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4,1

sur 5535 notes
Un roman bien sympa même si vous n'aimez pas les animaux vous ne pouvez qu'être attendri par ce chien nommé CROC BLANC. Malgré qu'il se bagarre c'est son instinct de survie j'ai eu envie de faire un grand câlin avec ce bon gros toutou.
J'ai rit j'ai pleuré dans ce milieu un peu hostile qu'est la forêt par ces grands froids polaires.
Retrouvez votre a^me d'enfants lisez ce bon bouquin c'est aussi une belle leçon de vie humaine et animale
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Cette relecture m'a beaucoup plu. C'est drôle car si je me souvenais que ce livre m'avait plu quand j'étais enfant, je me suis rendu compte à la relecture que j'avais oublié pas mal de choses.

Aventures et émotions en milieu hostile: Jack London nous offre un voyage dans le grand nord dans la peau d'un louveteau.

J'ai aimé être dans la tête de Croc-Blanc et découvrir son milieu, son entourage et les choses de la vie à travers ses yeux et ses pensées. Son histoire m'a souvent embué les yeux et rappelé qu'il n'y a pas de mauvais chiens, juste des mauvais maîtres.

Un roman passionnant et émouvant à lire à tout âge.
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Issu des amours sauvages d'une chienne et d'un loup borgne, Croc-Blanc vit ses premiers mois libre dans la nature. « le droit à l'existence consistait pour l'un à manger l'autre ; il consistait pour l'autre à ne pas être mangé. » (p. 49) Il rencontre les hommes et se soumet à Castor-Gris, un Indien, après bien des punitions et des brimades. Instinctivement, il sait qu'il doit accepter la domination de l'homme, Castor-Gris étant un maître dur, mais juste. « Finalement, il se coucha aux pieds du maître en la possession duquel il s'abandonnait corps et âme, de sa propre volonté, il était venu s'asseoir, livrer sa liberté. » (p. 99) Animal farouche et violent, il est craint dans la tribu et haï par les autres chiens, d'autant plus quand il prend la tête du traîneau de son maître. Sa cruauté s'accroît quand Castor-Gris le cède à Beauty Smith, un homme blanc qui le fait combattre contre d'autres chiens et des animaux sauvages. « Haïr était sa passion et il s'y noyait. La vie, pour lui, était l'enfer. Fait pour la liberté sauvage, il devait subir d'être captif et reclus. » (p. 134) Ce n'est qu'auprès de son dernier maître, Mr. Scott, qu'il découvre l'amour qu'un chien peut porter à l'homme quand ce dernier est bon et respectueux de l'animal.

