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EAN : 9782360840069
1056 pages
Inculte éditions (02/10/2019)
3.83/5   12 notes
Résumé :
Après «Les Instructions», un premier roman très remarqué et publié par inculte en 2012, «Bubblegum» est le second roman d'Adam Levin, un auteur américain né à Chicago. «Bubblegum» renoue avec les qualités qui ont fait «des Instructions» un roman tonique, fourmillant d'idées, débordant d'une langue à la fois argotique et très tenue, dépeignant des anti-héros attachants, rendant des batailles de rues entre enfants comme des champs de guerre napoléoniens - toujours ave... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un monument de la littérature moderne, profond, drôle, absolument déjanté dans son déroulement, totalement absurde et pourtant tellement humain. Après LES INSTRUCTIONS, un nouveau chef-d'oeuvre d'Adam Levin.
L'enfance, comme déjà dans son livre précédent, est au coeur du roman, même si le narrateur, de 38 ans, ne semble n'en être jamais sorti. D'une tendresse folle, et d'une acuité hors du commun, c'est un grand moment de lecture que nous offre, une fois encore, les incroyables éditions Inculte.
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C'est l'histoire d'un gamin paumé, de sa bot-bestiole et de son looser de père, c'est aussi celle du mec le plus cool de la ville et sa belle-mère flamboyante,... tout cela sur le ton de la drôlerie qui fait rire jaune et avec des récits à tiroir. Si dans un premier temps, l'exercice séduit et divertit mais à un moment, trop is te veel (comme on dit à Bruxelles). On se perd dans les circonvolutions (n'est pas Tristram Shandy qui veut) et le ressort comique ne fait plus rire. J'ai abandonné aux deux tiers, 1 kilo d'onanisme intellectuel c'est trop lourd à digérer.
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Ce que nous disent sans doute le Net et les lolcats, écrit sans le Net et sans lolcats. Un chef-d'oeuvre époustouflant d'ambition et de drôlerie songeuse, par l'auteur des « Instructions ».

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/10/15/note-de-lecture-bubblegum-adam-levin/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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1038 pages de ratiocination et pourtant je continue de lire. Excessif mais prenant !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Étant donné qu’elle provient de la culture pop, je ne suis pas certain que la phrase « entendre la matrice » ne sera pas bientôt trop anachronique pour être comprise des futurs lecteurs, mais comme elle décrit précisément ce que je veux dire, je ne suis pas non plus assez certain du contraire (évidemment) pour ne pas employer la phrase « entendre la matrice » ici, et donc, dans un esprit de compromis, j’ai décidé d’ajouter cette note en bas de page.
Matrix – un chef-d’œuvre de cinéma d’action de science-fiction paranoïaque dopée aux effets spéciaux des sœurs Wachowski, sorti en 1999 – relate l’histoire de Neo, un talentueux câlinoculteur / designer amateur de formules (joué par Benedict Cumberbatch), qui a un don très spécial : il peut entendre et – quand le film avance et que Morpheus (joué par Edward James Olmos) le prend sous son aile – perturber « la matrice » des communications entre Curios, qui dans le film ne sont pas d’adorables petits robots comme le pense le reste du monde (et le public du film, bien sûr), mais plutôt des éléments constituants, pareils à des drones autonomes, d’un système de vie artificiel de grande ampleur semblable à une ruche (« Ce ne sont que des fourmis améliorées ! » s’exclame Morpheus juste avant qu’un petit escadron de sublimes Curios à la beauté quasi surnaturelle le force, à cause de leur adorabilité irrésistible, à surcharger par la bouche sur une dizaine d’entre eux, très vite, jusqu’à ce qu’il s’étouffe et meure). Le but de ce système artificiel pareil à une ruche, comme Neo finit par le découvrir (en écoutant la matrice) est de continuer à séduire (et donc à réduire en esclavage) les êtres humains pour qu’ils les aident à se reproduire et à se nourrir, jusqu’au moment où un savant humain créera une formule permettant au système artificiel de muter en une entité complètement autonome (c’est-à-dire « non parasitaire »), et alors les Curios, étant adorés de tous les animaux non félins, régneront sur le monde après avoir massacré les chats.
