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EAN : SIE313826_954
inconnu (30/11/-1)
3.84/5   732 notes
Résumé :
La parution d'un nouveau roman de Milan Kundera demeure toujours un événement littéraire. À plus d'un titre. Celui-ci n'échappe pas à cette réalité. Écrit en français, traduit en plusieurs langues, L'Ignorance a déjà connu un succès hors de l'Hexagone. Renouant avec le roman à multiples facettes, à multiples entrées, il s'appuie sur le déracinement et l'exil, imprégné des fragrances subtiles de la Bohême. Entre mélancolie et vin doux. Avec des personnages qui vont, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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sur 732 notes
Quel émigré mieux connu qu'Ulysse, retournant à Itaque après vingt ans d'exil, peut-on trouver ? Voilà pourquoi Milan Kundera, méditant sur l'émigration des habitants de Prague, fuyant le totalitarisme de l'invasion soviétique, évoque autant Ulysse. Retrouver “ la maison natale que chacun porte en soi ; le sentier redécouvert où sont restés gravés les pas perdus de l'enfance ; Ulysse qui revoit son île après des années d'errance ; le retour, le retour, la grande magie du retour » n'est pas pourtant vécue par les deux héros du livre de Kundera comme magique.
Ce mufle d'Ulysse avait eu le culot de dire à Calypso qu'il avait envie de retrouver Pénélope, bien qu'elle soit plus moche. Puis Homère ajoute qu'ils (Calypso et Ulysse) rentrent dans la grotte pour s'aimer. Et pourtant, il préfère rentrer vers sa femme, même moche, qu'il connait, dans son ile qu'il connait, au lieu de continuer l'aventure à l'état brut.
“car le retour est la réconciliation avec la finitude de la vie.”

Pourquoi choisit-il le retour ?
“À l'exploration passionnée de l'inconnu (l'aventure), il préféra l'apothéose du connu  ”
Pénélope reconnaitra-t-elle Ulysse ? Non, elle se méfie. Seul le chien le reconnait, ne l'ignore pas.

Milan Kundera, après ce préambule homérique, nous présente ses deux héros principaux qui, après vingt ans d'exil vont se croiser, s'ignorer, s'aimer en ne se reconnaissant pas.

Émigrer, pour Irena comme pour Joseph, signifiait fuir. Et même si elle rêve du paradis perdu, elle sait qu'elle a échappé à l'enfer. Alors, lorsque son ami Gustaf lui propose de rentrer pour quelques jours à Prague, elle le fait malgré ses doutes, et… ne se reconnait pas.
« Celle qu'elle voyait n'était pas elle, c'était une autre ou, quand elle se regarda plus longuement dans sa nouvelle robe, c'était elle mais vivant une autre vie, la vie qu'elle aurait eue si elle était restée au pays. Cette femme n'était pas antipathique, elle était même touchante, mais un peu trop touchante, touchante à pleurer, pitoyable, pauvre, faible, soumise.”
Non seulement elle ne se reconnait pas, mais les amies qu'elle retrouve à Prague après vingt ans d'absence n'ont aucune envie de connaitre son vécu. L'absence a comme gommé son existence. D'ailleurs elle non plus ne reconnait personne, ni se soucie de leur cheminement.
Ignorance les uns des autres, incommunicabilité.
Ignorance de Joseph, comme celle de Pénélope, qui n'ose pas dire à Irena qu'il ignore qui elle est, et pourtant qui tisse avec elle une histoire d'amour : rencontrer l'âme soeur. (Très fort pour Joseph, dont le frère a subtilisé l'héritage et dont il ne reconnait pas la belle-soeur et qui ne se reconnait même pas lui-même dans les notes qu'il a laissées, où il apparait comme un petit morveux libertin sadique dont il a du mal à penser que c'était lui). Âme soeur, et pourtant, après le délire d'une après-midi d'amour fou, l'avenir d'Irena reste désert.
“La vie que nous avons laissée derrière nous a la mauvaise habitude de sortir de l'ombre, de se plaindre de nous, de nous faire des procès”

Milada, à l'opposé, se voit confrontée à la monotonie des mêmes gestes de flatterie, à l'éternelle répétition du même, elle qui avait essayé de se suicider pour échapper à ce cycle. Avec outrance, elle veut soit l'éternité, soit rien et marche vers sa vraie mort accompagnée d'une vieillesse solitaire. Elle restera belle, solitaire et ignorée.
Gustav, dans son après midi de liberté, saute sur la mère d'Irena, il est finalement le seul des trois pensant revenir au bercail de Prague, or lui n'est pas un exilé politique comme Joseph et Irena.
Le personnage le plus important et fixe malgré les changements politique, c'est Prague, alors que l'identité des deux émigrés Irena et Joseph semble flottante, leur mémoire incertaine, fallacieuse et partiale. Restée à Prague, Milada ne se reconnait pas non plus lorsqu'elle se regarde dans le miroir.

