Guga, un Brésilien, une passion française

Lu dans le cadre de la masse critique de Babelio.
Il a été long à lire. tout est longuement raconté.
On découvre un match par chapitre alterné avec des moments de sa vie.
La balance est assez plaisante , on découvre qu'il ne sentait pas un champion, il avait une vie normale et voulait rester le plus simple possible
Il est très agréable de connaitre les ressentis des joueurs pendant leurs plus grand matchs.
Il a joué contre de prestigieux joueurs mais sans pression, on le ressent bien dans ces écrits.
Le livre est un peu long et manque tout de même de tonus bien que ce soit du sport, on a du mal à avaler les 400 pages... Cela se lit moins vitre qu'un roman.
Cependant c'est assez bien écrit et fluide à lire.

Ca y est ma partie de tennis est terminée. Je me suis bien battue avec tous ces chiffres et ses sets qui ont fatigués ma lecture. Mais les anecdotes, les émotions et les voyages ont agrémenté tous ces échanges de balle.
Je me souviens de son passage dans le monde du tennis dans les années 90-2000 mais avec ce livre, je revis de grands moments et je revois certaines images. Quel plaisir de recroiser de fortes personnalités telles que Agassi, ou des noms à la consonance étrange qu'on associe forcément au tennis comme Kafelnikov . Je découvre enfin le mystère de cette passion qu'on peut avoir pour ce sport. Kuerten partage sans honte et sans retenu son émotion, sa passion, ses échecs et ses victoires.
Oui, ce livre est un vrai partage de son histoire.

Un pavé... 420 pages... Mais qu'est-ce qu'un tennisman peut bien raconter pendant 420 pages ?
Tout. On y apprend tout. On y découvre des anecdotes, notamment sur ces tenues bariolées qui semblaient à l'époque totalement assumées. de l'émotion aussi, lorsqu'il évoque son frère Gui, raconte la perte de son père ou le fait qu'il devait rencontrer Ayrton Senna juste après le grand prix d'Imola en 1994. On y découvre aussi l'enfant, l'homme, le fils, le frère qui ce cache derrière le tennisman.
Et surtout son attachement particulier à Roland Garros, et ce dès ses premiers pas sur le circuit.
Roland Garros 1997 occupe une place énorme dans ce livre. Mais en même temps, remporter un premier Roland Garros marque forcément une vie.
J'ai beaucoup apprécié ce livre et le fait de découvrir d'autres aspects de ce grand homme dégingandé, ses débuts et fin de carrière, et surtout son engagement pour populariser le tennis au Brésil.
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