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Arrivé au bord du revêtement SafeSurf de l’aire de jeux, je me mis à courir. Je sautai par-dessus le tape-cul et la moto-jouet montée sur ressort, puis grimpai la rampe métallique du toboggan et m’assis au sommet. En dix courtes respirations, l’air frais et mes pulsations cardiaques accélérées transformèrent mon ennui en désespoir. J’espérais qu’un lapin enragé me morde, qu’une secte satanique me kidnappe, qu’une corne pousse au centre de mon front. Je n’étais plus publié et personne ne m’aimait. J’étais seul et isolé et sans importance. Un insignifiant sans but, un inutile. Moins qu’une rayure sur un pare-brise couvert de fiente.
Le toboggan s’adressa à moi.
⎢⎢ J’ai mal, dit-il. Mes boulons me démangent. J’ai l’impression qu’ils commencent à s’oxyder, j’ai peur. ⎢
Adossé au pont en rondins et en tuyaux d’un jeu en forme de navire de guerre de la guerre du Vietnam, le toboggan était une planche d’acier argenté totalement plate d’un mètre cinquante de large. Parce qu’il n’avait pas de barrières latérales, les parents angoissés du quartier, craignant des chutes prématurées, empêchaient les plus petits de le dévaler. Ma mère et mon père ayant fait partie de ces parents, j’avais dû attendre mes 8 ans pour que l’interdit soit levé, et alors je glissais sur le toboggan tous les jours jusqu’aux premières tempêtes de l’hiver, avec l’impression de vivre dangereusement – la pente était raide, rapide, encore plus qu’elle n’en donnait l’impression -, et il m’arrivait encore de le faire plusieurs fois par an, quand j’étais en proie à d’irrépressibles accès de nostalgie. Mais nous n’avions jamais discuté.
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Dans la salle de bains, je me suis penché sur les toilettes pour viser, histoire de ne pas salir le siège ou l’abattant. J’en ai mis un peu sur l’abattant, beaucoup sur le siège. Des gouttelettes ont atterri sur le carrelage et sur le côté de la baignoire. J’ai nettoyé avec du papier avant de retourner dans ma chambre attendre que la sensation de pincement dans mes reins s’évanouisse.
Là, j’ai entendu mon cure faire du bruit dans son CoussiNid. La chasse d’eau avait dû le réveiller. J’ai soulevé le capot du nid et trouvé le cure assis à côté de sa déjection arrière.
« Bonjour, Blank. »
Il a joué au sourd. J’ai répété mon salut et il s’est allongé sur le ventre en fermant les yeux. (…)
Quand je suis revenu dans la chambre, Blank faisait toujours semblant de dormir.
« Blank. »
Rien.
Je refusais de perdre une guerre des nerfs avec un Curio. J’avais un panier de basket monté sur une porte de placard et, après avoir retrouvé le ballon gonflable qui allait avec, j’ai commencé à faire des lancers debout au pied du lit. En moins d’une minute, Blank est sorti du nid, monté sur la table de chevet à côté de mon oreiller et, comme je continuais à l’ignorer, a sauté sur l’édredon avant de venir tout près de mes pieds.
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On ne déteste pas son père, on l'écoute. Alors écoute ton père. Il y a ta douleur et il y a ta souffrance. Tu ne peux pas faire grand chose à ta douleur, mais ta souffrance - tu peux la contrôler.Ce truc débile que tu viens de faire, ça ne va pas te tuer. Dans une semaine, tu te rappelleras à peine que c'est arrivé. La douleur t'a surpris. La douleur que tu as provoqué toi même. Tu as peur de la douleur, alors tu t'en détournes. C'est ce qui empire les choses. Affronte la.
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"Ferme ton clapet d'tronche de cake, tarlouze" était entré dans le langage courant de notre école, mais qu'il était indubitablement estampillé Jonboat et qu'il avait ainsi toute liberté de le modifier. J'ai entendu diversesnvariations qui allaient de la version grand public à celle des adultes. "Va graisser ton égout à friture, bouffeur de burger", Fourre toi le trou qui pue gros cul" "Essuie toi l'avaloir à foutre, sac à viande".
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