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3,9

sur 1450 notes
Roman intéressant sur fond de dystopie écologique proposant une réflexion sur l'amour, sur l'amitié, sur la frontière entre les deux, sur la sincérité de l'engagement politique.
La nature et plus spécifiquement nos amis les lombrics sont à l'honneur. Ce sont clairement les protagonistes centraux du roman. Cela m'a permis d'apprendre qu'il en existait une multitude d'espèces et pas seulement des petits et des gros... On devine une certaine recherche autour de l'agronomie pour étoffer ce roman. Pour les humains, pas besoin, rien de neuf. Souvent guidés par l'appât du gain, la recherche de la notoriété, la peur de la maréchaussée, le pouvoir et le sexe...
Deux amis vont nous proposer deux trajectoires différentes en partant d'un constat partagé : sauver l'humanité malade de la destruction de ses sols arables.
On pourrait sourire un peu à l'accumulation de clichés : pauvre versus riche, dilettante versus arriviste, puriste versus pragmatique etc... Quand aux femmes, elles ne sont pas à l'honneur, vénales à souhait. Ceci peut être pour expliquer l'homosexualité (bisexualité aussi bien sûr) plus ou moins assumée dans le texte par l'auteur des deux héros.
Bien sûr, on devine une partie de la fin mais pas complètement : on assiste avec surprise à une apothéose assez radicale, hollywoodienne presque, qui, personnellement, m'a laissé perplexe...
Je me demande même quel est le réel message final. Et à ce titre il est amusant de lire les commentaires d'autres lecteurs qui tirent des conclusions différentes.
Peut-être le film ou la série, que les tenants du capitalisme en tireront, nous proposera un final plus explicite. A défaut de sauver l'humanité, sauvons l'espoir.
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Lorsque j'étais gamine vivant à la campagne, une de mes activités préférées était la pêche à la ligne .
Mais avant de lancer la ligne au bout de la canne en bambou, il fallait se munir de quelques vers de terre.
Il suffisait de soulever une pierre ou un vieux pot de terre pour trouver les appétissants appâts destinés à être astucieusement embrochés sur l'hameçon pour tenter le poisson .

Ce souvenir d'enfance m'est revenu en mémoire en lisant la première partie de ce roman , lorsque Arthur, jeune parisien issu d'un milieu aisé rencontre , sur les bancs d'Agro Paris Tech, Kevin arrivant du limousin où vivent ses parents ouvriers .
Les deux se passionnent pour les lombrics et décident d'y consacrer leur avenir professionnel .

L'étude détaillée de ces habitants souterrains m'a donné comme un petit remord du sort que je leur ai réservé ...
Mais mon ignorance enfantine et une vision plus prosaïque ne me donnent-elles pas l'absolution ?

Mon regard sur cette histoire qui, au départ m'a paru "légère" , presque caricaturale a bien vite changé lorsque chacun se lance dans leur projet.

Arthur décide de faire revivre ce qui reste des terres que son grand-père exploitait en Normandie à coup d'engrais et de pesticides, son but étant de ré-introduire suffisamment de vers de terre pour faire réapparaitre la vie .

Kevin, lui, se lance dans le vermicompostage. D'abord seul avec un projet à minima puis chapeauté par une jeune femme, Philippine dont l'ambition est démesurée , les relations bien venues .
Veritas devient vite une start-up prometteuse.

Pendant ce temps, Arthur va de déconvenue en déconvenue, la terre épuisée de longue date résiste et le jeune homme résiste également aux conseils des plus anciens , ceux, justement qui ont massacré la terre parce qu'"on leur avait vendu dans les années 1970 le progrès ".

La dernière partie du roman prend une autre tournure, avec la glissade d'Arthur du militantisme écologiste vers l'action violente révolutionnaire et la chute de l'empire de Kevin construit sur du vent. Cette histoire m'a surprise par la gravité du thème , l'écocide, sous des propos satyriques où la dérision et l'humour apportent une respiration salutaire pour le lecteur .

