Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Un James Bond spécialiste de la dynamite centenaire nous raconte sa vie incroyable.

Parce qu'il veut échapper à la fête de la maison de retraite, Allan nous retrace sa vie au fur et à mesure de sa fuite. Mais de rencontres improbables en mésaventures sa vie n'a-t-elle pas été une éternelle fuite ?

On dévore ce livre pour connaître les péripéties suivantes. On veut bien sûr savoir comment il va s'en tirer.

Un humour grinçant et décalé, des personnages atypiques que rien ne pouvait faire rencontrer.

On prend un réel plaisir à se plonger dans ce livre qui nous déconnecte de la réalité tout en nous montrant que « les vieux » sont plein de ressources. de la détente pure.

Drôle, marrant, hilarant, désopilant, poilant, à mourir de rire, et d'autres synonymes qui ne me viennent pas directement. Bref, vous l'aurez compris, j'ai bien rigolé et passé un moment extrêmement agréable, ce livre entre les mains.
Le titre et la couverture laissaient présager une histoire atypique et quelque peu loufoque et force est de constater que le contenu est du même acabit : je n'avais jamais lu un livre aussi drôle. Durant les quelques jours où ce joli roman m'a tenu compagnie, un sourire jubilatoire n'a quasiment jamais quitté mes lèvres et le laps de temps entre deux rires n'a jamais été bien long.
Pas banale cette histoire de cavale mettant en scène, dans le rôle principal, un sympathique centenaire mettant les voiles le jour de son anniversaire. Pas banales non plus les nombreuses personnes que notre héros rencontrera au cours de ses pérégrinations d'un bout à l'autre de la Suède. Enfin, pas banale la tournure que prennent les événements dans cette histoire abracadabrantesque au cours de laquelle les situations loufoques sont légion. Toutefois l'enquête « policière » visant à élucider la disparition du vieux et les conséquences de la réaction en chaîne qu'elle a suscitées n'est qu'un prétexte – excellent s'il en est – pour raconter l'histoire – voire l'Histoire – d'Allan Karlsson. C'est, selon moi, cette partie du roman qui est la plus intéressante. L'auteur retrace la vie d'Allan, de sa prime jeunesse jusqu'à son départ de la maison de retraite. Il y a bien sûr des ellipses et Jonas Jonasson s'attache essentiellement aux rencontres marquantes de notre héros. Et elles sont aussi nombreuses que surprenantes, mais surtout farfelues et hautement improbables. Et c'est justement ça qui est excellent ! Ça et découvrir les dessous de grands moments du 20e siècle. Bref, un pur bonheur. Je ne saurais que trop vous conseiller de le découvrir par vous-même. Un petit bijou.

Le jour de ses cents ans, Allan Karlson fuit de la maison de retraite pour éviter la fête que lui a organisé le personnel. Il décide de se rendre à la gare routière pur partir... quelque part. Mais avant de monter dans le bus, il va dérober une valise qu'un jeune homme lui avait demandé de surveiller pendant son passage aux toilettes. Va alors commencer un grand voyage (qui sera aussi une chasse à l'homme) où Allan va croiser un petit brigand, un vendeur de hot-dog ambulant une jeune femme qui jure comme un charretier, un éléphant et deux ou trois cadavres.

Tout bonnement génial. Si on peut dire une chose de ce livre, c'est qu'il surprend. Il est tout simplement impossible d'imaginer les rebondissements que nous offre l'auteur. Auteur dont le style est admirable.
J'ai particulièrement aimé les passage entre le passé d'Allan et son présent, qui finissent d'ailleurs par se rejoindre. Car le passé d'Allan vaut autant le coup que l'histoire qu'il est en train de vivre.
Bref, un livre à dévorer de toute urgence !
Lien : https://sites.google.com/sit..

