme. C'est bien mal connaître l'auteur qui nous pousse toujours plus loin.

Comme des poupées russes, ses intrigues multiples se déploient les unes après les autres. le lecteur s'enfonce de plus en plus dans les méandres d'une enquête retorse, sombre, d'une noirceur sans nom. Je me suis complètement laissée happée par ces emboîtements d'histoires.

Alors si j'avais deviné le final de l'intrigue, j'ai trouvé quand même ça fort de la part de l'auteur de nous mener ainsi en bateau de A à Z. Je comprends les lecteurs qui parlent d'une claque livresque. Je regrette d'avoir cherché à deviner à tout prix le fin mot de l'histoire.

Je ne peux que vous conseiller « Les Refuges ». Laissez vous surprendre par cette intrigue diabolique et retorse.
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