Les idéaux des jeunes ingénieurs agronomes sont mis à mal , Gaspard Koenig livre une analyse sans concession des milieux de la finance, de la politique et d'un certain showbiz , il tire à vue sur le greenwashing montrant son vrai visage .
La vision sur le devenir de nos terres n'est pas , non plus , très optimiste , d'autant plus quand on apprend que le glyphosate est encore autorisé 10 ans .

Reste l'amitié des deux jeunes hommes qui survit à la lutte finale .

lu en Novembre 2023
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Refuser la réalité, refuser de baisser les bras devant une gigantesque tache.

Kevin et Arthur, les deux lascars, agronomes d'origine sociale opposée, que Gaspard Koenig a choisi pour mettre en scène son refus d'accepter ce qui s'annonce comme quasi inévitable, semblent aux antipodes l'un de l'autre. Mais le seront-ils vraiment une fois qu'on refermera ce livre ?

Densité assurée. Documentation au p'tit poil. Sentiments en ébullition lors de la lecture.
Il fallait bien cela pour approcher un thème sur lequel s'écrivent et s'éditent déjà tant de livres. Celui-ci a de fortes chances de devenir un support de scénario de film. Gaspard Koenig a dû y penser, histoire d'apporter sa pierre à l'édifice de l'écologie ainsi qu'à fiche, en passant, une taloche à la folie capitaliste de notre monde. Il a raison, chacun rame à sa façon, le plus souvent contre vents et marées, pour stopper la dégradation de notre planète.

L'auteur a choisi de surfer sur du réel pour imager sa vision de la liberté, de l'écologie et surtout des pistes auxquelles il croit pour y arriver. Les institutions, les excès induits par la mondialisation aussi bien que les caricatures des hommes politiques ou de ceux qui sont à la tête d'administrations stratégiques, sont tous calqués sur de l'existant. En face de ceci, et comme il n'est pas aveugle, il met des universitaires gauchistes ou utopistes. Il n'est pas non plus très tendre avec cette idéologie qui habite certains d'entre nous et qui, au lieu de faire avancer le train, ne fait qu'induire un ricanement voire une contre productivité.

Aux deux personnages principaux il en ajoute un de taille, à savoir la première biomasse animale terrestre, celle des lombrics dont le poids représente l'addition du poids des hommes, des éléphants et des fourmis réunis. Qui dit mieux que ces chers petits vers de terre. Je les ai toujours accueilli à bras ouverts dans mon jardin, sachant que c'était un plus pour l'équilibre de la faune et de la flore de mon petit coin de verdure. Mais j'étais loin de m'imaginer tout ce que leur présence et surtout leur absence pouvait induire. du coup j'ai aussi constaté que je n'en rencontrais plus autant qu'il y a 10 ans encore.

Si Humus ne s'était pas retrouvé sur les listes de tant de prix littéraires ou si plaisamment admiré par Frédéric Beigbeder un dimanche soir dans l'émission « Le Masque et la Plume » sur France Culture (le 10 septembre 2023), ce roman ne se serait pas retrouvé sur ma table. J'ai d'ailleurs eu le sentiment que l'auteur en parlait moins bien que certains de ses collègues écrivains ; ça non plus ça n'est pas mauvais signe puisqu'à mes yeux il vaut mieux qu'un écrivain sache avant tout bien écrire et pas forcément bien parler.

Même si les personnages et un grand nombre des faits de société sont bien relatés, ils en sont tout de même devenus un peu trop stéréotypés pour moi. Banquiers, naturopathes, start-upers, politiciens, sont très, trop réalistes : c'est le côté que je n'ai pas admiré.
L'écriture oui, la fluidité du style oui, mais cette triste réalité de personnages surfaits, ça non, ça n'a pas été ma tasse de thé. Philosophiquement il a rempli sa tache mais oniriquement non.
Finalement aucune réelle envolée, aucune sortie de route vers un truc un peu plus fou comme tout bon roman le ferait. Je sais, je sais, quelques grands auteurs m'ont gâté alors que je devrais aussi me rappeler qu'écrire une oeuvre est magistralement difficile.

