Liza Kerivel,
Métamorphose de la fuite et des saisons, chez MLD.
La première impression est bonne, car l'écriture rend sympathique la vieille femme, bancale, contrainte par un urbanisme galopant, d'abandonner une maison bientôt entourée de nouvelles constructions. C'est la première histoire qui se poursuit dans le nouveau décor d'un lotissement …. où une jeune femme disparaît inopinément.
On voit par les intertitres que les sujets relèvent de l'actualité : « un peu plus de la moitié des femmes disparues ont été retrouvées dans les huit jours consécutifs au signalement de leur disparition », formule qui aura une variante, tandis que des petites phrases jalonnent le récit : « le bruit court …» qu'on devine puisées dans la presse locale.
En clair on s'intéresse à l'habitat, aux mentalités dans les lotissements où une bonne entente repose sur l'exclusion des problèmes et des gêneurs.
Opinion collective sujette à l'ironie de l'auteur qu'on devine attentive au sort des femmes et peu encline à admettre les idées reçues des « nouveaux beaufs ».
La focale du récit se resserre sur le foyer de la femme disparue, un père un peu gauche, un enfant silencieux, tous deux éprouvés par l'absence de la mère de famille. Pour la « chute » de l'histoire, la vieille femme, appelée « vieille folle » reprend du service…
L'ensemble se lit vite, et m'a paru un peu décousu. On devine que
Liza Kerivel dans ses interventions ne donne pas dans l'optimisme sur l'évolution d'une société cruelle, sous des apparences égoïstes et bien convenables