La vraie question et la seule finalement de ce livre c'est " peut on se payer le luxe de ne pas faire de politique ? "
C'est bien connu. Si tu ne t'occupes pas de politique, la politique s'occupera de toi....
C'est ainsi que le fil rouge du livre, c'est l'inconscience ( ou la bêtise vu la chute du livre, car qui se ressemble s'assemble ) avec laquelle Allan le personnage principal, tout au long de sa vie, donne la formule magique de la bombe atomique à tous les dictateurs et démocrates de la planète, tous égaux face au crime finalement....
Là, on rigole bcp moins que le style le laisse augurer ....Et à la fin de cette promenade dans le siècle politique, on se dit "mais pourquoi un type pareil a t il vécu plus de 100 ans, c'est une vraie plaie ce type " ( eh !!! mais c'est un livre cocotte, on se calme ! )
Soit c'est Candide au 20 siècle et là, il a rien compris, il faut vite qu'il rentre chez sa mère....soit c'est un vrai danger public, malfaisant et il faut l'abattre....

Quand je lis ...j'adhère.

Et moi, et nous ? Prenons nous parti ? Nous engageons nous ? et pour finir que une question d'actualité ....nous indignions nous ????

Pour revenir au style .... Quand on a lu Paasilinna, on se retrouve en terre connue. Même légèreté, même pas glissés sur le parquet brillant pour dire la mort, l'air de rien ....car comme dans les dessins animés, tout s'arrange toujours et les morts reviennent sourire sur la photo.
Pour finir, ne vous fiez pas à l'apparente superficialité de ce livre. Il y a du lourd la dedans ....

Une grande épopée qui nous fait traverser toute l'histoire du monde du vingtième siècle, à travers le regard d'Allan Karlsson, qui n'a rien fait d'autre que de se trouver là où il fallait au bon moment. A la manière de Forest Gump il a ainsi rencontré Truman, Churchill, Mao, De Gaulle, Staline...et quelques autres, sans le faire exprès! Comment en est-il arrivé à échapper à soeur Alice, qui s'emploie à lui pourrir la vie à la maison de retraite? C'est ce que va nous faire découvrir l'auteur, par étapes, en alternant passé et présent
C'est drôle, décalé et rocambolesque
Coup de coeur

Dans une heure, Allan Karlsson s'apprête à fêter ses 100 ans dans la maison de retraite où il séjourne. Ou plutôt, ON le force à fêter son anniversaire. Car le vieux a montré toute sa vie durant un goût prononcé pour l'aventure, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va s'arrêter. Il s'évade... et se retrouve en plein "western". Il va être poursuivi par des espèces de mafiosi minables après avoir volé une valise pleine d'argent à la gare routière. Heureusement, il trouvera sur sa route un voleur de petit chemin, une rousse au langage aussi flamboyant que ses cheveux, un Pic de la Mirandole vendeur de hot-dogs et... une éléphante !

ATTENTION !!! Roman ébouriffant, tonitruant, tordu. Un road movie totalement barré, mélange épique d' "Easy Rider" et de "Une histoire vraie" (mais si, David Lynch, le papy sur sa tondeuse !) co-réalisé par Tarentino et Mel Brooks. Eh oui, tout ça ! Les étapes de l'évasion d'Alan sont entrecoupées du récit de la vie hors du commun de ce personnage haut en couleur, dont on comprend qu'il ne veuille pas en faire le bilan entre charentaises et déambulateur. Allan a en effet rencontré tous les grands de ce monde (il a même fait sauter Kim Jong-Il sur ses genoux) grâce à ses talents d'artificier et à un sens de la débrouille assez phénoménal. Et aussi beaucoup de détachement (indifférence ? inculture ? ) face aux événements auxquels il participera sans les cautionner, ni les condamner, faisant juste son job et profitant de toutes les opportunités. Car si l'on rit énormément dans ce livre, c'est aussi parfois jaune. On prend particulièrement conscience de la pourriture et la corruption dans lesquelles le monde est plongé depuis 1945. Mais bon, est-ce si nouveau ?...

Personnages déjantés, situations rocambolesques, humour plus que décalé... Je ne vois vraiment pas pourquoi on se priverait d'un tel plaisir !

Allan Karlsson est un jeune homme en passe de fêter son... centième anniversaire. Mais son envie est toute autre.
Un passage par une fenêtre plus tard, on suivra l'aventure farfelue d'un petit vieux à la vie pour le moins atypique.