Enfant, j'avais lu L'appel de la forêt et pleuré toutes les larmes de mon corps quand l'animal quitte son cher maître et retrouve la nature. Je m'étais promis de ne jamais lire Croc-Blanc, mais il faut croire que j'aime me faire du mal. Là encore, toute neuve de ma troisième décennie, j'ai abondamment mouché mon nez devant cette lecture. Si la nature est sauvage et cruelle, elle ne l'est jamais autant que l'homme. Oui, ça sent bon le cliché à cent mètres à la ronde, mais que voulez-vous : je ne supporte pas qu'on fasse du mal aux toutous et autres animaux de compagnie. Tout finit bien pour Croc-Blanc, mais il a quand même passé de sales moments !
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Croc-Blanc est né mi-chien mi-loup dans les forêts du Grand Nord américaines. Il vit d'abord ses premières semaines en pleine nature avec sa mère Kichë avant d'être capturé et apprivoisé par un Indien, Castor-Gris. Il apprend la fidélité avec son maître et l'attachement. Vendu ensuite à Beauty Smith, un homme blanc d'une extrême violence, Croc-Blanc doit se battre dans des combats redoutables contre d'autres chiens mais aussi des animaux sauvages pour sauver sa vie. Croc-Blanc découvre la violence brute, la férocité, la lutte à la vie à la mort. Sauvé de justesse par Weedon Scott qui veut croire en lui, Croc-Blanc fait la connaissance d'un tout autre monde fait de confiance, de justice et de paix. Tous ses repères changent et peu à peu, Croc-Blanc s'attache à Scott à tel point qu'il va jusqu'à se laisser mourir quand son nouveau maître reprend ses quartiers d'hiver. Qu'adviendra-t-il du chien maintenant totalement apprivoisé ?
Je ne connaissais que de nom l'histoire de Croc-Blanc mais j'ai eu envie de la découvrir en lisant les commentaires élogieux des lecteurs sur Babelio qui ont récemment lu ce roman jeunesse. J'ai bien aimé ce livre, notamment la dernière partie où Croc-Blanc découvre l'amitié avec son dernier maître. le début du roman m'a paru long, pour moi il y a beaucoup de descriptions et ce n'est pas forcément ce que je préfère dans les livres. La violence à laquelle est confrontée Croc-Blanc notamment avec Beauty Smith est difficile à soutenir, il ne faut pas être trop sensible à certains passages. Cette histoire est très émouvante et en même temps elle est dépaysante, on voyage dans le Grand Nord avec les aventures de Croc-Blanc. J'avais peur que la fin du livre soit trop éprouvante, heureusement il n'en est rien, Jack London épargne la sensibilité de ses lecteurs et ajoute même une note de tendresse. Pour terminer, je pense que ce roman peut s'adresser à des lecteurs à partir de 10-12 ans jusqu'à un lectorat adulte qui découvrira ou redécouvrira un livre suscitant beaucoup d'émotions.
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Je l'ai relu récemment, la combien fois ? Je ne sais plus. Certes est que depuis l'enfance ce roman s'est accroché à mon coeur et il y reste. Mon père me l'avait conseillé et je lui en sais toujours gré.
Si aujourd'hui j'analyse une écriture et un talent de narrateur exceptionnels, je garde la même émotion de mon jeune âge, et partage l'histoire du chien-loup avec la même intensité. Même qu'une larme s'y est risquée et je l'ai accueillie.
Autodidacte, Jack London apprend par les livres, grâce à sa curiosité et à sa soif de lecture.
Son chemin de vie plus que dur et éprouvant l'a forgé et endurci, a nourri et ciselé son écriture et façonné sa personnalité de révolté et tête brûlée.
La vie de Croc-Blanc n'est pas un long fleuve tranquille, la nature du grand Nord est rude et la sélection naturelle se fait rapidement, mais la vie avec les hommes a une cruauté et une sauvagerie qui n'a rien à voir avec la loi du plus fort du "wild".
L'odieux Beauty Smith (nom paradoxale) fait de Croc Blanc un chien de combat, toujours vainqueur, jusqu'au jour où un bulldog, guerrier de force et de patience, l'amène vers la mort. Mais la bonne étoile est là et Croc-Blanc est sauvé in extremis par Weedom Scott, l'homme dieu de l'amour. Une autre vie commence, non sans difficultés et surprises...
Jack London sait à merveille se glisser, avec beaucoup de précaution et d'empathie, à l'intérieur du chien-loup pour nous raconter son histoire, ses surprises, sa compréhension du bien et du mal, de la survie, et de l'amour.
L'histoire est forte, pleine de rebondissements, aventures où l'animal et l'homme se rencontrent et partagent pour le meilleur et pour le pire le chemin initiatique, difficile mais enrichissant pour les deux, comme tout chemin.
Un roman de jeunesse ? Oui, pour les coeurs qui restent jeunes, sensibles, compréhensifs, tolérants, responsables et passionnés.
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Croc-Blanc, ce sont les étendues sauvages et glaciales de l'Alaska. C'est le froid qui mord les pattes et entraîne des semaines de famine. 

Croc-Blanc, c'est la servitude et l'obéissance d'un loup face aux humains, délestant sa liberté au profit d'hommes malveillants.

