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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une semi-deception de mon côté a vrai dire je m'attendais a mieux pour un livre qui a recu un prix nobel : le style est certe superbe mais l'ensemble manque de rythme et m'a laissé un peu sur ma faim ! Autant j'avais adore " l'homme qui n'avait jamais vu la mer " du même auteur autant ce livre ne m'a pas convaincu autant.Cela reste un bon ouvrage néanmoins a decouvrir !
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Le Clezio serait il un marabout ?

Le livre à peine ouvert, j'ai été emportée à voguer sur le bateau avec Fintan et Maou, sa mère. Les sons, les sensations tout est si vivant sous la plume de cet auteur.

Et puis enfin l'Afrique. Animale, ancestrale, rouge, sauvage, la terre mère, berceau de nos origines, de toutes nos peurs et de tous nos rêves, nous enchaîne.

Les états d'âme de chacun se suivent avec plaisir. Les délires oniriques de Allan, le père, sont un peu trop torturés. Mais les découvertes de Fintan, les révoltes de Maou sont touchants.

C'est envoûtant.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans Ce roman de le Clézio qui se révèle d'une réelle complexité avec l'enchevêtrement des légendes, des amours, des aspirations, des histoires dans le temps, des amitiés éphémères, des hommes et de la Nature si puissante, si fragile. le tout, pour nous présenter un continent, l'Afrique, avec une force, une passion, sans limites. de l'Europe à l'Afrique, c'est la trajectoire de trois destins qui se nouent à Onitsha. En 1948, mère et fils, s'embarquent pour le Nigéria retrouver le père bien-aimé et inconnu. Mais dans la moiteur du fleuve, au son des tambours, c'est un rêve qui s'effondre et c'est un continent de fièvre et de violence qui surgit devant les yeux effarés des deux nouveaux arrivants. Le Clézio raconte l'itinéraire chaotique d'une famille éclatée que seule la révolte pourra ressouder dans un pays qui n'en peut plus du colonialisme.
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Le Clezio n'a pas son pareil pour nous conter l'afrique, la magie, le voyage, le rêve mais également le retour à la réalité. Un beau livre dans lequel on doit s'immiscer
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Un voyage en Afrique dans lequel l'auteur part retrouver l'Afrique de son enfance à travers ses personnages
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Dans ce roman, la langue est belle, l'Afrique charnelle et enchantée, on sent l'amour de l'auteur pour ce continent mais c'est peut-être un peu trop contemplatif pour moi, je suis restée à côté et n'ai pas réussi à partager les émotions des trois protagonistes. J'aurais aimé un peu de la grande Histoire dans ce roman, où la guerre du Biafra n'est évoquée que dans les 5 dernières pages.
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C'est une belle histoire, c'est très bien écrit… mais cette écriture justement est peut-être trop belle, comme travaillée, non naturelle, ce qui la rend comme éloignée du réel. Je ressens cela déjà avec Marguerite Duras, avec JMG le Clézio c'est pire.
Également, ou de plus, cette prose (et là je vais en choquer plus d'un…) cette prose disais-je respire l'ennui. eh oui, les dix premières pages d'Onitsha pourraient être résumées en une page ou deux à cause des petits marteaux, en éliminant quelques incidents (le garçon voit sa mère nue, un matelot s'ébouillante en réglant le chauffe-eau…) qui ne contribuent que peu à installer le décor ou les personnalités. Comparez avec Une journée d'Ivan Denissovitch, vous aurez l'impression que le Zek est hyperactif.
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1948. Maria Luisa (surnommée Maou) et Fintan, son fils âgé de 12 ans, quittent le sud de la France pour l'Afrique où les attend Geoffroy, leur mari et père. Fintan ne connaît pas Geoffroy, parti juste après sa naissance occuper un poste dans un comptoir colonial de l'empire britannique, Onitsha.

« Onitsha », c'est l'histoire de rencontres plus ou moins réussies, certaines enrichissantes, et d'autres complètement ratées.
C'est celle, douloureuse et imposée, des africains avec leurs colonisateurs, ces soi-disant « civilisés » qui opposent leurs lubies de citadins et leur pratiques commerciales à la relation respectueuse qu'entretiennent les autochtones avec la nature et les animaux, à la vie simple qu'ils mènent.
C'est celle des protagonistes avec leurs rêves.
Pour Maou, d'abord, qui, à la place de l'Afrique romanesque qu'elle avait imaginée, des randonnées à cheval dans la brousse, des forêts chatoyantes, rencontre la longueur des journées monotones, la chaleur étouffante, les cultures d'ignames et de palmiers qui ont depuis longtemps remplacé la forêt.
Pour Geoffroy, ensuite, fasciné par les mythes de l'Afrique et surtout celui de la descendante des pharaons, la reine noire de Meroë, dont il recherche la trace, et qui doit composer avec l'attitude odieuse de ses compatriotes.
Mais si l'Afrique ne répond pas systématiquement à tous les fantasmes, elle est néanmoins pour ceux qui ne manquent pas de générosité, la source d'autres trésors. Maou y apprend la patience, et à aimer "ces africains si doux, aux gestes purs et élégants".
Fintan, lui, avec sa spontanéité d'enfant, adopte les habitudes et les jeux De Bony, son ami noir, et conservera en lui toute sa vie les images, les odeurs et les souvenirs de cette terre au charme si envoutant.

Je ne peux m'empêcher d'imaginer que l'auteur s'est inspiré de sa propre expérience pour nous livrer ce récit si puissamment évocateur, dans lequel, une fois de plus, il nous emmène en voyage dans ce sud qui le fascine, et nous rappelle que jamais la colonisation n'a eu d'effets salvateurs ou bénéfiques sur les peuples qu'elle a soumis, qui n'avaient pas besoin de nous...

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Je serai moins prolixe que le Quatrième de couverture. C'est joli, c'est bien écrit mais je ne suis pas tombée sous le charme de la plume de monsieur Le Clézio. Ce genre d'écriture est "trop" douce pour mon caractère très terre à terre.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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