Dans ce nouveau roman, nous retrouvons notre duo de choc, Venturi et Montalvert ,Ils sont une nouvelle fois confrontés dans une enquête sordide, morbide, la découverte d'un cadavre, un corps reconstitué par des morceaux de huit personnes. Ils doivent trouvés et identifiés à qui appartiennent ces corps. La question est « Arriveront ils à se sortir de ce sac de noeuds », et de mener à bien cette affaire. le décor est planté ; Bienvenue en enfer. l''auteur à l'art et la manière, de nous promener dans son univers. Il se joue, sans se forcer, avec ses lecteurs d'une manière démoniaque , machiavélique, son coté psychopathe refait surface. Une histoire à multiples rebondissements, une intrigue, haletante, un suspens insoutenable. , créant une tension extrême, un rythme qui monte crescendo, mettant à rude épreuve nos neurones. Au fur et à mesure de la lecture ,nous pensons avoir résolu cette affaire , un air de satisfaction, nous envahie mais que nenni, nous avons tout faux de A à Z . J'ai cru devenir totalement cinglée, proche de l'internement en hôpital psychiatrique, impossible de trouver la faille , qui aurait pu nous aider à mener à bien cette affaire.
Une histoire bluffante, qui m'a tenue en haleine du début jusqu'au dénouement final. Une histoire donnant la chair de poule, une sensation de peur s'est emparée de moi. Un roman qui m'a pris aux tripes, et restera marquer dans ma mémoire , pour un petit moment, Amateur de sensations fortes, un besoin d'une bonne dose d'adrénaline, un univers terrifiant, ce roman est fait pour vous, L'auteur m'a une nouvelle fois conquise, bufflée et juste une question, à « Quand le prochain roman » , un conseil prenait une dose de lexomil avant d'entamer la lecture .
J'ai vraiment hâte, de découvrir le film « Le Mangeur d'Âmes, sortie prévue le 24 avril au cinéma.
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Le cinquième roman d'Alexis Laipsker, plus complexe que les précédents, interroge l'usurpation d'identité.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Cinquième roman, très efficace, d'Alexis Laipsker, « D'entre les morts » réunit le duo Venturi-Montalvert pour éclaircir une sombre histoire de cadavre reconstitué. Frissons garantis.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Comme tout le monde, Esther était incapable de déceler le danger dans les choses anodines. Elle croyait que le mal ne se tapissait que dans l'ombre. Elle avait peur des nuits d'orage, des ruelles sombres, des insectes hideux. Aussi, par cette radieuse journée d'été, alors qu'elle s'apprêtait à investir la maison familiale, se sentait-elle confiante.
Elle avait tort.
Le mal surgissait toujours par surprise, frappait quand on s'y attendait le moins.
Dans son rétroviseur, il y avait bien une voiture.
Toujours la même.
Depuis si longtemps...
« Fallait-il dire « Je » ou « Elle » ?
Ça c’était la grande question. Devait-elle employer le présent ou bien le passé ?
Fallait-il qu’elle parle d’elle ou bien s’exprimerait-elle à travers un personnage imaginaire ?
Elle mesura soudain la difficulté de la tâche qu’elle s’était assignée. »
......
Une détonation sèche.
La balle vint la frapper en pleine poitrine. Fauchée, la frêle jeune femme s'effondra.
Déjà, une nappe de sang se répandait sur le sol.
Son corps était animé de soubresauts absurdes, dernières manifestations désespérées d'une vie sur le point de s'éteindre.
....
- Vous n’aimez pas ma façon de conduire? S’agaça-t-elle.
- Si. Vous conduisez très bien.
- « Pour une femme », c’est ça ?
- J’ai rien dit.
- J’ai bien vu que vous me regardiez de travers. Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Rien.
- Allez, lâchez le morceau.
- Tout va bien. Vous conduisez… très prudemment…
- Et ?
- Faut pas être pressé, c’est tout.
- Ah, voilà ! Je l’attendais, celle-là. La remarque du mec qui roule vite avec sa grosse bagnole. Je vois. Vous savez que sur le plan psychologique, ce genre de comportement est très révélateur ? La virilité, la compensation… Je pourrais vous en parler pendant des heures et des heures.
- À la vitesse où vous roulez, je pense qu’on a largement le temps.
- Je vous signale que c’est vous qui avez insisté pour qu’on prenne ma voiture.
- Je me suis dit que cela me changerait. Remarquez, question changement, je suis servi. J’ai l’impression d’être en calèche.
- Moi, je veux que mes équipes se sentent sur la brèche. Les flics, plus on leur gueule dessus, plus ils sont bons.
- Les vôtres doivent être super performants, marmonna-t-elle.
- Qu'est-ce que vous dites?
- Rien, rien.
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, Alexis Laipsker vous présente son ouvrage "D'entre les morts" aux éditions Michel Lafon.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3055644/alexis-laipsker-d-entre-les-morts
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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