L'ignorance est donc plus profonde, plus générale que le fait de perdre la mémoire l'un de l'autre. Elle est l'ignorance de notre propre moi toujours changeant, et pas seulement dans le cas de changement de pays.
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Milan Kundera a fait la douloureuse expérience de l'exil lorsqu'il a quitté son pays natal, la Tchécoslovaquie, pour la France en 1975. le roman « L'ignorance » raconte à travers une brochette de personnages ce déracinement et les conséquences du retour aux sources vingt ans après. le contexte politique a changé, la société a muté, leurs familles et amis les ont oubliés. Cette idée qu'ils se faisaient de leur Odyssée, la nostalgie des temps anciens qui les a poussés dans ce pèlerinage décevant les laissera sur leur faim. Ils se pensaient des héros regagnant ce qui avait été un foyer pour eux, accueillis en vainqueur. L'action corrosive du temps a eu raison du souvenir qu'ils pensaient avoir laissé. Ils ne trouvent que rancoeur ou ignorance.
« Mais quand les gens se voient souvent, ils supposent qu'ils se connaissent. Ils ne se posent pas de questions et n'en sont pas frustrés. S'ils ne s'intéressent pas les uns aux autres, c'est en toute innocence… Les gens ne s'intéressent pas les uns aux autres et c'est normal. »
le retour après l'exil ne fait qu'exacerber cet état de fait, que nous ne sommes que spectres.
Milan Kundera a cette phrase magique :
« Et puis un jour on sait et on comprend beaucoup de choses, mais il est trop tard, car toute la vie aura été décidée à une époque où on ne savait rien. »
« L'ignorance » est un petit roman par la taille, mais immensément riche par les idées qu'il véhicule sur le rapport des uns aux autres, la valeur toute relative de chacun et sur l'oubli.
Postface de François Ricard.
Editions Gallimard, Folio, 237 pages.
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Je relis par épisodes toute l'oeuvre de Milan Kundera, romans, théâtre, essais. Une oeuvre peu abondante, mais d'une exceptionnelle qualité.

Quand je reviens à un texte de lui, j'ai le sentiment de retrouver un ami; peu d'autrices et d'auteurs me donnent cette sensation, Duras, Woolf, Auster, Modiano, et plus loin dans le passé Tolstoï.

Mais avec Kundera, c'est encore différent, chacun de ses romans me touche au plus profond de moi-même, comme c'est le cas dans d'autres domaines, par exemple avec Brel, ou avec Rembrandt.
Comment l'expliquer? Je ne sais, et celles et ceux qui n'aiment pas Kundera ne pourraient pas comprendre, pourraient se moquer de cet attachement à cet auteur. Si Proust nous dit, et je suis d'accord,
« Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même », cela doit être cela, chacun des livres de Kundera me permet d'explorer un peu de moi-même, de me révéler à moi-même, comme font les chansons de Brel et les tableaux de Rembrandt.

Ce court roman, L'ignorance, n'a pas pourtant la complexité de construction de L'insoutenable légèreté de l'être ou de l'immortalité, la virtuosité implacable de la valse aux adieux, la puissance de la plaisanterie ou de la vie est ailleurs.
Mais sa beauté bouleversante est autre, et ressentie plus fortement dans cette deuxième lecture, les années ont passé et changé ma perception.

Dans les premiers pages, l'auteur nous évoque l'histoire d'Ulysse, et ce faisant, en vient à cette notion de nostalgie, mot dont la racine en espagnol est l'ignorance. Ainsi, la nostalgie est elle la souffrance de ne pas savoir ce qu'est l'autre, ce que devient l'autre, qu'il s'agisse de son pays, de sa région, sa famille, et même de ses chers disparus.

C'est par les histoires d'Irina et de Josef, deux tchèques qui ont émigré, l'une en France et l'autre au Danemark, et qui font un séjour dans leur pays d'origine après 1989, que le thème du retour de l'exilé sera le prélude à un grand développement sur la mémoire, l'incommunicabilité et la solitude.

