Ouvrage plutôt intéressant avec de bons jeux de mots, l'auteur sait ce qu'il écrit et ce qu'il veut nous faire ressentir. On apprécie beaucoup les jeux il, elle, iel sur le personnage principal.
Malheureusement, comme il est écrit au format "Kont' " on perd aussi beaucoup en longues descriptions notamment sur les émotions, les personnages et leur compréhension.
Au final, tout reste un peu superficiel dans le lot malgré une belle écriture qui se veut touchante. Je suis donc assez mitigée pour ma part entre ce côté très attachant du personnage principal et la superficialité du récit à cause de cette écriture en conte.
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Gérald vient d’être interné suite à une « T.S. »
« T » et « S », deux lettres qui vident les mots de leur substance, pour masquer l’horreur d’un face-à-face avec la mort, pour contenir l’onde de choc d’une déflagration qui déchire à jamais le cœur de Josia.
Et de Nirina.
Tu seras un homme mon fils !
Auguste n’avait jamais lu Rudyard Kipling.
Au diable l’amour foutre.
Vive l’amour foudre !
Daniel Lauret naît le 19 décembre 1949 à Pîton Saint-Leu (Réunion). Il grandit à la Chaloupe Saint-Leu. Après des études secondaires au Lycée Leconte de Lisle (dans les locaux de l'ancien lycée colonial), il est reçu au concours d'entrée à l'École Normale d'instituteurs de Saint-Denis. Il fait partie de la première promotion d'étudiants à pouvoir s'inscrire en Lettres à la Réunion, au Centre Universitaire nouvellement créé (1968). Après une formation de professeur de collège en Lettres-Anglais, c'est à l'Université des Lettres et Sciences Humaines d'Aix-en-Provence qu'il poursuit son cursus : licence, maîtrise, CAPES de Lettres Modernes et doctorat en Études Créoles. Daniel Lauret enseigne quatre années au collège (à Saint-Benoit et Sainte-Clotilde). Après une année de formation à Paris (Auteuil), il retrouve l'École Normale de Saint-Denis -- bientôt transformée en IUFM (l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres) -- pour y enseigner jusqu'en 2004 la didactique du français et du créole. « J'écris en français, dit-il, mais le fonn 'kèr est créole ».
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