Disons plus humblement que j'aurais aimé rencontrer un Gaspard Koenig plus imaginatif que juste réaliste, moins tourné vers le passé et davantage vers un futur viable.
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Un grand roman dont les héros sont les vers de terre ! Les deux amis étudiants à AgroParisTech, Arthur et Kevin, pétris des bonnes intentions des « bifurqueurs » vont nous instruire sur l'importance de ces asticots qui, à condition qu'on cesse de les euthanasier par la chimie agricole sont source de vie des sols. le pari du roman sur un tel sujet était osé, mais il est réussi car toute la problématique est là, oppressante à souhait, et, avec nos deux amis « aventuriers d'une arche perdue » on aimerait trouver des solutions pour sortir de cet engrenage infernal assassin de la biodiversité. Les choix de vie de chacun d'eux, radicalement différents sont des tentatives de redresser la barre qui se heurtent à des obstacles infranchissables, générant une frustration irréductible. Excellent roman, exaltant à un retour à la nature en se fondant dans un humus riche du travail ces petites bêtes !
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Humus de Gaspard Koenig est un livre un tantinet dérangeant et qui appuie où cela peut faire mal.
L'ayant lu après la crise vécue par les agriculteurs en janvier 2023 , cela apporte de l'eau au moulin du "dérangisme." ( quel affreux néologisme )
Kevin et Arthur sont deux étudiants sur le plateau de Saclay en région parisienne. le plateau de Saclay regroupe la fine fleur des grandes écoles parisiennes. Parmi celles-ci AgroParisTech qui préparent les futurs ingénieurs et managers agricoles.
Kevin et Arthur ont deux chemins différents : Kevin vient de sa province limousine , d'une famille agricole. Après un DUT à Limoges, il veut poursuivre ces études à AgroParisTech
Arthur est enfant de la bourgeoisie parisienne et le cursus AgroParisTech est un cursus normal.
Tous les deux vont se retrouver autour de la lombriculture et du vermicompostage. Chacun va développer un projet à rebours de leur condition sociale.
Kevin va se lancer dans la construction d'une start up de vermicompostage au contact de l'agri business quand Arthur va se perdre dans le bocage normand afin de tenter de fertiliser avec des lombrics des terres bourrées de pesticides et de vivre au contact de la nature et du monde agricole.
Gaspard Koenig n'a pas obligatoirement un regard d'empathie envers Kevin et Arthur. le roman d'un grand réalisme décrit les points positifs de ces deux situations mais surtout les affres de celle-ci.
Kevin et Arthur nous entraineront dans les affres de l'agro business , des financements, des couloirs des ministères , mais aussi entre les rais d'oignons , de poireaux , et auprès de militants écologistes assez radicaux.
.Le propos peu paraître des fois outré, manquant de réalisme. Mais ce propos questionne. Tout n'est pas noir que dans l'agro business et Kevin et Arthur seront confrontés à leur idéaux.
Et d'avoir mis comme personnage principal d'un roman le ver de terre est une idée magnifique. Première biomasse animale terrestre , celui-ci nous rappelle que sous nos pieds il travaille continuellement a renouvelé l'humus..
L'humus, cette couche supérieure du sol, modifiée par la décomposition de la matière organique, qui absorbe et retient l'eau.
Vermicompostage, pesticides, permaculture, start up agricole, insurrection écologique font de ce roman, un roman réaliste de la terre et de son humanité.
Une révolution est toujours en cours.






Lien : http://auxventsdesmots.fr
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Kevin et Arthur se rencontrent sur les bancs d'un amphi d'AgroParisTech à Saclay et partagent vite la même passion : les vers de terre. Ces petits lombricidés, plutôt répugnants, font la richesse de nos sols et sont des organismes à recycler, naturels et très efficaces. Avec l'enthousiasme de la jeunesse, les deux amis vont décider d'y consacrer leurs vies, suivant en cela les conseils de leur professeur : l'homme n'étant rien d'autre que de l'humus, c'est l'humus qui le sauvera.