De l'injonction des amies françaises d'Irina à retourner dans sa patrie, de l'indifférence des familles et amis d'Irina et Josef à ce qu'ils sont devenus en exil, du sentiment de ne plus exister aux yeux des autres autrement que comme l'exilé(e) qui revient, qui doit revenir, du sentiment que celles et ceux que vous avez connus il y a vingt ans ne sont plus que des étrangers pour vous, du temps qui efface progressivement de la mémoire le souvenir de l'être cher (la femme décédée de Josef), que l'on n'arrive à maintenir en soi que par la présence d'objets, de rituels du quotidien, de l'histoire de Milada qui tenta autrefois de se suicider par amour pour Josef et qui vit dans la solitude, c'est l'ignorance, voulue ou subie, l'incommunicabilité, ce thème si cher à Kundera, et la désolation du monde, comme le dit si bien François Ricard dans sa postface.
Mais ce tableau pessimiste se termine pourtant par la rencontre sentimentale et intime d'Irina et de Josef, et malgré la découverte par Irina de « l'ignorance » de Josef (il a feint de se souvenir de leur amitié passée, alors qu'il ne se souvient pas du tout d'elle), c'est la rencontre de deux êtres qui se comprennent profondément, qui se découvrent partager la même vision de la vie, de l'âme soeur, « ma soeur » comme l'écrit Josef dans son petit mot. Et donc sur l'idée que, oui, c'est possible de partager avec quelqu'une ou quelqu'un, et d'envisager de vivre le même chemin.

En conclusion, ce roman va bien au-delà du propos de l'histoire de l'exil et du retour au pays.
Et puis, je trouve que c'est un vrai roman , et non comme le trouvent certains, le prétexte à une digression philosophique.
Et enfin, il y a, comme toujours, cette écriture si fluide, si belle.
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Le premier roman me donnant envie d'y revenir, encore et encore, de revenir tout court. Par le biais des pérégrinations (avant tout psychologiques) d'Irena et de tous les protagonistes qu'il construit, Kundera touche l'intimité de chacun lorsqu'il évoque avec tant de justesse l'expérience de l'exil, et sa sensation. Si la nostalgie s'avère être la saveur omniprésente dans les mots de l'auteur, jusque dans ses virgules, l'on comprend d'autant mieux pourquoi l'Ignorance porte ce nom, et l'incarne à merveille. En effet, que serait l'élan nostalgique sinon la conscience de ne pas savoir, de ne plus voir, et d'en souffrir ? Quand Irena revient à Prague, ce ne sont pas seulement les traces de sa jeunesse qu'elle retrouve mais bien celles des possibilités qu'elle n'aura plus jamais et que Kundera nous souffle avec une étonnante intensité. Une tristesse également. Pourtant, l'on ne peut s'empêcher d'admirer avec quelle lucidité l'auteur nous parle du thème de l'émigration (et de l'immigration) alors même qu'il doit susciter en lui bon nombre d'implications morales et sentimentales. Voilà donc les raisons de ce retour sur cet ouvrage, il exhorte au retour (sinon chez soi, vers soi) et dans le cas présent, vers l'expérience d'une (re)lecture réconciliatrice.
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C'est le premier livre de Milan Kundera que je lis…
Je découvre avec surprise que L'Ignorance a d'abord été publié en langue espagnole en 2000, puis en vingt-six autres langues avant d'être publié en français, sa langue originale, en 2003… Pour moi, Milan Kundera est un écrivain d'origine tchèque vivant et écrivant en France. Voilà un paradoxe que je ne m'explique pas.

Sur fond d'exil politique, de retour au pays natal, de recherche du temps perdu en quelque sorte, L'Ignorance démontre en phrases sobres que la nostalgie des exilés politiques se heurte, au moment du retour tant espéré, aux ressentis opposés de ceux qui ont fui le régime et de ceux qui sont restés. Ce livre entre idéal et réalité est, en effet, à la limite du roman et de l'essai philosophique.
Les deux héros principaux, Irena et Josef, sont presque des sujets d'expérience que l'auteur a placés dans deux situations d'émigré similaires à quelques variantes près ; de temps en temps, ce même auteur vient commenter les résultats de ses observations en faisant irruption dans la narration à la première personne.
Irena et Josef, chacun à leur manière, vivent la difficulté de réconcilier le présent du retour avec le passé de l'exil et du pays retrouvé. À tous deux, ce retour est imposé par la famille où les amis dès que les évènements historiques le rendent possible. Je m'étonne que Kundera emploie plutôt le terme d'émigré pour ceux qui ont choisi l'exil : c'est peut-être une formulation plus actuelle, plus moderne.
Irena et Josef doivent faire face à des situations qui mettent en avant un profond décalage entre les souvenirs fantasmés de leur pays, de leur famille ou de leurs amis et la réalité des confrontations du retour. Tout devient source de malaise : la langue toujours comprise mais trop longtemps inusitée, la ville de Prague livrée au tourisme, les maisons des émigrés confisquées puis rendues aux parents qui se les sont appropriés comme une sorte de dédommagement d'avoir du subir la honte de la fuite de leurs proches… Et puis surtout, leur expérience d'émigré n'intéresse personne !

