L'Amour en équation, tome 1 : Dans la bulle d'Émilie

Emilie, 19 ans, autiste Asperger, peine à trouver des amis et l'amour. Ce n'est pas tant pour elle que c'est important, il s'agit de la volonté de sa grand-mère mourante. Émilie va donc tout tenter pour faire plaisir à sa mamie. Sauf qu'elle ne comprend pas trop pourquoi elle doit faire cette démarche et ne connait pas vraiment les codes pour les rencontres amicales ou amoureuses.
J'ai aimé cette BD, tant au niveau de l'histoire que du dessin et des couleurs. J'y ai trouvé beaucoup d'humour, de sensibilité. J'ai également aimé voir les réactions des deux côtés face au spectre autistique. On voit les réactions de chacun et je trouve cela très sincère.
J'ai apprécié le mini doc de fin qui explique, définit un peu ce qu'est l'autisme.
Hâte de lire la suite.
Merci à Babelio et les éditions Delcourt pour la découverte. (lu pour Masse critique).

Emilie vit une vie très routinière, jusqu'à l'hospitalisation de sa grand- mère, avec qui elle vit. Cette dernière, lui conseille de trouver l'amour. Mais, pas facile lorsqu'on est autiste Asperger et que l'on n'a pas forcément les codes.
Cette BD nous plonge donc dans la bulle d'Emilie. le lecteur y entre par une toute petite porte et se tapit dans un coin afin d'observer Emilie. Au fil des pages, on découvre ses questionnements, ses angoisses, ses ressentis.
Durant ma lecture, j'ai vraiment eu l'impression d'être dans la tête d'Emilie. j'ai eu la sensation de pénétrer ses moindres pensées.
Ce sentiment est accentué par l'esthétique de la BD. le dessin est clair, très soigné. J'aime beaucoup la façon dont sont dessinés les personnages. Ils sont expressifs et il n'y a parfois pas besoin de texte. J'ai apprécié le soin mis dans les décors et les détails mais également les couleurs qui confèrent à l'ensemble une harmonie très agréable à l'oeil.
Vous l'aurez donc compris. cette BD est un vrai coup de coeur. Je n'ai qu'une hâte, me plonger dans le deuxième tome.
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Emilie est différente. La jeune femme de 19 ans, habitante de Ustaritz non loin de Brayonne, est autiste asperger et ne voit pas le monde comme nous. Tout est millimétré dans sa vie, rien ne doit dépasser, pas d'imprévu. le jour où sa grand-mère, très malade, lui demande de se trouver un ou une amoureuse avant qu'elle ne meurt, c'est le début d'un long chemin, digne du parcours du combattant, pour Emilie.

J'ai apprécié cette bande dessinée qui se lit très vite ! Les auteurs Camomille et Clara Lang ont réussi à expliquer de façon simple ce qu'est l'autisme asperger. Des vêtements sobres pour ne pas faire remarquer, pas de conflit, pas de bruits, peu d'humour et un second degré inexistant. Et surtout pas d'imprévu dans cette vie.
Quand elle doit trouver l'amour, c'est donc très compliqué pour elle de comprendre ce qu'on lui demande car elle n'a aucun code. Entre ce qu'elle lit dans les différents livres, d'Ovide à 50 Nuances de Grey, et la réalité des choses, tout ne va pas se passer comme prévu !

Les personnages de Coco et Jérôme, les deux cousins, sont positifs et essayent de la guider malgré le fait qu'ils la trouvent un peu bizarre par moment, car elle n'a aucun filtre. Entre l'amour d'Emilie pour les abysses dont elle peut parler pendant des heures et Coco, surfeuse, footballeuse et escrimeuse, se trouve un monde.

Bref, j'ai apprécié cette lecture ! Car en plus de l'histoire, j'ai trouvé les graphismes agréables et doux, avec de belles couleurs, avec toujours en fond le Pays-Basque et ses jolies habitations.

On retrouve en fin d'ouvrage une partie documentée sur le spectre autistique assez intéressante et qui apporte des informations supplémentaires sur ces troubles mentaux qui touchent plus les hommes que les femmes, mais surtout qui ne peuvent pas se soigner…

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Delcourt pour l'envoi de cette bande dessinée dans le cadre d'une masse critique spéciale !!

