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EAN : 9782756104171
200 pages
Léo Scheer (16/01/2013)
2.95/5   10 notes
Résumé :
Mouche', drôle de surnom pour une mère, surtout avec cette apostrophe en coin comme un clin d’œil espiègle et affectueux. Dans ce signe transparaît la fantaisie qu'elle partage avec sa fille romancière.
Marie Lebey esquisse une caricature de sa mère, légèrement ridicule, avec son côté Madame Verdurin pour qui l'art et la beauté sont partout, sauf chez sa fille qu'elle ne voit pas. Elle va jusqu'à moquer ses origines belges dont Baudelaire dresse le portrait a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne connaissais pas Christine Lebey.
J'aime bien découvrir de nouveaux écrivains, surtout quand la surprise est bonne, comme c'est le cas pour ce livre.
Mouche ? C'est la maman de Christine Lebey, surnommée ainsi en diminutif de Mouchka.
Une maman originale, extravagante, difficile parfois.
Une maman belge, issue d'une famille pas comme les autres.
L'auteur nous raconte sa mère, son mari, ses fils, ses relations avec tout ce petit monde.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, le style, l'humour.
Et si il paraît au premier abord que sa mère l'insupporte, c'est au final une belle déclaration de tendresse.
Encore une autobiographie me direz-vous, mais celle-ci est toute en pudeur, en délicatesse, en sensibilité.
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Encore un livre sur le personnage de la mère, diraient certains. C'est vrai même si toutes les existences sont singulières,cette autobiographie raconte dans un style convenu , la détresse d'une fille délaissée par sa mère enfermée dans deux deuils, celui de son mari et de sa fille aînée. le to évite le pathos mais ça glisse, ça glisse trop, ce qui veut dire que ce livre se lit facilement mais ne nous dérange pas, ne nous émeut pas. Il y trop de poncifs littéraires,quelques allusions à Proust, à Baudelaire font savant, mais elles n'arrivent qu'à propos d'un déplacement de personnage sur tel ou tel lieu, c'est faible comme justification. Des poncifs également dans le traitement des personnages :par exemple, la fille, la narratrice pour échapper à sa mère vampire, ne trouve d'autre issue que de devenir une femme belle et séduisante, captant le regard des hommes dans le seul but d'exister enfin aux yeux de quelqu'un. Marie Lebey, après oublier Modiano, écrit là un roman que se lit vite et s'oublie vite.
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mouche' est plus qu'un roman. C'est le témoignage d'une femme qui, ayant perdu sa mère récemment, ressasse des souvenirs comme le ferait tout un chacun. A ces bribes du passé se mêlent un certain nombre d'émotions : de l'amertume, de l'exaspération, de la gaieté… mais surtout un amour omniprésent. Se mélangent des souvenirs d'enfance et des passages de la vie de sa mère accompagnés des commentaires de quelqu'un qui regarde en arrière avec nostalgie. Les deux femmes n'étaient pas proches. D'ailleurs au départ l'auteure ne comprend pas ce vide qu'elle ressent. En effet, depuis le décès de son père et de sa soeur, une sorte de mur séparait les deux femmes. Comme dans la plupart des familles, la fille ne comprenait pas la mère, trouvant ridicule cette manie de voir la beauté partout, ses origines belges qu'il ne faut surtout pas critiquer, les sorties culturelles qu'elle organisait pendant les vacances… Et pourtant au fil du récit et des réflexions, on sent que peu à peu Marie devient la femme qu'elle est aujourd'hui, en grande partie façonnée par mouche' : c'est pour combler un manque affectif qu'elle devient une grande séductrice, pour que sa mère la remarque qu'elle se fait provocatrice… C'est aussi grâce à sa manie de voir la beauté partout et son refus de vieillir qui ont permis à la narratrice de devenir une femme-enfant et de s'émerveiller sur le monde qui l'entoure.

Sur la forme, ce livre est très bien écrit. L'auteure a un style qui lui est propre sans pour autant devenir pompeux. Elle parvient à utiliser l'humour et l'ironie sans que cela n'altère les sentiments qu'elle transmet. Au contraire ces éléments ressemblent à des sourires forcés pour dissimuler le vide laissé par la disparition.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de roman. Pourtant j'ai été touché par ce témoignage d'une femme qui rend hommage à sa mère nous confiant tout ce qu'elle n'a pas su lui dire de son vivant avec une nostalgie non feinte.
Lien : http://megworld.over-blog.co..
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Après le décès de son époux et de sa fille aînée, une femme en arrive à perdre lentement ses repères, au point d'enfermer sa cadette dans une espèce de chambre verte, telle que François Truffaut l'a si bien décrite dans son film éponyme. Soit, un lieu entièrement habité de souvenirs et hanté par les fantômes des êtres chers trop tôt disparus. Pour lui échapper, la jeune Marie ne trouve qu'une issue : devenir belle et exister aux yeux des autres. Par elle-même. Pour elle-même. Plutôt que d'emprunter un ton rageur ou dépité, l'auteur emploie tous les artifices de la tendresse pour décrire une situation compliquée et finalement s'offrir un exutoire à travers le regard des hommes qu'elle croise. Jamais il n'est question de vengeance ou d'amertume. Plutôt d'écrire une longue lettre d'amour à celle qu'elle continue d'aimer malgré tout. Contre tout !
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Jolie déclaration d'Amour d'une fille à sa mère.
mouche' pour dire Mouchka, "bonne-maman" en russe.
Une famille... une soeur et un père s'en vont laissant deux femmes qui s'aiment mais qui ont du mal à se parler.
Des grands-mères aux personnalités originales.
Une mère d'origine belge, loufoque et amusante mais difficile à cerner.
Une enfance qui semble dorée dans les quartiers chics de Neuilly.
J'ai beaucoup aimé cette écriture, découvert cette auteure et lu rapidement ce livre mi roman mi autobiographique, qui fait une nouvelle fois réfléchir au sens de la famille et des relations mère-fille mais avec humour, douceur et volupté!
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critiques presse (1)
Lexpress
16 janvier 2013
Certes, pas le moindre dialogue, un seul personnage, ou presque, un propos expérimental : on est à la limite de l'installation d'art contemporain. Mais ça finit par prendre, comme un petit feu d'une petite cheminée parisienne.
Lire la critique sur le site : Lexpress

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Vidéo de Marie Lebey
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