Autant le dire tout de suite : j'ai adoré ce livre. Il m'a suffi de commencer le premier chapitre pour être happé et ne plus être capable de le lâcher jusqu'à ce que la dernière ligne soit écoulée. J'ai passé un très agréable moment à la lecture de l'ouvrage rempli d'humour qui m'a fait rire à gorge déployée à de nombreuses reprises.

L'humour est toujours bien amené, bien placé, bien mesuré. Je ne l'ai pas trouvé trop lourd comme ça peut être le cas dans certains autres récits (« Tout est sous contrôle » de Hugh Laurie par exemple). le style d'écriture est simple mais bien agencé et méthodique ; le tout se tient très bien de bout en bout. Les personnages sont bien décrits, excellemment imaginés et leurs histoires sont, elles aussi, intelligemment décrites pour un déroulement parfait du récit.
Le découpage des chapitres est très agréable : on passe du présent au passé et inversement, ce qui nous permet de suivre la vie d'Allan jusqu'en 2005, année du récit au présent, tout en « revoyant » l'Histoire (approximative) du XXème siècle, toujours avec ce brin d'humour très agréable.

L'histoire est rocambolesque à souhait, quelle que soit la période de la vie d'Allan. Ce « détail » fait fort penser à Forrest Gump ; bien que le tout soit totalement différent, la sensation est assez proche.

Au départ du récit, on se dit que c'est vraiment incroyable ce qu'il arrive « fortuitement » à Allan. On pense même à certains moments qu'il perd la boule du fait de son âge... Mais force est de constater que, réellement, tout n'est pas le fruit du hasard ni d'une quelconque sénilité : en réalité, c'est juste une suite logique lorsqu'on se réfère aux événements antérieurs et au caractère du monsieur. Quoi de plus normal, en effet, qu'une fin de vie rocambolesque pour un personnage à la vie véritablement incroyable ?!
J'ai même eu le sentiment que, finalement, tout n'était qu'une histoire de karma. Ça m'est venu à l'esprit (peut-être un peu tardivement diront certains) lorsque Allan rencontre le pasteur anglican... En y réfléchissant, Allan ne faisant les choses que spontanément et de manière innocente ou neutre, en fonction de ce qui lui fait plaisir/lui donne satisfaction, sans se poser de question morale (ou plutôt politique) et en ne pensant pas aux conséquences, quoi de plus normal que de vivre une vie pleine de rebondissements, n'étant globalement ni bonne ni mauvaise mais... juste ? En tous cas, son tempérament ne semble pas prendre les choses trop à coeur, car comme il est si bien dit : « Allan n'était pas du genre à s'inquiéter inutilement des surprises, bonnes ou mauvaises, que lui réservait l'existence. Les choses qui devaient arriver arriveraient de toute façon et il ne servait à rien de se poser trop de questions avant. »

J'ai aussi beaucoup apprécié le parti pris de l'auteur de nous faire savoir dès le départ, grâce au découpage présent/passé, que, quoi qu'il arrive, Allan serait vivant jusqu'en 2005 (au minimum...) On est donc très curieux de savoir par quels moyens Allan réussira à se sortir de certaines situations délicates durant sa vie ; et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on n'est jamais déçu des chemins empruntés par son « destin ».

Globalement donc, et pour finir, j'ai vraiment été sous le charme de ce récit qui m'a tenu tout du long. Je ne peux que conseiller cette lecture à qui veut se détendre, rire un bon coup et passer un excellent moment avec ce petit vieux pas si vieux que ça.

Hiroyuko.

Je pensais que le burlesque était un style pour le cinéma. Erreur, je n'ai pas ri autant en lisant un livre depuis longtemps.

J'ai dû avoir l'air" bienheureuse" partout où j'ai lu ce livre délirant !Que d'humour,du bon sens ,et des sacrés petits coups de griffes,sans en avoir l'air ,au déroulement de l'histoire politique du monde .A lire absolument par les déprimés et tous les autres aussi finalement !

Une critique trouvée ici m'a incitée à lire ce livre dont j'avais entendu parlé sans encore m'y être vraiment intéressée.

Eh bien pour une bonne surprise se fût une bonne surprise, une excellente même!

Il est difficile de résister à la vision de la vie de ce papy centenaire et débonnaire à la fois.

Une excellente découverte que je recommande vivement à mon tour.