Quand on est autiste, les relations sociales c'est compliqué. Les relations amoureuses c'est encore pire. Jusqu'ici, Émilie ne s'en était pas souciée. Elle vit avec sa grand-mère et son chat, avec qui elle suit une routine bien réglée, chaque matin. Son cercle social est très restreint, et ça lui convient. Plus encore, elle fait beaucoup d'efforts pour maintenir sa bulle de sécurité en l'état, décalant ses horaires de travail pour limiter au maximum les situations de sociabilisation chères aux neurotypiques (les non autistes) telles que le bonjour du matin ou la machine à café. Jusqu'au jour où la vie bouscule ses habitudes : car sa grand-mère est gravement malade et se retrouve hospitalisée brutalement, sa fin de vie est proche. Pour Émilie, c'est un évènement comme un autre à gérer, mais pour la vieille dame, l'inquiétude guette : pour cette dernière il faut impérativement que sa petite-fille trouve l'amour avant qu'elle ne rejoigne l'autre monde. Mais comment fait-on pour trouver quelqu'un avec qui se mettre en couple quand on ne comprend pas comment ça marche ? Comment faut-il aborder les gens ? Homme ? Femme ? Une ou plusieurs personnes ? Quelle place pour les relations sexuelles dans tout cela ? Autant de questions auxquelles la jeune femme se trouve confrontée, sans parvenir à trouver de réponse satisfaisante. Sur son chemin, elle rencontre deux jeunes gens auprès de qui elle tente très maladroitement de trouver des réponses et une solution à son problème...

... qui n'en est pas un pour elle. Car finalement toute l'affaire découle d'une projection de la grand-mère qui précipite Émilie dans un monde qui ne semblait pas l'intéresser jusque-là. En fait elle réagit comme beaucoup de neurotypiques : faire entrer la neurodiversité dans un moule rassurant... pour les neurotypiques. Et bien des problèmes d'Émilie découlent en réalité de ce conformisme que les neurotypiques tentent d'imposer. C'est dérangeant et à la fois très réaliste, tout comme les situations de malentendu vécues par la jeune femme. Certes, chaque personne autiste ne les traverse pas forcément, car nous n'avons pas tous et toutes les mêmes capacités d'adaptation et de compréhension de l'autre, mais les interrogations sont partagées par bien des autistes.
La BD se termine sans que l'affaire ne soit réglée, suite donc au prochain volume...

Merci à NetgalleyFrance et aux éditions Delcourt pour leur confiance !

Émilie, 19 ans, est autiste de type asperger et vit chez sa grand-mère avec son chat. La vieille dame malade lui demande de trouver quelqu'un pour partager sa vie. Pour cette jeune femme qui évite les autres, qu'elle a du mal à comprendre, cela relève du défi ! Débute alors une série de rencontres pour Émilie qui va tenter de savoir comment fonctionnent les relations amoureuses.
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J'ai absolument adoré ce premier tome. Emilie est un personnage très attachant dont le premier but est de rendre heureuse sa grand-mère mourante.
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J'ai trouvé le sujet de l'autisme bien traité et ai aimé les questionnements qui en découlaient dans la BD. de plus, j'ai beaucoup apprécié les informations données à la fin de celle-ci sur l'autisme, et plus particulièrement sur l'autisme chez les femmes.
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J'ai également beaucoup aimé les personnages de Jérôme et Coco et j'ai hâte de pouvoir retrouver la petite bande dans le second tome.
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J'ai tout simplement adoré ce premier tome de L'Amour en équation.

Emilie, autiste asperger, est poussée par sa grand-mère pour trouver l'amour. Sauf que l'amour, sortir avec quelqu'un, avoir une relation, elle ne sait pas du tout ce que c'est.

Elle va donc se renseigner dans les livres, auprès de personnes qu'elle rencontre. Assez maladroite, nous suivons ce début de recherche, ses débuts d'interactions sociales.

Touchant, ce roman graphique est une belle façon de parler de l'autisme, de la difficulté qu'ont les personnes touchées à avoir des relations amicales ou amoureuses. Un joli moyen d'ouvrir les esprits sur le monde qui nous entoure avec beaucoup d'humour.