Kevin, issu d'un milieu agricole défavorisé, va se lancer dans une entreprise à grande échelle de vermicompostage après avoir rencontré Philippine, fille de la haute, à un "master of science X-HEC Entrepreneurs". Cette dernière ne va pas hésiter à l'embarquer au fin fond de la Silicon Valley pour trouver des fonds...Un certain Bouddha va se plier au jeu, l'affaire est dans le sac mais le lombric pas tout à fait prêt à rentrer dans les cases…
De son coté Arthur, fils d'un avocat parisien, a choisi de reprendre la ferme de son grand-père et le peu de terrain qu'il reste...avec l'idée de faire renaitre les sols appauvris grâce aux vers de terre. Après des débuts idylliques qu'il partage avec sa copine Anne, jeune bourgeoise en rupture d'avec son milieu et quelques illuminés venus tenter leur chance à Saint Firmin, les difficultés vont s'amonceler.

Les belles idées se heurtent à un monde machiavélique, un système qu'il est difficile d'ignorer et qu'à un moment il faut se décider à combattre…même par les armes. Beaucoup d'humour dans ce livre de Gaspard Koenig même si la fin prend des allures de tragédie. Et qui nous amène à réfléchir et à considérer autrement ces petites bêtes qui sortent parfois de terre…
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J'ai tourné autour de ce roman un bon moment. L'humus et ses habitants ne m'inspirent pas plus que ça. Et puis encore un roman sur la mauvaise mine de la planète, ça sentait la déprime !
Amis Babeliots n'ayons pas trop d' a priori ! J'ai peut-être aussi été un peu séduite par l'auteur lors de son passage à la grande librairie...
Deux étudiants d'Agro Paris Tech se lient immédiatement d'amitié lors d'un cours de Marcel Combe, vieux professeur diplômé du certificat d'étude, jardinier de profession, puis... directeur de recherche à l'INRA. Comme quoi l'observation, la réflexion, la pratique et la passion sont parfois reconnues. Il est spécialiste de la terre et de ses habitants : les vers de terre, petits êtres discrets qui produisent deux cent soixante-dix tonnes de"caca"par an et par hectare. C'est le lombrimix et c'est ça qui nous fait vivre.
Vous vous doutez bien qu'on n'est pas goncourable uniquement avec ça !!!
Kevin est issu d'une famille de migrants implantée dans le Limousin. Il est bon élève, boursier, et ignore tout de la vie urbaine.
Arthur, fils d'avocat parisien, n'est pas dans le besoin.
Les deux amis se sentent tous deux concernés par l'état de la planète.
" La nature en sursis les invitait à philosopher. Il ne refaisaient pas le monde, comme les générations précédentes. Ils le regardaient se défaire et tentaient de se trouver un rôle dans l'effondrement à venir."
Il vont vivre leur vie de façon diamétralement opposée, avec un même but cependant : sauver la terre.
Kevin va inventer une petite machine : le lombricomposteur, qu'une certaine Philippine va l'aider à réaliser en grand, très grand, très très grand.
Arthur croit dur comme fer à " l'inoculation" des lombrics dans le sol et part en Normandie, certain de rendre vie à un petit lopin de terre que son "papi" a empoisonné à coup d'engrais.
Je ne vous raconterai rien du parcours de ces jeunes chercheurs utopistes : leurs amours, leurs rencontres, leurs espoirs.... leurs emmerdes !
C'est une très bonne satire de tous les microcosmes possibles qui sont des bulles difficilement pénétrables.
L'amitié indéfectible entre ces deux là est au centre du roman...avec les vers de terre évidemment !
Il y a des passages drôles, émouvants,et ... tristes.
Quelques passages sont chauds entre humains, carrément très hot entre lombrics ! Vous verrez jusqu'où peut mener l'observation d'un couple de vers...!
Bichette, je suis d'accord avec toi, les portraits de femmes ne sont pas avantageux, mais je dirais , sachant ce que je risque, que les femmes ne sont pas toutes des saintes et les hommes pas tous des salauds.