Croc-Blanc, c'est le passage de l'enfance à l'âge adulte. C'est l'apprentissage constant pour sa survie, c'est être fort pour ne pas être faible. C'est manger pour ne pas être mangé. Croc-Blanc, c'est l'assujettissement d'un animal sauvage face à des hommes cupides et méchants. C'est le droit de propriété que les hommes croient posséder parce qu'ils se pensent plus intelligents et plus adroits de leurs mains. Des dieux hommes en puissance qui n'en ont que faire des autres espèces qui les entourent.

Mais Croc-Blanc, c'est aussi l'amour, le pardon, la protection et la fidélité. C'est savoir se délester de son passé pour mieux avancer, c'est savoir pardonner pour continuer sur un chemin plus éclairé et moins ombrageux.

Une ode à la vie sauvage et aux êtres multiples qui peuplent cette planète.
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Pourquoi n'ai-je pas lu ce classique plus tôt ? C'est la question que je me pose en refermant ce roman. Jack London traduit de manière brillante les sentiments et la vision des choses et du monde de Croc-Blanc, de telle sorte que je suis passée par de nombreuses émotions au fil des chapitres.
La vie dans le Grand Nord est également bien rendue, avec tout ce qu'elle a de cruelle et de magnifique. J'ai d'ailleurs particulièrement aimé le moment où, encore louveteau, Croc-Blanc s'aventure hors de sa tanière pour découvrir la nature qui l'entoure.
Un roman coup de coeur, qui restera longtemps dans ma mémoire.
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Se replonger dans une lecture d'enfance s'avère parfois être une expérience qui confine au merveilleux.

Il en a été ainsi de ma redécouverte de Croc-Blanc. Fervent lecteur de Jack London, j'ai encore une fois été sidéré par son aptitude à donner pleinement sens à une histoire dont le personnage principal est un animal.

Jack London déroule dans ce roman une véritable quête initiatique, non pas humaine, mais animale. Sans tronquer les actes et les pensées du Chien-Loup par un anthropomorphisme trompeur, Jack London déroule une aventure d'une intensité rare, qui témoigne de sa réelle connaissance et compréhension de la nature et de la faune sauvage.

London ne décrit pas « simplement » les agissements de Croc-Blanc, il nous immerge dans la tête même de ce fabuleux animal, nous faisant vivre son apprentissage, de l'état de chiot vers l'age adulte, lissé par l'instinct et approfondi par toutes ses expériences, dans une lutte perpétuelle pour rester en vie dans un monde profondément hostile, que ce soit au travers de ses interactions avec les humains (« blancs » et indiens), ou avec les animaux, concurrents ou proies.

Cette capacité à donner une intense crédibilité à cette belle histoire centrée sur le monde canin et lupin est une belle illustration du talent véritable d'un auteur prolifique, « imprégné » par le Wild.
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Croc Blanc c'est mon premier Jack London.
Croc Blanc c'est l'histoire d'un chien-loup dans le grand nord canadien à la pire période qu'il ait connu.
Croc Blanc c'est l'histoire des hommes que l'on croise dans ce grand nord.
Croc Blanc c'est l'histoire d'une civilisation qui en détruit une autre.

Le plus humain de tous finalement c'est peut être ce chien, ce loup, car là bas, la haut dans ce nord les hommes n'ont pas lu Hobbes et son léviathan, les hommes sont réellement des loups pour l'homme car rien n'est mis en place pour l'empêcher. Les blancs tuent les indiens, gagnent de l'argent avec les combats de chiens, se tuent entre eux, le pays est un grand désert blanc, froid et violent ou chacun lutte pour sa survit sans se soucier des autres ou si peu.
Grand roman d'aventure, magnifique fresque animale, hymne aux grands espaces mais surtout fantastique portrait de l'humanité dans les conditions les plus rudes.
Le style de London est superbe: une écriture simple, vivante qui nous plonge au coeur de ce monde primitif avec une facilité déconcertante, on ressent ce que ce pauvre chien subit au fur et à mesure de ses aventures ! Jack London est un immense écrivain, un humaniste clair et pur qui ravira aussi bien les enfants que les adultes les plus exigeants. Il y a tant de niveaux de lecture dans ce roman qu'on ne s'en lasse jamais. Une merveille !
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Relire ce livre dans une nouvelle version, me fait juste penser à la classification, selon moi, à tort dans roman jeunesse.
Bien sûr que les jeunes lecteurs rêvant d'aventures peuvent le lire, mais les lecteurs adultes y trouveront un plaisir immense sans que le gâtisme ne les guette.