Ce malaise semble inéluctable ; en effet la référence à L'Odyssée d'Homère et au personnage d'Ulysse inscrit L'Ignorance dans une filiation littéraire avec un texte mythique et fondateur. Ulysse, libéré par Calypso, reprend son errance et entame son long voyage de retour vers Ithaque ; il raconte des épisodes de son périple à la cour des Phéaciens, où il est particulièrement bien reçu et où sa personnalité intrigue ; par contre, lors de son retour chez lui, personne ne va véritablement s'intéresser à ce qu'il a vécu durant son voyage. de même, Irena et Josef ont suscité une forme d'intérêt en France et au Danemark en qualité d'émigré fuyant le régime tchèque, mais cet intérêt a décru quand leur pays d'origine a retrouvé un meilleur équilibre politique. Comme Ulysse, ils ont du faire preuve d'adaptation au cours de leur exil : par exemple, Irena déclare avoir exercé au moins sept professions différentes. Enfin, ils ont réussi à recréer une forme de bonheur et d'équilibre tout comme Ulysse avait su profiter de son séjour chez Calypso…
Enfin, tout comme le monde homérique à la fois poétique et littéraire peut être lu comme une histoire des représentations collectives car Homère recrée le passé, sans refléter une période en particulier, les expériences vécues par les personnages d'Irena et de Josef ont valeur générale de preuve par l'exemple.

Milan Kundera va très loin dans son étude ; le récit part dans trois directions à travers les deux personnages étudiés d'abord séparément puis ensemble. Mais même le rapprochement entre eux ne fonctionne pas, se réduit à un moment de sexe, entre obscénités et alcool. La fin, que je ne dévoilerai pas ici, est aussi lourde de sens avec deux personnages féminins un moment fusionnés dans l'imaginaire du lecteur puis opposés dans l'ignorance réciproque de leur vécu.
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Citations et extraits (143) Voir plus Ajouter une citation
Voilà encore une autre énigme de la mémoire, plus fondamentale que toutes les autres : les souvenirs ont-ils un volume temporel mesurable ? se déroulent-ils dans une durée ?
Et là est l'horreur : le passé dont on se souvient est dépourvu de temps. Impossible de revivre un amour comme on relit un livre ou comme on revoit un film”
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Elle avait toujours considéré comme une évidence que son émigration était un malheur. Mais, se demande-t-elle en cet instant, n'était-ce pas plutôt une illusion
de malheur, une illusion suggérée par la façon dont tout le monde perçoit un émigré ? Ne lisait-elle pas sa propre vie d'après un mode d'emploi que les autres lui avaient glissé entre les mains ?
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Elle fut envoûtée par des images qui soudain émergèrent de vieilles lectures, de films, de sa propre mémoire et de celle peut-être de ses ancêtres : le fils perdu qui retrouve sa vieille mère ; l'homme qui revient vers sa bien-aimée à laquelle le sort féroce l'a jadis arraché ; la maison natale que chacun porte en soi ; le sentier redécouvert où sont restés gravés les pas perdus de l'enfance ; Ulysse qui revoit son île après des années d'errance ; le retour, le retour, la grande magie du retour
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Elle avait pensé devenir une éternité qui abolirait tout l'avenir, et au lieu de cela l'avenir fut à nouveau là, invincible, hideux, répugnant, comme un serpent qui se tortille devant elle, se frotte contre ses jambes et avance en rampant pour lui indiquer le chemin.”
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Celui qui pourrait vivre, dans toute sa force, deux fois plus longtemps, donc, disons, cent soixante ans, n’appartiendrait pas à la même espèce que nous. Rien ne serait plus pareil dans sa vie, ni l’amour, ni les ambitions, ni les sentiments, ni la nostalgie, rien. Si un émigré, après vingt ans vécus à l’étranger, revenait au pays natal avec encore cent ans de vie devant lui, il n’éprouverait guère l’émotion d’un Grand Retour, probablement que pour lui cela ne serait pas du tout un retour, seulement l’un des nombreux détours sur le long parcours de son existence.
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Vidéo de Milan Kundera
Vidéo du 12 juillet 2023, date à laquelle le romancier tchèque naturalisé français, Milan Kundera, s’est éteint à l’âge de 94 ans. La parution en 1984 de son livre "L’Insoutenable légèreté de l’être", considéré comme un chef-d'œuvre, l'a fait connaître dans le monde entier. Milan Kundera s’était réfugié en France en 1975 avec son épouse, Vera, fuyant la Tchécoslovaquie communiste (vidéo RFI)
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