L'an prochain je fais un potager de deux mètres carrés !

J'ai beaucoup aimé le style de Gaspard Koenig, souvent très savoureux.




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Après avoir écouté un colloque de Marcel Combe (Marcel Bouché peut-être dans la vraie vie ? Grands spécialiste des vers de terre, passionnant) nos deux amis, jeunes ingénieurs agronomes décident de se spécialiser dans cette bébête (tellement, tellement, essentielle), investir dans la revitalisation des sols et la biodiversité. Sauf qu'ils vont prendre deux voies différentes, opposées même. Plus naturel ou plus industriel : lequel va réussir ? Mais surtout quelle réussite ? Est-ce une fin en soi dans un monde qui s'effondre ? Ce roman est complètement dans l'air du temps : jusqu'où les choix de vie, les engagements personnels, peuvent-ils embarquer ? On pense à l'écologie sociale mais aussi, par exemple, à ces jeunes "bifurqueurs" (ces diplômés qui refusent de rentrer au service des grosses entreprises polluantes). L'amitié survivra-t-elle à des choix d'agriculture inconciliables ? Ce roman reçoit fort justement les Prix Interallié et Giono 2023.
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Ce roman fait partie du dernier carré des goncourables, c'est déjà un bel effort de la part du jury… . L'auteur fait partie de l »l'élite intellectuelle » et a déjà tâté de la politique(sans succès).
Humus est difficile à classer, mais c'est un roman touche à tout.
Deux jeunes étudiants de milieux différents se rencontrent à AgroParisTech ,deviennent amis , ils assistent à une conférence sur le lombricompostage et là « fiat lux » leur avenir s'éclaire, le monde de demain sera sauvé par les vers de terre gravement malmenés par la culture intensive.
Arthur s'installe à la campagne et va essayer de redonner vie au terrain de son grand-père, accompagné de son amoureuse Anne, citadine des pieds à la tête, Kevin se lance dans un business de moins en moins vertueux aidé en cela par une Philippine redoutable en affaires et pas seulement !
G.Koenig étrille l'image d'Epinal encore colportée par des néoruraux de la campagne . Ses personnages incarnent parfaitement les contradictions de l'utopie verte et même ses absurdités.
La fin , explosive, que j'aurais trouvée saugrenue il y a 10ans, me semble envisageable dans cette dystopie passionnante, on sent bien que l'auteur maîtrise aussi bien les éléments techniques que les rouages du pouvoir ;cela avec une belle écriture parfois trempée dans le vitriol ; Un livre passionnant. Et vive les lombrics !
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Geodrilologie : branche de la zoologie dont l'objet est l'étude des vers de terre.

Il était une fois deux étudiants d'AgroParisTech.
Ils s'appelaient Kevin et Arthur.
Il était une fois des lombrics.
Leurs noms sont innombrables.
Que vont-ils faire les uns pour les autres ?
C'est le but de ce roman, l'expliquer, avec parfois des termes un peu trop abscons pour moi.
L'auteur nous démontre également que nous détruisons la terre ( sans t majuscule ), la rendant aride et la vouant à une mort prochaine. C'est déprimant, mais nécessaire.
Les deux "héros" sont des personnages caricaturaux qui, d'abord amis, prennent des chemins qui les éloignent l'un de l'autre.
Alors, est-ce que je regrette ma lecture ?
Absolument pas. Elle fut très instructive à défaut d'être divertissante. Or j'aime quand les deux se conjuguent, ce qui explique mes 3*.
Attention ! Ophiophobes, s'abstenir. Même si les lombrics ne sont pas des serpents, ils y ressemblent beaucoup et vous en croiserez énormément, de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs.
Ne passez pas à côté de ce pamphlet écologique, ce serait dommage.
Bonne lecture.
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