Le début d'une série nous relatant les "péripéties amoureuses" d'une jeune femme autiste, encouragée par sa grand-mère mourante à se trouver un ou une partenaire...
Si je n'ai pas passé un mauvais moment à lire cette BD, je ne peut pas m'empêcher d'être perplexe en y repensant. Parce que je sais que ne lirais pas la suite. Je ne me suis attachée à aucun personnage, et rien dans le scénario ne m'incitera à le faire. D'ailleurs, la fin du tome est vraiment abrupte, comme si on avait coupé l'histoire sans que ce ne soit prévu au départ, c'est vraiment étrange. Et on ne termine pas sur quelque chose qui nous aurait mis l'eau à la bouche.
Après, le dessin reste très correcte, mais sans plus. Jetez-y un coup d'oeil si le sujet vous intéresse, et sinon, je pense que vous pouvez passer votre chemin...

Lecture très agréable : Émilie, autiste de 19 ans, travaille comme statisticienne et vit avec sa grand-mère et son chat. La grand-mère est très malade, elle aimerait avant de mourir qu'Émilie trouve un amoureux, ainsi elle ne sera pas seule.. Mais Émilie est différente, a peur des autres, elle ne s'y connait pas du tout en relations amoureuses ni même en relations amicales. On la suit au quotidien avec des moments touchants et amusants.
J'ai très envie de lire la suite.

Quand on souffre d'un trouble du spectre autistique (TSA), chaque relation, même la plus commune est remplie de codes sociaux qu'on ne maîtrise pas, avec lesquels on n'est pas du tout à l'aise. Parfois on ne comprend même pas l'utilité, la nécessité, de nouer des liens, des relations, avec autrui.
Alors quand il s'agit de tomber amoureux... tout se complique.

Et c'est ce qu'on -plutôt bien- réussi à expliquer Camomille et Clara Lang dans ce tome 1 des aventures d'Emilie, une jeune fille atteinte de TSA.
On y fait la rencontre d'Emilie, une jeune fille de 19 ans qui pour faire plaisir à sa grand-mère mourante, accepte l'idée de sortir de sa chambre et de rencontrer des gens, de créer des amitiés et pourquoi pas de tomber amoureuse.

J'ai vraiment été happée par cette BD, j'avais envie de suivre les folles péripéties de la jeune Emilie, même si parfois j'ai trouvé cela un peu caricatural, à la limite de tomber dans le comique (un peu Gaston Lagaffe) alors que j'ai commencé cette lecture dans une optique un peu plus sociétale : comprendre la difficulté pour les porteurs de TSA de nouer des relations sociales.

Niveau graphisme j'aime beaucoup les couleurs des planches. C'est très vivant, très agréable à la lecture. Les différentes ambiances sont graphiquement et colorimétriquement bien différenciées, on sait de suite quand on est dans la tête d'Emilie, dans la réalité, quand l'héroïne est angoissée etc.

A la fin on assiste -de façon aussi impuissante que l'héroïne- à un gros plot twist qui ne donne qu'une envie, se ruer sur le tome 2.
Ce plot twist étant assez éloigné du sujet principal c'est à dire la quête d'amour d'Emilie, je me demande ce que cela va donner. J'espère que la recherche d'amour ne sera pas reléguée au second plan car c'est vraiment un sujet très intéressant parfois un peu caricaturé dans la lecture ado, alors avoir une série de BD sur le sujet, c'est vraiment chouette !

Le gros plus de cet album c'est un petit dossier de 5 pages à la fin qui s'appelle "Dans le spectre de l'autisme" et qui permet d'apprendre/de comprendre un peu mieux en quoi consiste les TSA. Il est bien écrit et simple à comprendre.

Émilie, 19 ans, est autiste de type asperger. Elle habite avec sa grand-mère. Cette dernière, malade, s'inquiète pour son avenir et l'incite à se faire des amis.

Quand on a du mal à fréquenter des gens, le bruit, l'inconnu, comment faire ?

Nous suivons Emilie dans son parcours et ses efforts. Un personnage sensible, attachant, qui a aussi de l'humour. Ca donne envie de lire la suite.

Delcourt, ados, adultes
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