Jack London nous fait un merveilleux cadeau en nous entraînant dans le Grand Nord par un hiver glacial, où la famine règne en maîtresse perverse.

Deux hommes et six chiens tirent un traineau pour ramener le cercueil de Lord Alfred à Fort McGurry.
Mais lors de leurs divers arrêts, chiens et hommes sont guettés par une meute de loup dont la plus téméraire est une louve qui visiblement a connu l'homme.
Chacun mène son combat : survivre.

La louve, en fait a bien appartenu à un indien. Elle est issue d'un loup et d'une chienne. Lâchée dans la nature au moment de la grande famine, quand les hommes n'arrivaient pas à se nourrir.
Elle a survécu et formé une famille avec le borgne et eu des petits dont Croc-Blanc.
"Kichë ! Cria de nouveau l'homme, cette fois avec tranchant et autorité.
C'est alors que le louveteau vit sa mère, cette louve, cette intrépide, se mettre à plat ventre, gémir, remuer la queue, donner des signes de paix. le louveteau ne comprit pas . Il fut horrifié. La fascination mêlée de crainte qu'il avait ressentie pour l'homme s'empara de lui une nouvelle fois. Son instinct disait vrai. Sa mère venait de le vérifier. Elle aussi faisait acte de soumission à l'animal humain."
C'est ainsi que commence la vie tumultueuse de ce loup. Jack London, nous décrit minutieusement ce que fut sa vie avant, l'éducation reçue (un vrai traité d'éducation qui devrait servir de bases à beaucoup d'humains). le lecteur vit dans ce Grand Nord, il a froid et faim, il voit les loups, les ptarmigans, les lièvres, les belettes et les lynx.

Ensuite, pour Croc-Blanc vint le temps de l'humain. Sale temps, pire que la famine, le mépris, la haine, l'avilissement et cet instinct, cette éducation inculquée par sa mère à la fois douce, généreuse et ferme. Les bases sont là pour affronter le pire avant de connaître le meilleur.

Et sa rencontre avec l'homme blanc, particulièrement le mal nommé et malveillant "Beauty Smith".
Subir devient son quotidien, la haine sa carapace.
"Mais le Dieu se remit à parler. D'une voix douce et apaisante. Malgré cette ùain menaçante, la voix lui inspirait confiance. Et malgré cette voix rassurante, la main lui inspiarait la défiance. Croc-Blanc était tiraillé par des sentiments et des pulsions contradictoires."
Ainsi entra l'amour dans cette jeune vie sauvage...
"Ce fut le début de la fin pour Croc-Blanc-la fin de son ancienne vie et du règne de la haine. Il était au seuil d'une existence bien plus juste."

Il n'y a pas d'âge pour apprécier cette aventure humaine, avoir le coeur en lambeaux, des palpitations, les larmes aux yeux, le sourire à travers les larmes et s'ouvrir à l'amour fou que l'on peut avoir pour un animal, qui n'attend rien d'autre de nous et qu'il nous redonne au centuple.
C'est fort, c'est beau et Jack London connaissait bien son sujet, la nature et les hommes.
Cela donne envie de revisiter toute son oeuvre et de lui dire merci, même un siècle après sa mort.

Merci aux éditions Libretto pour cette nouvelle édition.
©Chantal Lafon de Litteratum Amor 26 octobre 2016
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